TVlocales

Images Plus devient Vosges Télévision Images Plus

La télévision d'Epinal élargit sa diffusion aux Vosges à l'occasion de ses 20 ans et change de nom. Depuis le 21 mai 2010, Images Plus a pris le nom de "Vosges Télévision Images Plus".

La chaîne locale du câble  est désormais diffusée, via la TNT, sur 50% du département des Vosges et sur l’ensemble de la Lorraine par l’ADSL dans l'attente du basculement sur le tout numérique dans l’est de la France d’ici le 28 septembre prochain.

Son directeur se montre optimiste à un moment où les télévisions locales privées rencontrent de grandes difficultés. Dominique Renauld défend le modèle d'une télé locale de service public. Le Conseil général des Vosges est devenu actionnaire majoritaire de Vosges télévision Images plus. “Les études démontrent que, contrairement à une idée reçue, la télévision locale se porte de mieux en mieux”, déclare le directeur de la télé d'Epinal qui est financée par des collectivités locales.

Le directeur général du CSA, Olivier Japiot, salue des "émissions vraiment ancrées localement qui permettent aux vosgiens de se reconnaître"

Vosges télévision Images plus est dotée d’un budget annuel d’1,5 million d’euros et emploie 24 salariés.

Angers 7 en sursis... dans l'attente d'un repreneur

La télévision locale d'Angers échappe à la liquidation judiciaire. Le tribunal de commerce a accepté, à la demande de Sipa-Ouest-France, de prononcer la mise en redressement judiciaire d'Angers 7 avec une période d'observation de 6 mois. Les salariés préparent un projet de reprise.

 Selon Ouest France, il existerait deux projets de reprise. L'un est porté par la société TV Loco (lire précédent post) et l'autre par les salariés d'Angers 7. Ces derniers, très actifs, ont monté une pétition en ligne et créé une page Facebook. L'équipe veut croire en ses chances. « Nous avons trois semaines pour monter un projet viable », confie à Ouest France Marion Normand, déléguée du personnel.

Les salariés comptent beaucoup sur la Ville d'Angers, également actionnaire à 34 % de la chaîne via une société d'économie mixte. La municipalité ne ferme pas la porte. Angers fait savoir qu'elle limiterait toute nouvelle participation financière à 500 000 €, mais a déjà refusé de s'associer à un projet de reprise de 10 salariés porté par TV Loco. Un projet que l'adjoint au maire, Jean-Claude Bachelot, estime « non viable économiquement » (source Ouest France).

   

SPECIAL CRISE 5
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Ouest France veut se désengager d'Angers 7

Un choix "compte tenu de ses pertes considérables", explique à l'AFP le président d'Angers 7 Antoine de Tarlé. Ouest France détient 34% de la télévision locale. En août, le groupe avait déposé le bilan de Nantes 7.

Selon la ville d'Angers, le déficit annuel d'Angers 7 - qui emploie une quinzaine de personnes - est d'environ 1 million d'euros.

La ville d'Angers, qui détient une minorité de blocage dans Angers 7, demande à Ouest France de continuer à soutenir la chaîne "tant qu'un repreneur garantissant son fonctionnement n'aura pas été trouvé".

Un conseil d'administration d'Angers 7 aura lieu le 19 janvier.

Débat sur la syndication de programmes à l’échelle régionale ou nationale

Dans le cadre de la 5é édition de TRIP 2009 - Territoires et Réseaux d’Initiative Publique - consacré à la montée vers le très haut débit, l’Avicca organise une conférence sur les télévisions locales le mardi 17 novembre après-midi à l'Institut Pasteur à Paris.

Télévisions locales : syndications régionales, nationales et développement local
14h00 - 15h30
Les syndications nationales de programmes assureront-elles la survie des télévisions locales ou signeront-elles leur mort programmée ? Comment mobiliser l’échelon régional ou départemental pour inscrire les télévisions dans une identité plus large et structurer des échanges qui ont du sens ? Quelle économie pour les chaînes locales entre la publicité locale, nationale et les ressources publiques ?

