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Angers 7 en sursis... dans l'attente d'un repreneur

La télévision locale d'Angers échappe à la liquidation judiciaire. Le tribunal de commerce a accepté, à la demande de Sipa-Ouest-France, de prononcer la mise en redressement judiciaire d'Angers 7 avec une période d'observation de 6 mois. Les salariés préparent un projet de reprise.

 Selon Ouest France, il existerait deux projets de reprise. L'un est porté par la société TV Loco (lire précédent post) et l'autre par les salariés d'Angers 7. Ces derniers, très actifs, ont monté une pétition en ligne et créé une page Facebook. L'équipe veut croire en ses chances. « Nous avons trois semaines pour monter un projet viable », confie à Ouest France Marion Normand, déléguée du personnel.

Les salariés comptent beaucoup sur la Ville d'Angers, également actionnaire à 34 % de la chaîne via une société d'économie mixte. La municipalité ne ferme pas la porte. Angers fait savoir qu'elle limiterait toute nouvelle participation financière à 500 000 €, mais a déjà refusé de s'associer à un projet de reprise de 10 salariés porté par TV Loco. Un projet que l'adjoint au maire, Jean-Claude Bachelot, estime « non viable économiquement » (source Ouest France).

   

SPECIAL CRISE 5
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Angers 7 va déposer le bilan

Accablée par une perte totale de 2 millions d'euros sur trois ans, la télévision locale d'Angers dépose son bilan. Les recettes pub n'ont jamais suivi. Les salariés misent sur des repreneurs pour poursuivre l'aventure.

 "En dépit de l'excellente audience de la chaîne, les recettes publicitaires ont été en effet très inférieures aux prévisions", explique le président d'Angers 7, Antoine de Tarlé, dans un communiqué. 

La situation financière de la société ne permettait pas de poursuivre son activité et "aucun des actionnaires ne désirait prolonger une exploitation qui s'est soldée en trois ans par une perte totale de plus de deux millions d'euros". 

Outre la ville d'Angers (34 %) et Sipa-Ouest France (34%) , le reste des parts du capital de la chaîne se divise entre la Caisse d'épargne et de prévoyance des Pays de la Loire (10,67%), la Caisse régionale de Crédit Agricole des Pays de la Loire (10,67%) et le Crédit mutuel d'Anjou (10,66%).  

Le dépôt de bilan auprès du tribunal de commerce d'Angers sera effectif le 21 avril. L'espoir pour les quinze salariés, dont six journalistes, résident sur une reprise de l'activité. L'équipe aimerait que la ville d'Angers joue un rôle. Côté privé, les sociétés Demain TV (chaîne de l'emploi) et TV Loco pourraient faire des propositions de reprise. 

  

REPORTAGE FRANCE 3 sur la situation d'ANGERS 7
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TLM reprise par son directeur avec des investisseurs lyonnais

L'historique télévision locale lyonnaise est reprise par des investisseurs lyonnais réunis par son directeur Jean-Pierre Vacher.

 Le Progrès va céder sa participation majoritaire (60%) dans TLM à Jean-Pierre Vacher et aux entrepreneurs lyonnais qui l’ont rejoint autour du projet "TLM 2015." 

Rejetées donc les propositions de L’Olympique Lyonnais et Bernard Krief Consulting, candidats à la reprise.

Le projet "TLM 2015" était soutenu par l’ensemble du personnel. Le blog de Libération Lyon a révélé les nom de la douzaine d’entrepreneurs. "On retrouve quelques grandes familles lyonnaises, comme Mérieux ou Pelen ; une vedette du sport en rupture de ban avec Canal +, Gilles Moretton ; ou encore l'éditeur Fernand Galula, qui s'était illustré voilà quelques années en lançant l'hebdomadaire Tribune de Lyon, repris lui aussi en son temps, mais contre le gré du fondateur, par ses salariés. Avec Bruno Rousset, qui lui avait repris Lyon Capitale, cela fait au moins deux industriels présents dans le tour de table qui ont déjà montré aux journalistes lyonnais que l'indépendance restait un combat..."

