TVlocales

LCM bientôt dans le giron de Médias du SUD

Le groupe Médias du Sud, qui regroupe TV Sud Montpellier et TV Sud Camargues (Nïmes) est entré en "négociations exclusives pour intégrer LCM", la chaîne marseillaise.

"LCM considère que son intégration dans un groupe média régional est essentielle pour poursuivre (son) développement", expliquent LCM et Médias du Sud dans un communiqué.

La conclusion d'un accord définitif est subordonnée à l'accord du CSA. Chaque chaîne du groupe Médias du Sud conserverait sa programmation propre, tout en bénéficiant de synergies commerciales. "Le rapprochement n'engendrerait pas de réduction d'effectifs", précise le communiqué.

TLM reprise par son directeur avec des investisseurs lyonnais

L'historique télévision locale lyonnaise est reprise par des investisseurs lyonnais réunis par son directeur Jean-Pierre Vacher.

 Le Progrès va céder sa participation majoritaire (60%) dans TLM à Jean-Pierre Vacher et aux entrepreneurs lyonnais qui l’ont rejoint autour du projet "TLM 2015." 

Rejetées donc les propositions de L’Olympique Lyonnais et Bernard Krief Consulting, candidats à la reprise.

Le projet "TLM 2015" était soutenu par l’ensemble du personnel. Le blog de Libération Lyon a révélé les nom de la douzaine d’entrepreneurs. "On retrouve quelques grandes familles lyonnaises, comme Mérieux ou Pelen ; une vedette du sport en rupture de ban avec Canal +, Gilles Moretton ; ou encore l'éditeur Fernand Galula, qui s'était illustré voilà quelques années en lançant l'hebdomadaire Tribune de Lyon, repris lui aussi en son temps, mais contre le gré du fondateur, par ses salariés. Avec Bruno Rousset, qui lui avait repris Lyon Capitale, cela fait au moins deux industriels présents dans le tour de table qui ont déjà montré aux journalistes lyonnais que l'indépendance restait un combat..."

Libé Lyon qui révèle que sera créée prochainement la holding SPTL, Société de participation dans la télévision lyonnaise, qui deviendra l’actionnaire majoritaire de TLM. Les nouveaux investisseurs débourseront également 2 millions d’euros. Le projet prévoit une chaîne d’informations de proximité en continu. .  

TLM intéresserait Fiducial

L'entreprise d'audit et d'expertise-comptable, qui a racheté le magazine Lyon Capitale, est intéressée par la télévision locale de Lyon. Selon Les Echos, NRJ et Télévista seraient également sur les rangs et Bolloré s'est officiellement retiré de la course.

TLM est aujourd'hui contrôlé à 60 % par le groupe Progrès "qui souhaite céder la majorité de cette chaîne déficitaire", rappelle le quotidien économique. La télévision locale de Lyon a été fondée voici vingt ans et compte 32 salariés dont 13 journalistes. "Au départ Le Progrès avait fixé la fin de ce mois-ci comme échéance pour le dépôt des offres mais elle pourrait être repoussée à fin juillet", selon Les Echos.

Vers une reprise de Cityzen TV par Normandie TV ?

Une délégation  de salariés de la télévision locale de l'agglomération de Caen a rendez-vous au siège parisien du Groupe Hersant Média pour obtenir des informations. Dans l'attente, les employés débrayent une demi-heure le midi et autant le soir.

Normandie TV, créée par la radio ornaise Normandie FM, va-t-elle reprendre Cityzen TV aujourd'hui filiale de GHM, l'un des premiers acteurs de la télé locale en France ? Pour le patron de Normandie TV, interrogé par Ouest France, des discussions sont en cours :  « J'ai rencontré le groupe Hersant au Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA). Apprenant qu'il souhaitait se dégager de quelques chaînes, j'ai tout de suite sollicité une entrée ou une reprise du capital ».

Pour William de Stoppeleire, un rapprochement des deux télés serait « un challenge exceptionnel avec deux opérateurs complémentaires sur le plan technique et dans leurs grilles de programmes ».

Selon Ouest France, les salariés seraient perplexes : "Comment pourrait-on gagner de l'argent alors que ce n'est pas le cas maintenant ?". Le patron de Normandie TV, lui, met en avant pour cela « un réseau de commerciaux dans toute la Normandie et même à Paris ».