Intervenants :

Elisabeth CLEMENT, Présidente de TéléNantes
Christophe DI POMPEO, Président de la  SEM Télés Nord-Pas-de-Calais, Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais
Dominique RENAULD, Directeur Images Plus Epinal
Sylvie ROBERT, Vice-présidente chargée de la Culture, Conseil Régional de Bretagne

Couverture TNT : quels rôles pour l’Etat, les chaînes et les collectivités ?                                                                                                                       
16h00 - 17h15            
Les obligations de couverture en hertzien terrestre sont plus faibles en numérique qu’en analogique. Le satellite prendra-t-il le relais ou les collectivités devront-elles intervenir ? Les aides individuelles pour passer au numérique visent-elles la bonne population, sont-elles suffisantes ? Quelles formes d’accompagnement, autres que financières, peuvent prendre les interventions des collectivités ? Les chaînes locales doivent-elles rester sur le multiplex R1 ou s’autonomiser ?  L’évolution des modes de consommation de l’audiovisuel (téléchargement, interactivité, 3D...) et la convergence ne doivent-elles pas pousser les collectivités à rechercher des solutions de plus long terme que la TNT ?
Intervenants :
Fayçal DAOUADJI, Porte-parole - GIP France Télé Numérique
Alain MEAR, Membre du Collège - CSA
Jean-Luc NELLE, Président de la SAS Télévisions Locales Associées

L’ Avicca regroupe 178 adhérents soit 50 Villes, 50 Communautés urbaines ou d’agglomérations, 17 syndicats de communes, 43 structures départementales et 18 régionales, soit 57.500.000 d’habitants

+ d'info : http://www.avicca.org

Les chaînes Wéo et Grand Lille TV autorisées

À la suite de l’appel à candidatures lancé le 19 février 2008 pour la zone de Lille, le Conseil a délivré une autorisation à la chaîne Wéo La Télé du Nord-Pas-de-Calais, qui diffuse depuis l’émetteur de Lille-Bouvigny, ainsi qu’à la chaîne Grand Lille TV, qui diffuse depuis l’émetteur de Lille-Lambersart.

Téléssonne : canal dédié sur Orange... et bientôt Free et Neuf

La chaîne câblée Téléssonne - déjà reçue par 400000 personnes - vient d'annoncer son entrée sur l'ADSL et compte fidéliser ainsi près de 200 000 téléspectateurs supplémentaires.

Pour ses 20 ans qu'elle fête cette année, la chaîne de l'Essonne s'offre un beau cadeau : elle élargit sa diffusion. Après le câble essonnien, une présence sur la chaîne régionale francilienne Télif et un partenariat éditorial avec NRJ Paris sur la TNT, Télessonne est disponible depuis vendredi sur le canal 241 d'Orange, dans l'offre de base sans supplément.

Concrètement, tout abonné essonnien à Orange disposant d'une Live box ou tout foyer éligible recevra désormais automatiquement Télessonne sur son poste de télévision.

S'en suivra courant février, la reprise de la chaîne sur les 2 autres opérateurs : Free et Neuf. "Cette démarche traduit sa volonté d'être présente sur tous les modes de diffusion et a pour finalité l'obtention d'une fréquence TNT pour 2010", explique Télessonne.

Le développement de chaîne s'est accéléré en 2004, avec l'entrée du Conseil Général à son capital et s'est traduit en septembre 2007 par la refonte de ses programmes.

Site web Telessonne

TL7 sur la TNT le 1er décembre

La télévision locale de la Loire TL7 sera diffusée sur la TNT stéphanoise. Une montée numérique qui peut lui permettre de tripler son audience.

TL7 sera disponible sur le canal 50 de la TNT et couvrira un bassin de diffusion d’un peu plus de 200.000 à 600.000 téléspectateurs.

La SAEM TL7 est représentée à plus de 64% par des structures publiques dont Saint-Etienne Métropole (principal financeur à hauteur de 360000 euros).

+ d'info : Le Progrès

Picardie : une télé en ligne avant un projet TNT

Une nouvelle région s'engage dans la tv locale. Dès ce 14 novembre, Télé Val de Nièvre diffusera des sujets réalisés par et pour les habitants. Financés par la Région, ces programmes préfigurent la future télévision régionale picarde.

En mai 2008, le Conseil régional de Picardie a adressé une contribution au Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA).

L'enjeu ? Fédérer diverses initiatives de collectivités et d'associations afin de développer des télévisions locales en Picardie avec une diffusion élargie sur la Télévision Numérique Terrestre( TNT).

