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Dividende numérique : un supplément de fréquences hertziennes pour quoi faire ?

Enjeu de ce "dividende numérique" : un supplément de fréquences hertziennes. Tout est envisageable : davantage de chaînes de télé, la radio numérique... et les communications électroniques. 

C'est un dossier complexe et important qu'étudient actuellement les parlementaires. La fin de la télévision analogique terrestre, arrêtée au 30 novembre 2011, aura pour conséquence de libérer des fréquences dans la bande UHF et VHF. Cette ressource dégagée est appelée "dividende numérique". Aujourd'hui ces fréquences sont avant tout utilisées pour la télévision, la radio et militaires.

Comme l'explique le Journal du Net, dans un dossier très pédagogique, "il ne manque en effet pas d'usages possibles pour ces fréquences : enrichissement de l'offre de chaînes de télévision diffusées en numérique terrestre, élargissement de l'offre de chaînes numériques terrestres en haute définition, lancement de services complémentaires de radio en numérique élargissement de l'offre de télévision mobile (en complément également des services qui seront lancés sur les fréquences actuellement disponibles), mais aussi lancement de nouveaux réseaux de communications électroniques".

Dividende numérique : l'Avicca veut éviter la fracture numérique des territoires

 Les associations de collectivités ont été reçues par la Commission parlementaire du dividende numérique le 31 janvier 2008. Les collectivités locales, réunies au sein de l'Avicca (Association des villes et collectivités pour les communications électroniques et l'audiovisuel) ne veulent pas que l'on oublie le développement du territoire. L'enjeu pour l'Avicca  : intégrer les services de télécommunications pour une meilleure couverture du territoire, notamment dans les zones  rurales et à l'intérieur des bâtiments.

"La bande de fréquences libérée par l’extinction de la télévision analogique permet à la fois de longues portées et une bonne pénétration dans les bâtiments, ce qui en rend l’usage très important pour les services de communications électroniques en zone peu dense, explique dans un communiqué du 4 février Martial Gabillard , Président de l'Avicca. On sait que la facture pour éviter une fracture territoriale du très haut débit sera lourde. L’utilisation effective du dividende numérique permet de l’alléger, sans constituer une réponse suffisante et globale."

Reste que ce dividende n’est pas encore tombé dans l’escarcelle de l’aménagement du territoire, car de nombreuses limitations sont à lever.

Six propositions de l'Avicca

L’Avicca a remis aux parlementaires six propositions de décisions à prendre et d’études complémentaires à mener.

1. Elargir le dividende numérique
L’Avicca demande d’étudier comment élargir le dividende, sur tout ou partie du territoire national, compte tenu de la décision de la CMR (Conférence Mondiale des Radiocommunications), pour s’aligner sur les pays qui ont su le maximiser et pouvoir bénéficier des effets d’échelle industriels au niveau mondial.

2. Evaluer l’impact potentiel du dividende numérique
L’Avicca demande une étude prospective sur les capacités qui pourraient être offertes par l’utilisation du dividende numérique à l’horizon 2015.

3. Confirmer rapidement le choix d’utiliser la bande identifiée par la CMR
Aussi bien pour l’aménagement du territoire que pour des considérations industrielles, l’Avicca souhaite que le Premier ministre décide de l’utilisation de la bande identifiée par la CMR pour les services de communications électroniques.

4. Se coordonner avec les pays voisins
L’Avicca demande que la décision d’utilisation de la bande identifiée, au profit des services de communications électroniques, soit prise rapidement, afin d’entraîner les pays voisins.

5. Libérer effectivement la bande identifiée
L’Avicca demande de ne pas recourir massivement à l’hertzien pour la télévision haute définition.

6. Prendre toutes les mesures pour respecter le calendrier
L’Avicca demande de veiller au calendrier d’extinction de l’analogique, et de minimiser le recours aux fréquences comprises dans la bande identifiée pour la TNT.