Libé Lyon qui révèle que sera créée prochainement la holding SPTL, Société de participation dans la télévision lyonnaise, qui deviendra l’actionnaire majoritaire de TLM. Les nouveaux investisseurs débourseront également 2 millions d’euros. Le projet prévoit une chaîne d’informations de proximité en continu. .  

Inquiétude des salariés de Cap 24 et Orléans TV

La reprise des deux chaînes par Concord Télécom (filiale du groupe Bernard Krief Consulting) se passe mal, selon Libération qui livre des témoignages de personnels inquiets dans l'attente de leurs salaires.
 

Les employés de Cap 24, une des chaînes locales de la TNT Ile-de-France, et d'Orléans TV redoutent un dépôt de bilan après des retards de paiement dans leurs salaires. Les deux télés avait été cédées par le groupe Hersant.

source : Libération

Télévisions locales : Le modèle public-privé devient la référence

Didier Bailleux consultant et TLSP viennent de livrer une étude instructive sur l'économie des télévisions locales hertziennes. Cette étude, réalisée auprès des 30 chaînes, présente le modèle de financement mixte comme "le modèle de référence".

la situation des chaînes locales s’améliore. "Le baromètre révèle qu’une majorité d’entre elles ont su augmenter leurs revenus et contenir, voire diminuer, leurs charges d’exploitation améliorant d’autant leurs résultats", explique l'étude. Ainsi, en 2009, 8 chaînes étaient à l’équilibre d’exploitation.

Autre enseignement : le modèle de financement mixte devient le modèle de référence. "Si le bilan reste contrasté, les modèles économiques des différentes chaînes ont tendance à se rapprocher avec des charges d’exploitation plus contenues et des financements publics accrus, confirmant ainsi le développement du modèle d’économie mixte associant revenus publicitaires et financements publics".

Et l'étude ce constater : "L’implication financière des collectivités territoriales dans la télévision locale permet aux chaînes de maintenir des niveaux de productions locales importants (conditions de succès) et souvent d’apporter un soutien aux filières de production régionales".

DB Consultant et TLSP constatent aussi que "le développement en 2009 de synergies entre les chaînes d’une même région doit être compris comme un moyen pour les télévisions locales de consolider leurs positions. Elles permettent à la fois des enrichissements de leurs offres de programmes, des baisses de certaines de leurs charges d’exploitation et des optimisations de leurs revenus publicitaires régionaux. Ainsi se dessine une organisation régionale de la télévision locale mais avec une structuration plutôt remontante, où les chaînes en sont les acteurs directs".

Télécharger ici l'étude : L’étude économique des chaînes locales-mars 2010

Ouest France veut se désengager d'Angers 7

Un choix "compte tenu de ses pertes considérables", explique à l'AFP le président d'Angers 7 Antoine de Tarlé. Ouest France détient 34% de la télévision locale. En août, le groupe avait déposé le bilan de Nantes 7.

Selon la ville d'Angers, le déficit annuel d'Angers 7 - qui emploie une quinzaine de personnes - est d'environ 1 million d'euros.

La ville d'Angers, qui détient une minorité de blocage dans Angers 7, demande à Ouest France de continuer à soutenir la chaîne "tant qu'un repreneur garantissant son fonctionnement n'aura pas été trouvé".

Un conseil d'administration d'Angers 7 aura lieu le 19 janvier.

Télé Sud-Vendée victime des frais techniques de la TNT

La télévision locale cessera son activité le 18 mai. Des résultats Médiamétrie la plaçaient pourtant en tête des télés locales françaises en terme d'audience.

« Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a décidé de regrouper toutes les chaînes locales de la zone sur un multiplexe. Cette installation génère des frais techniques que nous ne pouvons pas supporter. On doit multiplier quasiment par deux notre budget annuel », explique à Ouest France Régis Reveillé, gérant de Télé Sud-Vendée qui dirige aussi la télévision locale de Cholet.

