Une nouvelle équipe de direction prend la tête du groupe TV8 Mont-Blanc. Objectif : renforcer la position de la chaîne historique de la montagne dans le paysage audiovisuel français.
TV8 Mont-Blanc a un statut à part dans le petit monde des télés locales. C'est une télé de proximité thématique. Outre l'actu locale, la chaîne propose des émissions tournées vers les sports outdoor et des rendez-vous sur le tourisme, la nature et l'environnement sur la montage.
TV8 Mont-Blanc est à un tournant. Après 13 ans à la tête du groupe, Paul Rivier quitte ses fonctions à sa propre demande. La chaîne lui doit le développement de sa diffusion au niveau national en élargissant sa diffusion à tous les modes de réception (TNT, tous les bouquets ADSL ainsi que les bouquets satellites Eutelsat et Astra). Résultat, la TV est auourd'hui reçue par plus de 70% des foyers Français.
Le Conseil d'Administration de TV8 Mont-Blanc a nommé Gérard Debrinay pour prendre la présidence de la chaîne de télévision, il est secondé par Didier Flaender au titre de Directeur Général.
La nouvelle équipe de direction du groupe TV8 Mont-Blanc a pour objectif de renforcer la position de la chaîne historique de la montagne dans le paysage audiovisuel français, ainsi que le rôle de leader de Sat2way en tant que fournisseur d'accès à l'Internet haut débit par satellite via le satellite KA-SAT.
Crée en 1989 et domiciliée à Sevrier, commune des bords du lac d'Annecy en Haute-Savoie, TV8 Mont-Blanc compte 25 salariés permanents. Elle compte une rédaction à Sevrier (74) ainsi qu'un bureau rédactionnel à Chambéry en Savoie (73). TV8 Mont-Blanc est aussi propriétaire à 100 % de la Société Sat2Way qui est partenaire du Groupe Eutelsat et commercialise des abonnements à l'Internet haut débit par satellite via la solution KA-SAT.
Olivier Schrameck a livré plusieurs pistes pour le développement des TV locales : info de qualité, régionalisation des programmes, reprise des locales sur les bouquets ADSL.
"Il nous incombe enfin de porter une attention marquée à la télévision locale", a déclaré Olivier Schrameck, le 10 avril dernier, lors du colloque du Sirti (Syndicat interprofessionnel des radios et télévisions).
"Le contexte économique auquel sont confrontés les indépendants de la radio est aussi celui dans lequel doit s’opérer le développement de la télévision locale. Mais à la différence du média radio, la télévision locale est encore à la recherche d’un modèle durable respectueux des missions éditoriales de proximité qui le caractérisent".
Olivier Schrameck a indiqué que sous la conduite du conseiller Nicolas About en charge des télévisions locales, le CSA a accompli "une réflexion significative sur la notion de programmation locale". Il a livré les critères qui ont été redéfinis:
- assurer les conditions d’une véritable information locale en faisant primer la qualité des émissions sur leur volume ;
- favoriser une meilleure insertion des chaînes locales dans un bassin de vie étendu, en mettant l’accent sur la programmation régionale.
Le président du CSA a expliqué que les conventions des nouvelles chaînes peuvent bénéficier de ces évolutions. Le CSA est aussi prêt à adapter les conventions existantes à la condition que les nouvelles stipulations ne remettent pas en cause les résultats des appels à candidatures initiaux.
Dans son prochain rapport d’activité préconisera notamment de favoriser davantage la reprise des chaînes locales par les FAI. Trop souvent, ces télévisions peinent à être reprises sur les bouquets ADSL, notamment quand leur diffusion actuelle n'est pas en TNT.
C’est l’article L.1426-1 du Code Général des Collectivités Territoriales qui régit la possibilité pour les collectivités locales de conclure un contrat d’objectifs et de moyens avec une personne morale.
L’article L.1426-1 stipule que « Les collectivités territoriales ou leurs groupements peuvent (…) éditer un service de télévision destiné aux informations sur la vie locale (…). La collectivité territoriale ou le groupement conclut avec la personne morale à laquelle est confié le service un contrat d’objectifs et de moyens définissant des missions de service public et leurs conditions de mise en oeuvre, pour une durée comprise entre trois et cinq ans. Ce contrat est annexé à la convention conclue avec le Conseil supérieur de l’audiovisuel. »
Plusieurs adhérents de TLSP ont conclu des contrats d’objectifs et de moyens avec les collectivités locales des territoires qu’elles couvrent. Le syndicat des Télévisions Locales de Service Public organise une formation sur le sujet. TLSP propose le 27 mars de faire le tour de la question (négociation, écriture juridique...) sur le contrat d’objectifs et de moyens entre une télévision locale et une collectivité territoriale en s’appuyant sur des interventions expertes et pratiques.
