46 salariés sont concernés. La direction de la chaîne a annoncé lors d'un comité d'entreprise un projet de "cessation d'activité" des cinq bureaux régionaux. Le site Ecrans de Libération évoque notamment une concurrence avec les locales.
« Un CE prévu le 12 novembre pourrait acter la fin des journaux locaux, qui continuent pour l'instant », a déclaré à l'AFP Alain Vigier, délégué SNJ-CGT de M6 qui souhaite que les bureaux locaux poursuivent leur activité. "Nous allons proposer des solutions alternatives», a-t-il déclaré.
Pour le site Ecran édité par Libération, "la direction de l’ancienne « petite chaîne qui monte » a décidé pour 2009 de jouer dans la cour des grands, préférant un vrai journal de 20 heures, fabriqué à Paris, avec un présentateur".
Mais, Ecran affirme que ce n'est pas la raison officielle avancée par la direction de M6 (qui n’a pas souhaité répondre à Libération) pour justifier la suppression des Six Minutes. "Dans un document interne remis aux salariés, la direction évoque pêle-mêle la concurrence de plus en plus forte des autres médias d’info locale, le coût des décrochages, mais aussi, et surtout, les futures modifications de la grille lorsque, en janvier, le service public n’aura plus de pub après 20 heures. Débarrassée du tunnel de pubs d’après journal, France Télévisions commencera en effet ses programmes dès 20h35. Les chaînes privées vont devoir s’aligner. Or, 20h35, c’est justement l’heure des Six Minutes. Ça tombe mal".
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