TVlocales

Débat mercredi 30 août à Biarritz sur la syndication

Les Rencontres Médias & Proximité, qui se déroulent les 29 et 30 août 2007 à Biarritz, s’ouvrent aux télés locales avec cette question : « La syndication publicitaire et éditoriale : chance ou menace pour les télévisions locales ? »

Le débat s’engagera, sous la houlette de Jean Michel Lobry, Président Directeur Général de NEPTV, entre Catherine Dubourg Président Directeur Général de TV7 Bordeaux, Cédric Gérard Directeur Général de TLR Régies Associées, Michel Cellier, Directeur Général de Nantes 7 et Jean-Luc Nelle, Directeur de TV Rennes 35, Président de TLSP.

Morbihan : TSB toujours sur les rangs

Dans le Morbihan, deux fréquences (Vannes et Lorient) seront à pourvoir dans la foulée de la consultation lancée par le CSA. Déjà sur les rangs : le projet TSB pour Télévision sud Bretagne.

Le projet TSB avait obtenu une autorisation temporaire en 2005. Faute d’avoir pu boucler son financement la chaîne, qui devait couvrir le triangle Vannes-Lorient-Pontivy (450000 habitants), n’a jamais vu le jour (le Conseil général n’ayant pas suivi). En cette rentrée 2007, TSB reste d’actualité. Les porteurs du projet vont répondre à la consultation du CSA et ils ne renoncent pas à convaincre les collectivités locales.

+ d’info : Le Mensuel du Golf du Morbihan 

Hersant Média également 1er opérateur de télés locales

Hersant Média, qui s’est renforcé mi-août en presse locale avec l’acquisition du pôle sud du groupe Lagardère, compte aussi 7 télés locales.

Le Groupe Hersant Média (GHM), détenu à 22 % par Philippe Hersant (le fils de Robert décédé en 1996) a acquis pour 160 millions d’euros les quotidiens régionaux du sud de la France du groupe Lagardère. A savoir : La Provence, Nice-Matin, Corse-Matin, Var-Matin et le gratuit Marseille Plus.

Le groupe Hersant possède déjà 31 titres de presse quotidienne, parmi lesquels Paris-Normandie, les deux titres du Havre, en Normandie, l’Union-l’Ardennais de Reims et l’Aisne nouvelle, en Champagne-Ardenne, et 6 titres outre-mer, 16 hebdomadaires régionaux sur la côte Atlantique et en Normandie. A quoi s’ajoute le pôle presse gratuite, avec le groupe Comareg éditant les titres ParuVendu, distribué dans 260 villes.

C’est moins connu : GHM est un acteur important en télé locale avec Canal 32, à Troyes, Télé Grenoble, Paris Cap’, Télé Alsace et des participations dans Orléans TV (37,8 %), Cityzen TV, à Hérouville-Saint-Clair et Caen, et Télé Miroir, à Nîmes. Une présence relativement récente. Le Groupe Hersant Media est devenu le premier opérateur français de télévision locale à travers sa filiale Antennes Locales fondée en 2002 par Jacques Rosselin (ex Courrier International et CanalWeb qui a quitté le groupe en mars 2007). GMH détient 51 % d’Antennes locales. Au premier trimestre 2008, GHM lancera Côté Seine, une "chaîne de proximité et de service", qui a remporté en juin l’un des quatre canaux TNT attribués en Ile-de-France par le CSA.

Le groupe Hersant Média croit en l’avenir des télés locales sur le modèle espagol. Voir l’interview vidéo accordée à LCI par Frédéric Audiard, président du Directoire Groupe Hersant Media, à l’occasion du lancement de la chaîne parisienne Paris Cap’ en 2006. Pour voir l’ITW vidéo Cliquez ici.

Une webtv locale pour les Ch’ti

Une expérience intéressante va voir le jour sur le web à la rentrée : une télé locale thématique. Angle d’attaque : l’identité ch’ti, la culture des habitants de la région Nord-Pas-de-Calais.

A l’heure où les porteurs de projets ne rêvent que de TNT, l’agence Sioux basée à Lille croit au développement de l’info locale sur le net à condition de proposer un contenu thématique bien identifié. Le 1^er septembre, Emmanuel Debuyck  et ses équipes lancent Chtivie. « On s’est dit qu’il n’existait rien sur le Nord de fédérateur ». La webTv, forte de cinq personnes, proposera des reportages quotidiens. Pas de JT, des pastilles thématiques : culture, sport, gastronomie, ch’ti attitude…

Chtivie n’est pas destinée à devenir une télé locale. « Ce serait prétentieux de vouloir aller sur la TNT. Et aujourd’hui, avec des programmes courts, on peut toucher autant de monde sur le web et ça coûte moins cher. C’est une télé que l’on peut regarder n’importe quand  »

Le projet repose sur trois pistes de financement : la vente de reportages (aux collectivités locales notamment), la commercialisation de bannières et la filiation avec des produits régionaux.

Des teasers sont visibles sur le site de Chtivie.