"Hersant Média est-il en train de se désengager de la télévision locale après y avoir massivement investi ?". La question est posée par Libération dans son édition de jeudi. Non, répond le Groupe Hersan Média (GHM) : "on y va seulement si c’est viable"
Le quotidien renvient sur le retrait de TéléAlsace et d’Orléans TV. La première va disparaître du PAF alsacien : GHM ayant perdu dans la course à la TNT face à Alsatic TV, le groupe ne voit pas de rentabilité sur le câble. A Orléans, Hersant se retire du tour de table.
"Souvent envisagée comme une nouvelle source de revenus pour les
quotidiens de presse régionale, la télé locale semble ne pas tenir
toutes ses promesses", écrit Libération qui a interrogé les acteurs des dossiers TéléAlsace.
Dans le cas d'Orléans TV, Libé laisse entrevoir un désaccord de fond avec les actionnaires. Montré du doigt, la stratégie de syndication des programmes. Ainsi Serge Bidault, le directeur général d'Orélans TV déclare : «Tous les actionnaires
s’opposaient à la volonté de Hersant d’imposer des programmes comme le
télé-achat, Anne Roumanoff ou Au théâtre ce soir. Après ce départ, on y
voit plus clair.»
Chez Hersant, on explique : «Nous sommes pour la survie des médias de proximité, insiste un cadre
du groupe, Mais avec des grilles et un ensemble de contenus communs.»
C'est donc un recentrage qu'opère le groupe pour ce concentrer sur les chaînes où il a la main et sur les appels à candidature du CSA sur d'autres territoires, comme la région PACA. «On peut comprendre que pour le groupe, qui est le seul à se lancer à
cette échelle dans les télés locales, il fallait faire des arbitrages»,
réagit, dans l'article de Libé, un ancien cadre de TéléAlsace.
Lire l'article ici.
Et sur le cas de chacune des deux télévisions locales, voir les post produits par les journalistes de Libération Stragsbourg et Orléans.
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