Cette formation s'adresse aux directeurs, responsables administratifs et financiers des chaînes de télévisions, agents administratifs des collectivités locales.
Parmi les intervenants, le conseiller du CSA Nicolas About, président du groupe de travail « Télévisions locales » au CSA.
Infos pratiques ici
Selon une étude Médiamétrie, près de 10 millions de personnes regardent les chaînes locales diffusées en TNT. Temps moyen d’écoute : 37 minutes par jour.
L'étude « TV Locales » de Médiamétrie mesure l'audience de 21 chaînes diffusées à ce jour en TNT en France. Réalisées entre « Septembre – Décembre 2012, elle a étudié l'audience de 17 chaînes en régions : Alsace 20, Clermont 1ère, Grand Lille TV, LMTV, Normandie TV, Opal’TV, Tébéo, Télénantes, TLM, TLT, TV Fil 78, TV Tours, TV Vendée, TV7 Bordeaux, Ty Télé, Vosges Télévision Images Plus, Wéo et 4 chaînes en Ile de France : NRJ Paris, IDF1, BFM Business, Demain !
Près de 10 millions de personnes regardent (1) les chaînes locales mesurées dans l’étude de référence « TV Locales ». Chaque jour, 1,1 million de téléspectateurs regardent une de ces chaînes locales, en moyenne 37 minutes par jour. C’est ce que révèlent les résultats intermédiaires de l’étude annuelle TV Locales, publiés en janvier 2013.
L’étude « TV Locales », réalisée annuellement de septembre à juin et dont les résultats annuels sont publiés en juillet, propose aux chaînes locales des indicateurs de notoriété, d’habitudes d’écoute et d’audience. Elle fournit les performances détaillées, chaîne par chaîne, des 21 chaînes locales sur l’ensemble de la saison. L’enquête est effectuée par téléphone auprès d’un échantillon représentatif de la population âgée de 15 ans et plus, équipés TV et habitant la zone de diffusion de la chaîne.
(1) Habitudes d’écoute des chaînes locales du lundi au dimanche : tous les jours, presque tous les jours, une à deux fois par semaine, moins souvent.
La télévision locale d'Issoudun est menacée dans son développement par la suppression de financements publics. La pétition de soutien lancée en ligne est accompagnée de commentaires. Autant de témoignages qui résument le rôle d'une TV locale sur son territoire.
Retrait du financement de la Communauté d’Agglomération Castelroussine, baisse de la subvention du Conseil général de l’Indre... BIP TV créée en 2007 connaît une passe difficile malgré son accession à une diffusion plus large en 2010 sur l'ensemble du départment de l'Indre.
Depuis, les signatures (1300 au 29/01/13) et les marques de soutien se multiplient. Au delà des signatures récoltées en ligne, la pétition lancée en faveur de BIP TV permet de ressentir l'intérêt que revêt un média de proximité pour ses habitants.
Les commentaires déposés reprennent les mots clés de la télévision locale : "pluralisme", "information de proximité", "communication visuelle", "promotion de la culture", "créativité", "droit à s'exprimer", "diversité culturelle", "richesses locales"...
BIP TV interviewe depuis ses difficultés les acteurs du territoire pour leur demander ce que représente la chaîne à leurs yeux. Ces acteurs parlent de la "valorisation" de leurs actions de manière "dynamique" grâce aux images, du traitement des "petites actions" qui font la vie en région.
Extraits :
Témoignages de soutien à Bip TV n°5 - 24/01/2013 par biptv
Le budget de BIP Tv avoisine les 1,2 million d'euros. La perte s'élèves à 335.000 € (Le Conseil général a baissé sa subvention de 135000 € et la Communauté d'agglomération castelroussine (Cac) a mis un terme à son financement de 200.000 €)
Orphelins de leur télévision locale depuis la disparition de TV 10 et Angers 7, les habitants de Maine et Loire découvriront le 21 février à 19h Angers Télé. Ambitions : couvrir l'actualité angevine et valoriser talents et initiatives du territoire.
"Depuis la fin d'Angers 7 en 2010, Angers était privée d'un tel média populaire qui permet de valoriser les initiatives locales. Cela ne pouvait plus durer d'autant qu'Angers n'a jamais été dotée d'une rédaction locale de France 3", explique sur le site de la ville d'Angers Jean-Claude Bachelot, le président de la société d'économie mixte qui porte le projet.
La ville d'Angers, qui soutient la chaîne, explique que son lancement répond à une forte demande des acteurs culturels, sportifs et économiques. On retrouve à son capital, outre la Ville d'Angers, la communauté Angers Loire Métropole, les clubs sportifs pros et des entreprises angevines comme La Boucherie ou Le Grenier à pain.
