TVlocales

Près de 956 700 téléspectateurs par jour pour les chaînes locales

Aujourd’hui en France, plus de 19 millions de personnes (19 359 100) habitent sur le bassin de diffusion d’une chaîne de télévision locale, qu’elle soit diffusée via le canal hertzien (analogique et/ou numérique), par le câble ou l’Adsl.

Dans un contexte de foisonnement de l’offre de chaînes, les chaînes locales comptent quotidiennement près d’un million de téléspectateurs (956 700). Ces téléspectateurs passent en moyenne 31 minutes par jour sur une chaîne locale

Dans le cadre du développement des chaînes locales, Médiamétrie annonce la disponibilité des premiers résultats annuels de « TV Locales », l’étude d’audience de référence de la télévision au niveau régional. Cette étude permet aux chaînes locales de disposer d’indicateurs de notoriété et de puissance favorisant le développement de leurs ressources publicitaires. Pour cette première sortie annuelle de résultats (Septembre 2008 - Juin 2009), l’étude « TV Locales » donne les performances de 39 chaînes locales*.

L’étude « TV Locales » de Médiamétrie  est  réalisée tout au long de l’année de Septembre à Juin. Elle fournit aux chaînes locales des indicateurs précis sur leur zone de diffusion concernant :

la notoriété
l’initialisation de la chaîne (c’est à dire les individus recevant la chaine)
les habitudes d’écoute
l’audience 7 derniers jours
l’audience cumulée
le quart d’heure moyen
la durée d’écoute
la part d’audience

Les résultats de l’étude « TV Locales » sont disponibles pour les chaînes souscriptrices deux fois par an : en Janvier et en Juillet.

Enquête effectuée par téléphone auprès d’un échantillon représentatif (environ 25 000 individus) de la population âgée de 15 ans et plus, équipés TV et habitant la zone de diffusion de la chaîne (zone d’étude délimitée selon une liste de communes définie par la chaîne). Terrain d’enquête s’appuyant depuis Septembre 2008 sur l’étude de cadrage TV « 37 500 » complétée par des sur-échantillons régionaux.                                                                                                

*Liste des chaînes concernées par l’étude :
24 chaînes hertziennes en régions : 7L Montpellier ; Angers 7 ; Canal 15 ; Canal 32 ; Cityzen TV ; Clermont 1ère ; LCM ; Le Mans TV ; Nantes 7 ; Orléans TV ; Télénantes ; Télé Miroir ; TéléGrenoble ;Télé Sud Vendée ; TL7 ; TLM ;TLP ; TLT ; TV7 Bordeaux ; TV8 Mont-Blanc ; TVPI ; TV Rennes 35 ; TV Tours ; TV Vendée
5 chaînes en Ile de France : NRJ Paris ; Cap 24 ; Demain TV IDF ; IDF1 ; Télif
10 chaînes câblées : TV FIL 78 ; Téléssonne ; Canal Cholet ; ASTV ; Canal Maritima ; Normandie TV ; TV8 Moselle Est ; Images plus ; Mosaïk ; Cristal TV

Le calendrier officiel d'extinction de l'analogique

Le Comité stratégique pour le numérique (CSN), présidé par le Premier ministre , a officialisé mercredi le calendrier d'extinction de la télévision analogique en France. Extinction définitive pour tout le monde avant le 30 novembre 2011. Démarrage avec l'Alsace le 2 février 2010.

- 2 février 2010: Alsace

- 9 mars 2010: Basse-Normandie

- 18 mai 2010: Pays de la Loire

- 8 juin 2010: Bretagne

- 28 septembre 2010: Lorraine et Champagne-Ardenne

- 19 octobre 2010: Poitou-Charentes et Centre

- novembre 2010: Franche-Comté et Bourgogne

- 7 décembre 2010: Nord

- Premier semestre 2011: Picardie et Haute-Normandie, Ile-de-France, Aquitaine et Limousin, Auvergne, Côte d'Azur et Corse, Rhône.

- Second semestre 2011 (avant le 30 novembre): Provence, Alpes, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon.

Pour l'outre-mer, le calendrier d'extinction n'est pas fixé, mais la date-limite reste au 30 novembre 2011. A noter que la TNT restera en effet inaccessible sur 5% du territoire, où le satellite devra prendre le relais.

NRJ Paris toujours n°1 en Ile-de-France

Une nouvelle étude médiamétrie (janvier-juin) place NRJ Paris en tête des télévisions régionales en Ile-de-France avec 1 millions de téléspectateurs de plus de 15 ans par semaine.

Plus de 130000 des plus de 15 ans regardent quotidiennement NRJ Paris.

La TNT porte ses fruits à Rennes

Les patrons de télévisions locales trouveront dans les derniers résultats d'audience de TV Rennes motifs à soulagement : la diffusion en TNT a eu un réel effet sur la notoriété et l'image de la chaîne bretonne. Reste toujours pour les locales à trouver le bon modèle économique, mais l'intérêt confirmé des téléspectateurs locaux est rassurant.

Voilà une étude qui dans la morosité ambiante regonfle le moral des pros-télés locales dans un flot de mauvaises nouvelles (précédents posts)

"La chaîne à trouvé sa place dans le paysage, constate le consultant Didier Bailleux, listant les points positifs de l'étude TMO : "progression des audiences, pénétration forte de la chaîne presque un habitant sur deux pouvant la recevoir est  téléspectateur, soit 350 000 téléspecteurs, une pénétration de 8 % sur l'ensemble de la population qui ont regardé la chaîne la veille...."