TSV, qui est une société anonyme, emploie cinq salariés.La direction envisage de transformer la chaîne locale en société de production.

Source : Ouest France

Orléans TV repris par Concord Telecom, filiale du groupe BKC

Après Cap 24, à Paris, le groupe Krief confirme son intérêt pour les télévisions locales avec la reprise d'Orléans TV qui avait été placée en redressement judiciaire le 10 novembre.

C'est la société Concord Télécom, filiale du groupe Bernard Krief Consulting (BKC), qui reprend la chaîne locale d'Orléans. Le tribunal de commerce d'Orléans a autorisé, mercredi 16 décembre, la cession pour un euro symbolique avec reprise des dix salariés.

Orléans TV avait été créée en mars 2007 par le groupe Hersant qui s'en était retiré en juillet 2008, la cédant à des actionnaires composés principalement d'institutionnels (Caisse d'Epargne, Crédit Agricole) et d'un pôle presse régional (La République du Centre, la Nouvelle République du Centre-Ouest).

Nantes 7 confiée à télénantes

Le tribunal de commerce a confié le 25 novembre la reprise de Nantes 7 à un consortium mené par la chaîne associative Télénantes, qui partage depuis 2004 le même canal que la télévision privée.

Les deux chaînes devraient conserver leur identité propre au moins jusqu'en 2014, date d'échéance des conventions passées avec le CSA. Des modifications devraient néanmoins intervenir sur les programmes en septembre.

Seize des trente salariés de Nantes 7 devraient être conservés.

Krief intéressé par Orléans TV selon Libé

Le groupe de télécoms serait intéressé via Concord à reprendre la télévision locale en liquidation, selon Libération.

Orléans TV en redressement judiciaire

Orléans TV a été placée mardi en redressement judiciaire avec une période d'observation allant jusqu'au 16 décembre, date de la prochaine audience du tribunal.

Orléans TV, qui emploie onze salariés, avait déposé son bilan vendredi. Les actionnaires ont renoncé à injecter de nouveaux fonds dans la chaîne locale créée voici deux ans. Selon l'AFP, la décision a été prise  "en l'absence de perspectives de chiffre d'affaires et face à des pertes qui devraient dépasser un million d'euros pour la seule année 2009"

Orléans TV a été lancée en mars 2007 par le groupe Hersant avant d'être cédée en juillet 2008 à un pool d'actionnaires institutionnels (Caisse d'Epargne, Crédit Agricole) et un pôle presse régional (La République du Centre, la Nouvelle République du Centre Ouest).

Les salariés s'étaient mis en grève en octobre pour dénoncer des "conditions de travail (qui) n'ont eu de cesse de se dégrader" depuis le mois d'août date d'arrivée de la nouvelle direction (lire leur communiqué ici).

Reprise de Nantes 7 : le tribunal reporte sa décision

Le tribunal de commerce de Nantes a reporté sa décision au 18 novembre pour examiner une nouvelle offre plus avantageuse socialement, ont indiqué les salariés. 

Le tribunal de commerce devait décider mercredi de la reprise de la télévision locale Nantes 7 par la chaîne associative Télénantes,

L'offre de Télénantes prévoit la reprise de 16 salariés sur les 30 actuellement employés à Nantes 7 et dans sa régie publicitaire. La dernière offre, soutenue par plusieurs salariés, prévoit la reprise de 20 employés avec des salariés actionnaires à 36% de l'entreprise. 

Le reste des parts serait réparti entre cinq investisseurs privés, tous spécialisés dans le domaine des nouvelles technologies et du multimédia, avec le projet de faire une chaîne d'information locale en continu, disponible en "plurimédia": sur la TNT, internet mais aussi tous autres supports multimédia (téléphones portables etc...). 

Source : Télésalatellite