Mercredi, une délégation de Cityzen TV a rendez-vous à Paris chez Hersant Medias groupe.

+ d'info dans Ouest-France

Le Figaro annonce des "grandes manoeuvres" dans les télés locales

Le journal évoque des rapprochements : "Le Groupe Hersant Média cherche un éventuel partenaire. NRJ veut multiplier les accords".

Dans son édition de samedi, le quotidien l'affirme : "le petit monde des locales peine à trouver son rythme de croisière". Attirés par un nouvel eldorado, "les opérateurs qui ont tenté l'aventure commencent à déchanter", note Le Figaro qui évoque des "premières approches" entre le Groupe Hersant Média et Bolloré Média.

"Le groupe Bolloré pourrait trouver une cohérence à constituer une petite galaxie de chaînes locales autour de sa chaîne nationale". Mais le conseiller de Bolloré Jacques Séguéla n'y croirait pas.

Autre acteur important, avec une chaîne à Montpellier et une autre à Paris, NRJ group fait le tour des locales pour proposer une formule de syndication. En échange de ses programmes, NRJ pourrait proposer " de la publicité nationale commercialisée aux côtés annonceurs locaux", explique Jean-Paul Bauderoux. Le Figaro affirme que le dispositif n'a de sens qu' à "la condition de convaincre 90 % des télévisions locales".

A suivre...

Le nouveau tour de table d'Orléans TV

Le capital de la société Orléans TV a été modifié en raison du désengagement de la société Cap Télé Groupe qui détenait, jusqu’à l’été 2008, 38,22 % des parts.

Le capital de la société est désormais réparti de la façon suivante :
- Société Soparep (La République du Centre) – 34,37 %
- Société La République du Centre – 10,11 %
- Société VFO Communication (Caisse d’Épargne Val-de-France) – 20,23 %
- Société Centre Loire Expansion (Crédit agricole du Centre Loire) – 15,17 %
- Société Centre France Communication (La Montagne) – 13,97 %
- Société de presse et d’information (La Nouvelle République du Centre Ouest) – 6,07 %
- Société Béta Production – 0,07 %
- Société Prospective Image – 0,03 %.

Pas de fusion TéléAlsace et Alsatic TV

Confirmation ce jour dans 20 minutes par Hervé Floriot, le directeur général de TéléAlsace.

Les deux télévisions locales ne sont pas tombées d'accord sur des choix stratégiques opérationnels, "notamment sur la production que nous externalisons à la société Via Storia, contrairement à Alsatic. Cela nous permet d'avoir un budget annuel (1,9 million d'euros) bien inférieur à elle", explique Hervé Floriot.

Le dg de TéléAlsace reste confiant pour l'avenir : "Notre audience nous permet de voir l'avenir sereinement et dans une perspective de conquête avec l'appui du groupe Hersant Media, qui reste par ailleurs candidat à la TNT"

Les deux chaînes câblée alsaciennes, lancées fin 2006, avaient annoncé leur rapprochement en début d'année dans l'objectif de l'attribution d'une fréquence TNT.

Lire l'intégralité de l'ITW sur 20 minutes

Télévista prend une participation majoritaire dans SYN.TV

L’éditeur de la chaîne « art de vivre » Vivolta, lancée en décembre par Philippe Gildas, se marie à la première société spécialisée dans la syndication de programmes audiovisuels en France, et en particulier sur le marché des télévisions locales

Créée en septembre 2006, Syn.tv a diffusé la série "24 heures chrono" sur 10 chaînes locales, et plus récemment les séries Mash et The Practice sur 16 chaînes locales. Le deal : Syn.tv fournissait du programme aux chaînes en échange d’espaces publicitaires.

« C’est un modèle qui marche bien aux Etats-Unis et qui s’est implanté avec succès en Espagne et Italie. En France, le secteur des télévisions locales se structurent avec la TNT et l’arrivée des grands groupes. Syn tv représente pour nous une opportunité sur un créneau intéressant, explique à Tvlocales Benoît Charpentier de Télévista.

Télévista voit aussi dans Syn Tv « un moyen de placer (ses) productions auprès des chaînes locales »,  le profil des téléspectateurs des programmes de Vivolta n’étant pas éloigné de celui du téléspectateurs des locales.