Le nombre de téléspectateurs a progressé au global  de + 34% entre 2008 et 2009, pour dépasser le seuil  des 300 000 téléspectateurs (dont 55 000 téléspectateurs chaque jour). On remarquera que les 35-49 ans représentent, avec 45%,  le gros des téléspecteurs assidus de la chaîne.

Autre progression constatée : en semaine, comme le WE : la part des téléspectateurs regardant la chaine plus de 30 mn est passée de 19% à 31% entre 2008 et 2009.

Les téléspectateurs regardent à 32% TV Rennes moins de 15 minutes, 23 % entre 15 et 29 minutes et à 30 % entre 30 et 60 min et 15% + d'une 1 heure.

L’audience se construit principalement sur l’access prime time (pour la moitié des téléspectateurs de la veille)  et sur la 1ère partie de soirée (pour un 1/4 des téléspectateurs de la veille). A savoir entre 18h et 20h45 (53 % des téléspectateurs)

"L'information n'est pas l'unique motivation pour le téléspectateur. Le choix d'un format semi généraliste local est payant", note Didier Bailleu : plus 7 points pour les téléspectateurs ayant une durée d'écoute à 60'. La tranche 21 / 22 H 30 est la deuxième tranche horaire la plus regardée aprés le 18/20 h 00.

Le tribunal de commerce valide le plan de continuation de TLT

Télé Toulouse, en redressement judiciaire depuis le 18 novembre 2008 à la suite d'un dépôt de bilan, sort de la période d'observation. Un plan qui devrait sauver la chaîne mais ne se fait pas sans licenciements.

L'équipe de la télévision locale va passer 36 permanents à 22. Le plan de continuation prévoit la suppression de 14 emplois, dont sept journalistes, les CDD ne sont pas renouvelés.

Il est aussi question l'externalisation de la régie publicitaire de la chaîne qui sera reprise par l'Occitane de publicité, filiale du groupe de presse La Dépêche du Midi.

"Ce plan est vu comme une régression, car il faut repenser TLT en tout petit", regrette le délégué du personnel SNJ de TLT .

A noter que l'actionnaire historique, Lagardère se retire. Des locaux font leur entrée dans le capital : le Stade Toulousain et le TFC à hauteur de 9 % chacun.

Nantes7 cherche 1 M€ pour sa survie

Après TLT et LCM, c'est au tour de Nantes 7 d'être confrontée à des difficultés financières qui mettent en péril son avenir et celui de ses 34 salariés.

20 minutes révélait ce mercredi que trois candidats ont annoncé mardi leur intention de racheter Nantes 7, lors d'un conseil d'administration de la télévision locale présenté comme "crucial" par le quotidien.

Le gratuit est visiblement bien informé car le groupe Sipa Ouest-France, par ailleurs actionnaire à 50 % de 20 Minutes France, ne souhaitait plus y injecter le million d'euros nécessaire à sa survie. Nantes 7 avait été acquise en décembre 2005, lors du rachat de Presse Océan et du pôle Ouest de la Socpresse,  alors que la châine locale était "sous la menace d'un dépôt de bilan", rappelle 20 minutes qui a interviewé des acteurs locaux sur l'avenir de Nantes7.

Selon l'AFP, les trois candidats intéressés sont le Football club de Nantes, Télénantes (qui partage le canal de diffusion avec Nantes 7) et la société Télévista. Ils ont jusqu'au 30 juillet pour déposer une offre, pour une réponse attendue à la fin du mois d'août.

Jean-Pierre Foucault quitte la présidence de LCM

L' animateur de TF1 était président du conseil d'administration de La Chaîne Marseille (LCM), qui vient de connaître sa première grève. Jean-Pierre Foucault explique qu'il faut à la télévision locale, en proie à des difficultés économiques, un président "disponible chaque jour".

Son amour pour Marseille, sa ville, l'avait conduit à prendre la tête de LCM dès sa création en 2005. Aujourd'hui, l'animateur de TF1 préfère céder sa place considérant qu'il faut un capitaine toujours à bord par mauvais  temps : "J'ai pensé, que seul un nouveau Président et Directeur Général, Monsieur Jean Ticory (l'actuellement directeur général), présent en permanence à Marseille, disponible chaque jour, pourra au mieux gérer la situation, et ainsi mener à bien les négociations en cours."

Mardi dernier, inquiets du devenir de leur chaîne locale, les 40 employés de LCM étaient en grève (précédent post). Jean-Pierre Foucault déclare, dans un communiqué repris par la Provence, comprendre leur inquiétude : ""la situation économique de notre entreprise fait que, légitimement, les personnels se posent des questions sur le devenir de celle-ci et de leurs emplois."

La Traviatta sur TL7

La télévision locale de la Loire diffuse ce vendredi 3 juillet à 21h40 l'opéra de Giuseppe Verdi.

La diffusion de cet opéra sera précédée de la présentation d'un documentaire sur les coulisses de l'évènement, qui se déroule à l'Opéra National de Lyon. (source : zoom42.fr)