"Les objectifs majeurs de ce projet sont de garantir la diversité des expressions, de développer la citoyenneté et de favoriser le renforcement du lien social dans les territoires de Picardie, explique la région Picardie. La télévision participative, qui associe les habitants à la définition et à la réalisation des contenus, sera l'un des principaux vecteurs de cette ambition".

Sans attendre l'attribution d'une fréquence de la TNT, par le CSA, la Région a décidé de se doter, avant la fin 2008, d'une télévision en ligne. Elle proposera à la demande et avec une plus grande lisibilité, les programmes vidéos qu'elle produit mais aussi ceux de ses partenaires.

C'est donc dans ce cadre qu'est envisagée une préfiguration d'émissions de télévision participative : à partir du 14 novembre prochain, Télé Val de Nièvre proposera pendant 6 semaines des programmes réalisés par et pour les habitants.

Après appel d'offres, c'est l'E.U.R.L. Carmen Productions, filiale économique de l'association CARMEN, par ailleurs partenaire du projet de télévision régionale, qui a été retenue pour mettre en oeuvre ce projet.
Ces émissions seront diffusées en public ainsi que sur le site web du Conseil régional : www.picardie.fr

Télé Val de Nièvre
Diffusion publique tous les vendredis à partir de 19h :

14 novembre à Berteaucourt-les-dames
«C'est quoi cette vallée ?»

21 novembre à Saint-Ouen
«On s'perd de vue»

28 novembre à Pernois
«Participer pour mieux résister»

5 décembre au collège de Flixecourt
«Demain les jeunes !»

12 décembre à Domart en Ponthieu
«Enracinés, déracinés»

19 décembre à Flixecourt
«Quel avenir pour cette vallée ?»

TLT : préavis de grève et risque de dépôt de bilan

Les salariés de Télé Toulouse (TLT) ont voté vendredi la grève contre un plan social (voir précédent post). Et, selon l'AFP, le conseil d'administration a discuté d'un dépôt de bilan.

"Une décision sur un éventuel dépôt de bilan devrait avoir lieu dans deux semaines, a-t-on appris auprès de la mairie de Toulouse, actionnaire à hauteur de 20% et du directeur général Franck Demay", indique l'AFP.

 "Vendredi matin la majorité du CA souhaitait déposer immédiatement le bilan, le maire a refusé de lâcher TLT, et les parties ont ajourné toute décision à quinze jours", a rapporté à l'AFP la porte-parole du maire de Toulouse.

Les actionnaires industriels (1) ne seraient pas tombés d'accord sur le plan social, présenté par le nouveau directeur général, jugé insuffisant. Il était question de ramener le nombre de salariés de 49 (équivalents temps plein) à 31, et le nombre de journalistes en CDI tombant de 18 à 9 et celui des pigistes de 5 à 1.

La chaîne a, par ailleurs, besoin d'argent frais, environ 3 millions d'euros d'ici fin 2009, "faute de quoi la chaîne fermera ses portes", indique son nouveau directeur général. Les pertes 2008 devraient atteindre 1,6 million d'euros pour un chiffre d'affaires de 3,5 millions.

Les syndicats de personnel, inquiets, souhaitent que le conseil général de Haute-Garonne (PS) prenne une participation significative dans TLT, notamment les 14% de Sud Communication qui, selon eux, serait vendeur, car "les chaînes locales ne sont viables qu'avec le soutien des collectivités locales", a précisé à l'AFP une syndicaliste.

Lire la dépêche dans son intégralité ICI ou sur La Tribune de Genève

(1) les actionnaires industriels : le groupe Lagardère, la Dépêche du Midi, la Caisse d'Epargne régionale (20% chacun) et Sud Communication (groupe Pierre Fabre, 14%)

Le projet du groupe Voix du Nord préselectionné

Le CSA a retenu le projet du groupe Voix du Nord pour la future chaîne de télévision régionale qui émettra sur la TNT à partir de l'émetteur de Bouvigny. Le dossier était présenté sous le nom de « Grand-Place ». Le projet a pour originalité de présenter un partenariat public-privé avec le conseil régional

"Il reste à ses promoteurs à rédiger avec le CSA une convention qui fixe les engagements éditoriaux et économiques de la future chaîne pour que la présélection se transforme en agrément définitif", explique La Voix du Nord dans un article paru ce jour.

