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Le tribunal de commerce valide le plan de continuation de TLT

Télé Toulouse, en redressement judiciaire depuis le 18 novembre 2008 à la suite d'un dépôt de bilan, sort de la période d'observation. Un plan qui devrait sauver la chaîne mais ne se fait pas sans licenciements.

L'équipe de la télévision locale va passer 36 permanents à 22. Le plan de continuation prévoit la suppression de 14 emplois, dont sept journalistes, les CDD ne sont pas renouvelés.

Il est aussi question l'externalisation de la régie publicitaire de la chaîne qui sera reprise par l'Occitane de publicité, filiale du groupe de presse La Dépêche du Midi.

"Ce plan est vu comme une régression, car il faut repenser TLT en tout petit", regrette le délégué du personnel SNJ de TLT .

A noter que l'actionnaire historique, Lagardère se retire. Des locaux font leur entrée dans le capital : le Stade Toulousain et le TFC à hauteur de 9 % chacun.

Nantes7 cherche 1 M€ pour sa survie

Après TLT et LCM, c'est au tour de Nantes 7 d'être confrontée à des difficultés financières qui mettent en péril son avenir et celui de ses 34 salariés.

20 minutes révélait ce mercredi que trois candidats ont annoncé mardi leur intention de racheter Nantes 7, lors d'un conseil d'administration de la télévision locale présenté comme "crucial" par le quotidien.

Le gratuit est visiblement bien informé car le groupe Sipa Ouest-France, par ailleurs actionnaire à 50 % de 20 Minutes France, ne souhaitait plus y injecter le million d'euros nécessaire à sa survie. Nantes 7 avait été acquise en décembre 2005, lors du rachat de Presse Océan et du pôle Ouest de la Socpresse,  alors que la châine locale était "sous la menace d'un dépôt de bilan", rappelle 20 minutes qui a interviewé des acteurs locaux sur l'avenir de Nantes7.

Selon l'AFP, les trois candidats intéressés sont le Football club de Nantes, Télénantes (qui partage le canal de diffusion avec Nantes 7) et la société Télévista. Ils ont jusqu'au 30 juillet pour déposer une offre, pour une réponse attendue à la fin du mois d'août.

Jean-Pierre Foucault quitte la présidence de LCM

L' animateur de TF1 était président du conseil d'administration de La Chaîne Marseille (LCM), qui vient de connaître sa première grève. Jean-Pierre Foucault explique qu'il faut à la télévision locale, en proie à des difficultés économiques, un président "disponible chaque jour".

Son amour pour Marseille, sa ville, l'avait conduit à prendre la tête de LCM dès sa création en 2005. Aujourd'hui, l'animateur de TF1 préfère céder sa place considérant qu'il faut un capitaine toujours à bord par mauvais  temps : "J'ai pensé, que seul un nouveau Président et Directeur Général, Monsieur Jean Ticory (l'actuellement directeur général), présent en permanence à Marseille, disponible chaque jour, pourra au mieux gérer la situation, et ainsi mener à bien les négociations en cours."

Mardi dernier, inquiets du devenir de leur chaîne locale, les 40 employés de LCM étaient en grève (précédent post). Jean-Pierre Foucault déclare, dans un communiqué repris par la Provence, comprendre leur inquiétude : ""la situation économique de notre entreprise fait que, légitimement, les personnels se posent des questions sur le devenir de celle-ci et de leurs emplois."