La note complète remise à la Commission parlementaire est dispo ici

Paris doit voter 65000 euros à Cinaps TV

La mairie de Paris s'était jusqu'à présent montrée discrète sur le dossier des télévisions locales. Le conseil  doit apporter ce lundi un soutien financier à l'une des 7 chaînes autorisées à emettre en Ile-de-France au printemps. Paris soutien la télé associative Cinaps TV.

Le Conseil de Paris doit voter une subvention de fonctionnement de 65000 euros à la chaîne associative Cinaps télévision qui doit émettre avant la fin mars sur le canal 21 de la TNT en Ile-de-France avec les chaînes Demain IDF, BDM TV et Télé Bocal.

Paris assure ne pas vouloir « participer directement à un projet de télévision locale ». La municipalité souhaite devenir « un partenaire actif des futures chaînes »,en soutenant notamment « l’expression des associations parisiennes».

CINAPS Télévision, la chaîne de la culture et de la connaissance d’Ile de France

La chaîne a l’ambition a l’ambition de devenir  « une référence en matière de production audiovisuelle d’émissions cultivant la curiosité ». Au nombre des animateurs : Michel Jonasz ou encore Didier Lockwwod.

Dans la grille des programmes, une place importante sera donnée « à la parole de tous ceux qui chacun a leur manière innovent, inventent, imaginent, incarnent des chemins, des savoirs, des idées, des parcours, des approches, des actions qui répondent aux enjeux d’aujourd’hui et contribuent au bien commun ».

C’est ainsi que le téléspectateur découvrira à l’antenne des confrontations entre des écrivains, des essayistes, des universitaires, des créateurs, des artistes, des professionnels, des hommes politiques, des scientifiques, des entrepreneurs, des chercheurs, des personnalités.

Découvrir d’abord Cinaps Tv sur le web

JONAZ KLEIN Le TEMPS
envoyé par Cinaps_TV_BDL

IDF1 donne le ton déjà sur le web

En attendant le lancement en TNT avant la fin mars, le site web est en ligne avec une couleur très année 80.

On est accueilli sur le site par une musique qui n'est pas sans rappeler les tonalités des chansons de Dorothée ou des Musclés, les couleurs choisies (rose, bleu ciel…) renvoient aussi une impression de légèreté. Le site web d'IDF1 entend à l'oreille et au regard renvoyer une image consensuelle et familiale et  ça tombe bien, pour le côté familial, c'est son positionnement.. « Nous vous proposerons des idées pour toute la famille ! », peut-on lire sur le site.

Outre les programmes familiaux, l’antenne mettra en avant de l’info service, de l’aide à la vie quotidienne, des reportages et « des informations sur votre ville ».

Au programme : des séries, des jeux, des dessins animés, des magazines, et des émissions seront réalisées en duplex depuis l’une des villes de la région parisienne... sans oublier Dorothée.

Le site IDF1

TNT : accélération du déploiement en 2008

Dans un article paru dans l'humanité, le patron de TDF fait le point sur le calendrier 2008-2011.

Le territoire national est aujourd'hui couvert à plus de 85 %. Et la TNT « suscite une attente très forte des territoires non couverts, et la nécessité d’accélérer le déploiement pour porter cette couverture à plus de 95 % », déclare Michel Combes, président-directeur général de TDF.

Pour le président de TDF, « il est urgent de développer les décodeurs numériques et tout l’équipement nécessaire aux foyers afin d’avoir accès au numérique ».

Lire l'article de l'Humanité

Le Télégramme de Brest veut une télé régionale à l'ouest Bretagne

Le Télégramme va déposer en février un dossier au Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA).

Hubert Coudurier, directeur de l'information du quotidien régional, vise l'Ouest de la Bretagne (Finistère et Côtes d'Armor). Une télévision locale thématique puisqu'il est question d'un chaîne axée notamment sur le thème de la mer. Des banques régionales et Ouest France participeraient au capital, et Le Télégramme serait l'actionnaire majoritaire. Nom du projet : "Canal Ouest".
Le Télégramme est déjà familiarisé avec la télé locale, chaque jour il édite un JT sur son site web.

