TVlocales

TLM, TéléGrenoble, TV 8 Mont Blanc et TL7 diffuseront les débats de la région Rhône-Alpes

Les quatre chaînes diffuseront la fin des séances d’assemblée plénière composée des “Questions d’actualité” et de deux débats thématiques. Pour la première fois, une région recourt aux moyens mutualisés de quatre chaînes locales.

TLM (Télé Lyon Métropole), Télé Grenoble, TV 8 Mont Blanc et TL7 (Loire/Saint-Etienne) succèdent à France 3 Régions qui n’a pas souhaité renouveler l’accord de diffusion avec la région. “On couvre malgré tout près de la moitié du territoire rhônalpin et pour conforter notre audience nous avons intégré le principe des débats qui seront multidiffusés” indique Cédric Le Déaut, directeur de la communication de la région à la Gazette des communes.

Les Questions d’actualité, d’une durée de 52 minutes, comprendront quinze questions posées à l’exécutif régional par les représentants des sept formations politiques régionales. Elles seront suivies des deux débats de 26 minutes avec quatre élus (deux de la majorité et deux de l’opposition) enregistrés dans les conditions du direct.

La première émission aura lieu le 26 septembre, avec deux débats prévus sur l’éducation/formation et les personnes handicapées. L’accord de diffusion entre la région et les quatre chaînes portent sur huit séances pour un budget de 226.000 euros.

Les propositions de l'Avicca pour une économie numérique sur tout le territoire

Dans le cadre des Assises du numérique, l’Avicca a remis les 10 propositions de la plate-forme commune avec l’AMF, l’ADF et l’ARF au Secrétaire d’Etat chargé de la Prospective, de l’Evaluation des politiques publiques et du Développement de l’économie numérique.

L’Avicca a également remis une contribution spécifique au Plan de développement de l’économie numérique, par rapport aux 27 pistes de travail.

La principale remarque porte sur l’absence de financement et de péréquation territoriale pour le passage indispensable au très haut débit en dehors des zones denses. L’essentiel du territoire ne peut être exclu durablement des nouveaux réseaux de communication : ce serait forcément au détriment de l’économie numérique. Si l’Etat ne peut dégager de nouvelles dépenses, si les collectivités sont invitées à restreindre les leurs, ne convient-il pas de réexaminer l’affectation d’une taxe sur les opérateurs ? Le rapport du Sénat au sujet de la LME pointe bien le problème.

L’Avicca a également demandé une meilleure articulation des politiques de l’audiovisuel et des communications électroniques, pour ne pas rééditer l’échec du Plan câble avec le très haut débit et la haute définition. Il ne faut pas gâcher les fréquences hertziennes, et il faut déverrouiller l’accès des services, audiovisuels et autres, aux réseaux.

L’Avicca a aussi formulé des propositions pour favoriser l’accès aux usages, en explorant la piste des services collectifs dans les immeubles sociaux par exemple, ou en appuyant le maillage du territoire par des EPN par l’amélioration de leur économie (accès aux budgets de la formation, aux crédits pour les politiques territoriales, etc.)

>>> la contribution de l’Avicca aux "Assises du numérique": http://www.avicca.org/IMG/pdf/08_07_THD_ConsultBessonRepAvicca.pdf

« L'avenir est beaucoup dans le soutien des collectivités locales »

C'est l'analyse de Pierre Musso, professeur de sciences de l'information et de la communication à Rennes 2, qui intervient ce mercredi à l'occasion d'une journée de réflexion autour de l'audiovisuel local au Conseil régional de Bretagne.

Dans un entretien accordé à rennes-infhonet, ce professeur de sciences de l'information revient notamment sur le retard pris par la France notamment par rapport à ses voisins européens et en particulier l'Italie qui dénombre 600 télévisions locales. "En France, l'info de proximité est délivrée surtout par la presse quotidienne régionale (PQR), particulièrement dans le grand ouest", remarque l'enseignant.

