TVlocales

Alsace 20 à vendre ! Ses salariés intéressés

A l'occasion de l'annonce des résultats du groupe Crédit Mutuel, son président Michel Lucas a indiqué vouloir se séparer de la chaîne TNT locale aujourd'hui déficitaire. Les salariés sont sur les rangs pour racheter leur télé.

La chaîne, qui repose sur un partenariat public-privé, reste déficitaire. Elle est notamment soutenue financièrement par le Conseil régional d'Alsace, les conseils généraux du Haut-Rhin et du Bas-Rhin, et la Communauté urbaine de Strasbourg. 

Premiers à avoir fait acte de candidature après avoir appris la vente d'Alsace 20, les salariés de la chaîne. Son directeur Olivier Hahn a confirmé à Rue89 Strasbourg l’existence d’un projet de reprise : « Il nous a fallu tout ce temps depuis notre création en 2009 pour parvenir à une équipe stable et à un modèle économique valide. Ce serait dommage de l’abandonner maintenant ! Actuellement, 300 000 alsaciens nous regardent au moins une fois chaque semaine et cette audience est en progression mécanique, au fur et à mesure des migrations des télévisions sur le numérique. Par ailleurs, nous ne perdons pas beaucoup d’argent : 300 000€ sur un budget annuel de 1,8 million d’euros. L’équilibre est à portée de main. Donc, on compte bien être sur les rangs pour racheter la chaîne à Michel Lucas puisqu’il veut la vendre, mais une fin d’Alsace20 n’est absolument pas à l’ordre du jour. »

Orléans aura une nouvelle télévision locale

Le CSA va lancer prochainement un appel aux candidatures pour la réattribution de la fréquence utilisée par la défunte Orléans TV.

En novembre dernier, le CSA avait lancé une consultation pour savoir s'il était opportun de relancer une télévision locale sur Orléans. Les sages ont reçu trois réponses. 

Si l'un des contributeurs recommande de privilégier plutôt l’extension d’une télévision déjà diffusée dans une zone limitrophe et se propose de bâtir un projet en collaboration avec une télévision locale hertzienne d’une ville voisine, les deux autres contributeurs souhaitent une féquence limitée.

Ils ont chiffré les ressources publicitaires mobilisables pour l’édition d’une télévision locale dans la zone d’Orléans à 400 k€ ou 500 k€ la première année, pour atteindre 800 à 850 k€ à terme. L’un d’eux évalue le budget de fonctionnement à 600 k€ pour la première année.

Compte tenu de ces éléments, le Conseil lancera prochainement un appel aux candidatures pour l’exploitation d’une télévision locale diffusée par voie hertzienne terrestre dans l’agglomération d’Orléans.

Conformément à la préoccupation exprimée par un contributeur, le CSA pourrait envisager que cet appel soit ouvert aux éditeurs d’un nouveau service de télévision locale mais également aux éditeurs de services de télévision locale déjà autorisés dans une zone géographique limitrophe dès lors que leur programmation comporterait des décrochages spécifiques à l’agglomération orléanaise. A suivre...

Le CSA met TV 77 en demeure d'émettre

La mise en demeure du CSA concerne la télévision locale sur la zone de Meaux. TV77 est aussi épinglée pour ne pas avoir encore émis sur Provins alors que l'autorisation lui a été accordée voici un an.

Le CSA a constaté que la société TV 77, autorisée le 9 juin 2009 à exploiter sa chaîne locale dans la zone de Meaux, a cessé toute diffusion de ses programmes, selon des constats établis entre le 16 décembre 2011 et le 4 janvier 2012. Il a mis en demeure la société d’assurer cette diffusion conformément aux conditions prévues dans son autorisation du 9 juin 2009.

D’autre part, la société TV 77, autorisée le 18 janvier 2011 à exploiter une chaîne locale du même nom dans la zone de Provins, n’ayant pas commencé l’exploitation effective du service dans un délai de 6 mois à compter du 15 juin 2011, le Conseil a constaté la caducité de l’autorisation.

 

Caducité de l'autorisation d'émettre sur Alençon

La société LMTV Orne, autorisée le 18 janvier 2011 à exploiter une chaîne locale dans la zone d’Alençon, n’ayant pas commencé l’exploitation effective du service dans un délai de 6 mois à compter du 11 juillet 2011, le CSA a constaté la caducité de son autorisation.