La grille de programmes se construira autour des axes « Informer, distraire, échanger, vivre avec la région»

Dans un premier temps, la chaîne diffusera deux heures de programmes « frais » chaque jour. Elle recrutera une vingtaine de personnes et compte lancer prochainement un casting pour détecter de nouveaux talents à partir du site www.jinventematele.com.

"Pour la seconde fréquence disponible, limitée à la métropole lilloise à partir de l'émetteur de Lambersart, le CSA a présélectionné le dossier « Grand Lille TV » qui fait le pari de monter une chaîne d'information en continu, indique la Voix du Nord. Ce dossier est porté par Bruno Lecluse, à l'origine de Télé Melody, et Michel Seydoux, le président du LOSC". •

+ d'info ICI

Demain.TV IDF lance deux nouveaux magazines sur l’Ile-de-France

Demain.TV IDF, diffusée sur le canal 21 de la TNT en Ile-de-France, enrichit sa grille de deux nouveaux magazines franciliens qui invitent les Franciliens à découvrir leur région et leurs élus : Heureux élus ! et De ville en ville...

Heureux élus !
Dans « Heureux élus ! », magazine hebdomadaire de 60 minutes, Annabel Lecouffe et Jérôme Caltran reçoivent un élu francilien pour évoquer sa commune, son département ou la région Ile-de-France.
Atouts économiques, patrimoine culturel, produits gastronomiques…"tout ce qui fait la richesse de sa « terre d’élection » est présenté, explique Demain TV IDF. Ce magazine est aussi l’opportunité pour les téléspectateurs franciliens d’en savoir un peu plus sur la face cachée des élus qui pilotent les collectivités locales d’Ile-de-France".
Première : Le 7 novembre 2008 à 19h30, avec Jean-Yves Le Bouillonnec, Député du Val de Marne, Maire de Cachan.
A venir : Philippe Juvin, Vice-président du Conseil général des Hauts-de-Seine et Maire de la Garenne Colombes et Vincent Capo-Canellas, Maire du Bourget, Conseiller Général de Seine-Saint-Denis.

De ville en ville…
« De ville en ville… » est le magazine mensuel de la ville en mouvement. Une heure d’images qui nous font découvrir les mutations en cours dans les villes d’Ile-de-France, que ce soit dans les domaines économique, culturel ou environnemental…
Un tour d’Ile-de-France qui démarre à Suresnes, Evry, Pantin, Nogent-sur-Marne. Un rendez-vous à ne pas manquer pour comprendre l’Ile de France d’aujourd’hui et de demain.
Rendez-vous à partir du 28 novembre 2008

L'Ile-de-France vote son dispositif en faveur des télévisions locales

La délibération a été votée jeudi 16 octobre. "La Région a décidé de soutenir les médias audiovisuels, souvent précaires financièrement, qui contribuent à créer du lien social sur son territoire", expliquent les services du conseil régional d'Ile-de-France.

Le dispositif s’applique à des médias dont le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) considère, dans une loi de septembre 1986, qu’ils accomplissent une «mission de communication sociale de proximité». "Des médias qui, à ce titre, favorisent l’expression des différents courants socioculturels, mais aussi le développement local, la protection de l’environnement ou encore la lutte contre l’exclusion", précise la région.

Sont potentiellement concernées 28 radios associatives (des radios de proximité, communautaires, culturelles ou scolaires, pouvant bénéficier d’une subvention de l’État) et 14 télévisions locales, dont 7 associatives (des chaînes communautaires, généralistes de service public, de proximité, éducatives et culturelles). Toutes ont un point commun : moins de 20 % de leurs ressources proviennent de la publicité.

Concernant les télévisions (en particulier celles du réseau Télif), la Région est prête à cofinancer leurs matériels de production et de diffusion. Une chaîne peut recevoir jusqu’à 25.000 euros par an dans ce cadre.

Une aide spéciale est par ailleurs prévue pour les quatre chaînes qui se partagent le canal 21 de la TNT francilienne depuis mars 2008 (BDM (Banlieues du monde) TV, Cinaps TV, Télé Bocal et Demain TV IDF). Visant à favoriser leur structuration et la mutualisation de leurs coûts de diffusion, elle est plafonnée à 100.000 euros par an si elle bénéficie aux quatre simultanément, et à 25.000 euros si elle concerne une chaîne seulement.