A la question, la télévision locale est-elle un média d'avenir, Pierre Musso se montre prudent du fait des difficultés de financement rencontrés par ces chaînes : "Il y a deux ou trois ans, j'aurais répondu oui du fait de l'ouverture des marchés publicitaires à la grande distribution. Mais le marché actuel est plutôt stagnant. L'avenir est beaucoup dans le soutien des collectivités locales. Lorsqu'elles veulent s'investir, il y a des possibilités. Il peut donc s'agir soit d'un modèle d'intégration dans des groupes, afin de fédérer et trouver des financements grâce à des régies publicitaires puissantes, c'est la stratégie de Ouest-France, soit d'une formule où les collectivités ont un rôle à jouer. On peut aussi cumuler les deux, c'est le cas de TV Toulouse, par exemple".

A lire en intégralité sur Rennes Infhonet

Les conséquences du rachat par TV Vendée de 70 % des parts de Télé 102

Ouest France explique ce matin ce que changera le rachat par TV Vendée, la télévision du Conseil général, de la télévision locale des Sables-d’Olonne.

Les 30 % restants reviennent à Guy Barrier, fondateur de Télé 102, et ses deux fils. « Les deux entreprises continuent d’exister. Nous allons ajouter des programmes départementaux aux reportages locaux  », confie à Ouest France Denis Griffon, directeur général de TV Vendée (la télévision locale du conseil général, financée à 80% par le Département).

À partir du 1er juin, des programmes de TV Vendée vont s'ajouter aux reportages locaux de Télé 102.

« Le canal reste le même. Les deux entreprises continuent à exister. Nous allons intégrer une partie départementale au programme local. Avec une diffusion de deux à trois heures en boucle chaque jour », explique Denis Griffon, directeur général de TV Vendée.

Lire l'article de Ouest France

Hersant candidat avec les CCI sur la Champagne-Ardenne

Hersant souhaiterait boucler le tour de table de «Cap Champagne Ardenne» avec des entreprises locales, selon l'hebdo économique régional Matot-Braine. La CCI de Reims monte au capital à hauteur de 10 %.

Le Groupe Hersant Média (GHM) propose aux sociétés 20 % du capital social de la SAS (2M€) qu'il contrôle à 42,5 % via Cap Télé Groupe et l’Ardennais. «Nous cherchons des partenaires à 1%, soit des participations de 20000 € », a déclaré Guy Philippe, directeur du développement du groupe dirigé par Philippe Hersant. C'est l’hebdomadaire économique régional Matot-Braine de Champagne-Ardenne qui nous l'apprend. Et d'expliquer que GHM propose "des conditions généreuses à cette entrée : présence au conseil de surveillance, possibilité de sortie au bout de 5 ans avec récupération de la mise de départ, engagement des autres associés à supporter seul les éventuels déficits d’exploitation". Des actionnaires profiteront d'une remise de 50 % sur les tarifs pub 2008.

La CCi de Reims à 10 %
Les Chambres de commerce et d'industrie (CCi) de Châlons et Charleville-Mézières sont entrées au capital à hauteur de 2,5 % chacune. La CCi de Reims a pris 10 % pour peser dans les décisions du Conseil de Surveillance. La Caisse d'Epargne est également actionnaire.

Deux autres projets en piste
Si elle obtenait le feu vert du CSA, «Cap Champagne Ardenne» pourrait démarrer avec un budger d’1,5M€. Deux autres projets sont en piste : «Coeur de Champagne» et «C2A TV», deux dossiers montés par des acteurs locaux. L'appel à candidature sur Reims-Mézières a été lancé le 15 janvier 2008.

Champagne FM à vendre
Par ailleurs l'hebdo économique local nous apprend que GHM contraint par la loi à ne pas être présent sur les trois créneaux de la presse écrite, de la radio et de la télévision, préfère garder ses titres locaux et vendra donc  «Champagne FM» si son projet est retenu par le CSA. Une radio qui rapporte 450000 € par an au groupe selon le directeur du développement de GHM.