Programme phare d'Angers Télé : à 19h, une heure composée d'un journal en plateau de vingt minutes avec un invité, suivi de la météo puis d'une grande émission thématique de quarante minutes. Des soirées thématiques : le lundi sera consacré au sport, le mardi il sera question d'économie, le mercredi de vie associative, le jeudi de foot et le vendredi, de culture et de sorties week-end.
La télévision ira au devant des habitants. "Deux fois par mois, nous proposerons également une émission itinérante d'une heure trente présentée à partir d'un quartier d'Angers ou d'une commune de l'agglomération", précise Olivier Hamon le directeur, sur le site de la ville d'Angers.
Angers Télé sera accessible en hertzien sur la TNT, sur le réseau câblé Numéricable, et u cours de l'année sur les ADSL.
Voir le plateau d'Angers Télé filmé par Angers Infos :
D!CI TV sera diffusée sur le canal 30 de la TNT. Elle entend être la télévision locale des Alpes du Sud.
Dans le cadre de l’appel à candidatures lancé par le CSA pour l’édition d’une télévision locale dans la zone de Gap (Hautes-Alpes) , le Conseil a sélectionné la candidature de la société D!CI, pour le projet D!CI TV.
Gap et la télé locale, c'est une longue histoire. La première expérience remonte à 1992. Une première expérience avait été réalisée à Micropolis à Gap. Le projet est porté par un groupe qui compte également une radio (D!CI Radio) et un site web (dici.fm) qui approche déjà le million de pages vues. L'objectif : "créer un groupe de média miroir de notre territoire dans toutes ces dimensions et en particulier l'image".
D!CI TV travaillera en partenariat avec les télévisions locales limitrophes : LCM, TLP, TV8 Mont Blanc, TéléGrenoble...
Le projet sera présenté le 14 février à 18 h à Gap.
Le tribunal de commerce de Melun a ouvert une procédure de redressement judiciaire à l'encontre de TV Sud 77. La chaîne émet dans la région de Meaux en Seine et Marne (Ile de France).
Cette décision fait suite à la situation de cessation de paiement que connaît l'entreprise, pour laquelle travaillent six salariés. Une nouvelle audience est prévue le 16 janvier pour étudier les moyens de poursuivre l'activité durant la période d'observation fixée à six mois, renouvelable une fois. (Source Le Parisien)
La diffusion de France Ô en TNT nationale a libéré une place sur le multiplex R1 en Ile de France. Le CSA envisage de lancer un appel aux candidatures pour l’exploitation d’une télévision régionale. Une consultation débute, elle s'échève fin janvier avec à la clé enfin une vrai TV régionale pour le Grand Paris ?
Par le passé, les sages avaient autorisé sept services locaux de télévision hertzienne terrestre : trois à temps plein et quatre en temps partagé sur un multiplex régional dédié. C'était en 2008. Depuis cette date, certains projets dit "régionaux" ont connu des destins contrariés.
Cap 24, lancée par le groupe Hersant qui proposait une chaîne résolument régionale avec actu locale et débats, a été rachetée par le groupe d'Alain Weill pour être transformée en Tv économique : BFM Business Paris.
Quant à NRJ Paris, qui après avoir couvert un temps l'actualité régionale, elle a révisé ses ambitions et s'est recentrée sur le coeur de métier du groupe : le people. NRJ Paris recycle aujourd'hui les émissions de NRJ 12 ("Tellement People", "Star Académy", "Tellement Fashion") et diffuse les séries maison très éloignées de la vie francilienne comme "Hollywood Girls" ou des série made USA (StarGate...)
Reste IDF1, qui se présente comme une chaîne familiale de divertissement et de proximité, et propose dixit son site web des "séries françaises cultes, les meilleures télénovelas".
Enfin, reste quatre chaînes diffusées en temps partagé. D'abord Demain TV qui a connu des difficultés. Après avoir déposé son bilan, la chaîne de l'emploi a été rachetée pour renaître sous un autre format. Trois autres chaînes sont diffusées en temps partagé : Télé Bocal, Banlieues du Monde et Cinaps.
Le CSA a agréé la modification de capital de la société A.Télé, éditrice de la chaîne Alsace 20. La société Aquatique Show International est désormais le nouvel actionnaire de référence
La répartition du capital de la société éditrice est désormais la suivante : - Aquatique Show International – 75,68 % - Union des coopérateurs d’Alsace – 10,14 % - Caisse d’épargne et de prévoyance d’Alsace – 10,14 % - MBA Consultants – 2,03 % - IFMO – 0,67 % - HDR Communications – 0,67 % - Stacco – 0,67 %.