Les conséquences du rachat par TV Vendée de 70 % des parts de Télé 102

Ouest France explique ce matin ce que changera le rachat par TV Vendée, la télévision du Conseil général, de la télévision locale des Sables-d’Olonne.

Les 30 % restants reviennent à Guy Barrier, fondateur de Télé 102, et ses deux fils. « Les deux entreprises continuent d’exister. Nous allons ajouter des programmes départementaux aux reportages locaux  », confie à Ouest France Denis Griffon, directeur général de TV Vendée (la télévision locale du conseil général, financée à 80% par le Département).

À partir du 1er juin, des programmes de TV Vendée vont s'ajouter aux reportages locaux de Télé 102.

« Le canal reste le même. Les deux entreprises continuent à exister. Nous allons intégrer une partie départementale au programme local. Avec une diffusion de deux à trois heures en boucle chaque jour », explique Denis Griffon, directeur général de TV Vendée.

Lire l'article de Ouest France

La Voix du Nord répondra à l'appel à candidatures sur Lille

Le quotidien du Nord Pas de Calais sera présent dans un tour de table dans lequel on retrouvera la chaîne C9 Télévision.

C9 Télévision, qui émet actuellement sur les réseaux cablés de la métropole lilloise, se portera candidate, avec un tour de table réunissant principalement La Voix du Nord, le Conseil régional Nord Pas de Calais, le Crédit Agricole, les télévisions belges WTV et No Télé, la Caisse d'Epargne Nord France Europe. D'autres partenaires, acteurs de la Région, consolideront ce groupe d'actionnaires dans les semaines à venir.

"Ce projet défendra l'expression la plus large de la vie régionale, sous toutes ses formes, et proposera des partenariats avec les télévisions locales existantes (elles sont une vingtaine dans le Nord Pas de Calais). Actualités, sports (dont le football déjà présent sur C9 avec le LOSC), vie associative, loisirs, culture, citoyenneté et solidarité... auront leur place dans les futurs programmes de ce projet de chaîne dont le nom sera dévoilé ultérieurement", déclare La Voix du Nord dans un communiqué.

Mariage Alsatic TV et téléAlsace avec la TNT pour témoin

Les bans ont été publiés : les deux chaînes alsaciennes Alsatic TV et téléAlsace, lancées fin 2006, ont annoncé leur rapprochement. Un bébé est déjà né :  A.Télé (on peut difficilement trouver plus simple pour une télé sur l'Alsace ! )

TVlocales faisait écho ici voici un mois de discussions entre les deux chaînes câblées afin de déposer une candidature unique pour la diffusion en TNT. Alsatic TV et TéléAlsace se regroupent dans une société commune qui répond au nom de A.Télé. Objectif : l'attribution d'une fréquence TNT d'abord à Strasbourg, puis sur Mulhouse.

A. Télé sera piloté par Francis Hirn, président d'Alsatic TV, et également directeur commercial et du développement des DNA (1). "La diffusion en TNT sur l'ensemble de l'Alsace permettra ainsi à A.Télé de développer rapidement sa notoriété et son audience", explique Francis Hirn dans un communiqué.

A.Télé a indiqué vendredi avoir le soutien d'entreprises (Caisse d'Epargne d'Alsace, Coop Alsace ...) de clubs sportifs (SIG basket et RCS football), de la presse quotidienne régionale et du Groupe Hersant Média (premier opérateur de télévisions locales en France au travers de Cap TéléGroupe).

(1) actionnaire d'Alsatic avec le journal L'Alsace ; Télé Alsace étant portée par Hersant Média.

A voir ce reportage de téléalsace sur le déploiement de TNT dans la région

Les locales "CSA" - telealsace
Les locales "CSA"

Mots-clés : les locales csa

Rapprochement Télé Alsace et Alsatic TV?

Une indiscrétion publiée dans la lettre confidentielle Satellifax.

Les deux chaînes régionales alsaciennes Alsatic TV et Télé-Alsace ne feront-elles bientôt plus qu'une ? C'est ce que croit savoir la très bien informée lettre de l'audiovisuelle Satellifax. Dans un article publié cette semaine, ses journalistes font état de discussions entre les deux chaînes afin de déposer une candidature unique pour la diffusion par la TNT.

Alsatic TV est détenue à 40 % par les Dernières nouvelles d'Alsace (DNA) et le journal L'Alsace. TéléAlsace fait partie du Groupe Hersant Médias.