Lire l'article de l’hebdomadaire économique régional Matot-Braine sur ForumEco

Calais TV en danger

Calais TV a fini l'année 2007 avec une perte de 139 686 euros. Le maire de Calais cherche des partenaires

« Nous avons un sérieux problème... Nous avons reçu un courrier du commissaire aux comptes de la télévision locale qui nous indique que Calais TV a fini l'année 2007 avec une perte de 139 686 euros », réagit Natacha Bouchart maire UMP de Calais dans un article publié par Nord Littoral le 7 mai.
L’élu qui ne veut pas augmenter la participation de la ville cherche des partenaires. Parmi les pistes : la CCI, Eurotunnel, un groupe de presse. Calais Tv emploie dix salariés.

Source : Nord Littoral

Le conseil municipal de Dunkerque diffusé sur ID7

Grande première dans cette ville du Nord : lundi 28 avril, le conseil municipal a été retransmis en direct et en intégralité sur la chaine locale ID7.

"Je trouve cette idée excellente et innovante. Voici un nouveau moyen par lequel nous rapprochons, une fois de plus, la démocratie du citoyen", réagit Michel Delebarre, maire PS de Dunkerque. ID7 est un magazine diffusé sur le câble qui est réalisé par le service municipal de vidéo de Dunkerque. On peut aussi le découvrir ici sur le site web de la ville.

Le soutien timide des régions aux télévisions locales

Dans un article titré "Les régions soutiennent encore timidement le petit écran", paru le 24 avril, le quotidien Les Echos fait l'inventaire des initiatives régionales de la Corse à la Picardie en passant par les Pays de Loire. Et bientôt l'Ile-de-France.

Un article qui fait suite au soutien de taille apporté par le Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais à un projet en TNT. La collectivité a décidé de créer une SEM (lire précédent post).

La Corse soutient Via Stella (France 3) et Télé Paese
"C'est parce qu'elle avait fait du renforcement de la filière de production et donc du développement de la diffusion télévisuelle l'un des objectifs stratégiques de l'expansion de l'audiovisuel en Corse que la Collectivité territoriale corse (CTC) a soutenu le projet de France 3 Corse de se doter d'une chaîne numérique par satellite", rappelle Les Echos.
Cette chaîne a pour nom Via Stella (précédent post). La collectivité territoriale corse en est le plus important financeur (2,9 millions d'euros contre 1,65 million pour l'Etat et 450.000 pour France 3). La CTC soutient également Télé Paese, première chaîne de TV locale corse qui émet depuis novembre 2006 dans la région de Calvi, au travers d'une convention de partenariat de trois ans, prévoyant le versement d'une subvention annuelle d'exploitation (25.000 euros maximum), d'une subvention d'investissement (23.400 euros) et d'une aide à la création de 5 emplois en CDI.

Les Pays de Loire soutiennent Le Mans TV et Télénantes et les télés du Grand-Ouest
Le Conseil régional des Pays de la Loire participe au Groupement d'intérêt économique (GIE) Grand-Ouest, qui regroupe des chaînes locales de service public (Canal Cholet, Canal 15 La Roche sur Yon, Le Mand tv, Télénantes, TV Rennes 35 et Télé Sud Vendée). Un soutien financier qui prend la forme d'une subvention de 150.000 euros/an. A quoi s'ajoute un soutien à la production.

La Basse-Normandie avec Cityzen TV
La région Basse-Normandie  a signé une convention sur 2007-2009 portant sur 250.000 euros avec Cityzen TV (Caen).

La Picardie porterait un projet avec Demain TV
"Fin mai, la région Picardie présentera au CSA son dossier pour la création d'une chaîne régionale sur le réseau de la TNT, nous apprend Les Echos. Le conseil régional pourrait verser 1 million d'euros au capital de la future chaîne, conçue en partenariat avec Demain TV".

la région Ile-de-France étudie le financement de chaînes locales de la TNT
Autre information révélée par Les Echos dans son édition du 24 avril, "la région Ile-de-France étudie le déblocage d'une aide à 4 chaînes (Demain IDF, Télé Bocal, Banlieues du monde TV et Cinaps TV) réunies dans un montage associatif qui s'est vu attribuer un canal sur la TNT".
Le quotidien économique affirme que la région capitale "ne s'interdit pas non plus à l'avenir d'aider les 3 autres chaînes régionales privées de la TNT, mais sur les contenus".