Record de télévisions locales dans l'est

On savait Alsace et Lorainne bien pourvues, la carte des chaînes locales publiée par l'Avicca ne fait que le confirmer. Merci le câble ! La palme revient au département de la Moselle avec 21 chaînes, selon le palmarès établi par Alsacenews.

TF1 Publicité régie d'IDF1

L'annonce a été réalisée le 28 janvier : TF1 Publicité commercialisera IDF1, la nouvelle chaîne gratuite de la TNT en Ile-de-France.

Le partenariat est destiné aux annonceurs nationaux "soucieux de développer leur pression publicitaire sur la région Ile-de-France. Les équipes de la régie de IDF1 assureront, quant à elles, la commercialisation auprès des annonceurs locaux."

TF1 Publicité conforte sa position sur le segment des chaînes de proximité, après la prise en régie des 30 chaînes locales membres du GIE TLA PUBLICITES.

"Dans le même temps, cet accord positionne d’emblée IDF1 comme un nouvel acteur de la TNT gratuite, tant auprès d’annonceurs locaux que nationaux", écrivent dans un communiqué les deux parties.


IDF veut séduire les familles

IDF1, retenue par le CSA en juin 2007 pour occuper l’un des quatre canaux de TNT en Ile-de-France, est un projet de chaîne de proximité et de divertissement généraliste et familiale. Son objectif : "séduire les familles d’Ile-de-France, soit plus de 11 millions de téléspectateurs potentiels".

Au programme : émissions de plateaux, fictions, animations, séries françaises ou étrangères, sans oublier un talk-show hebdomadaire composeront la grille des programmes. La grille sera également jalonnée de rendez-vous de proximité : information pratique locale, duplex depuis des plateaux itinérants au travers des différentes communes de l’Ile-de-France…

Le lancement de IDF1 marquera également le grand retour à la télévision de Dorothée, Ariane, Jacky et Patrick.

La chaîne est portée par Jean-Luc AZOULAY, Marc TESSIER et Michèle COTTA,. IDF1 est dirigée par Grégory SAMAK, Directeur Général, et se compose d’une équipe de 30 personnes, dont une douzaine d’animateurs, de chroniqueurs et de journalistes.

IDF1 sera diffusée à partir du premier trimestre 2008, sur le canal 22 de la TNT en Ile-de-France, ainsi que sur le câble et les réseaux ADSL.

Démantèlement de France 3 (suite...) : MédiaPart persiste et signe

Face aux démentis, "MediaPart maintient ses informations", déclare Gérard Desportes l'auteur de l'info qui a eu l'effet d'une bombe dans le petit monde de l'audiovisuel... où France 3 emploie pas moins de 1200 journalistes.

Dans le nouvel article qu'il publie, Gérard Desportes revient sur son enquête. Au sujet de l'avalanche de démentis, il évoque la conversation avec "un autre acteur très récent du dossier, un acteur direct", qui lui confirme que "cette piste est bonne". Et l'aurait mis en garde : "Rien ne doit sortir avant les municipales, vous serez démentis. Si vous voulez planter le dossier, il n’y a pas meilleur moyen que de le sortir maintenant".

Et le journaliste de MédiaPart d'inviter les internautes à écouter le podcast du « Grand jury RTL » de dimanche 27 janvier "pour s’apercevoir qu’Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, était beaucoup plus… affirmatif. Concernant France 3 et d’éventuelles marges de manœuvres (en clair, d’économies ou de réformes) sur les rédactions et les unités de production, « tout çà sera sur la table », affirmait-il. Car la question principale demeure posée au gouvernement : quels financements trouver pour compenser la suppression de la publicité sur les chaînes publiques ?"

Avec cette conclusion de Gérard Desportes : "Il est compréhensible que la direction de France 3 démente. Il l’est moins que l’Elysée, revenant sur les propos d’Henri Guaino, attende trois jours de voir comment le vent tourne pour apporter son démenti."

A lire l'article de Gérard Desportes sur MédiaPart

Télérama s'inquiète pour les tv locales

Revenant sur l'info de Média Part, Télérama pose la question de l'avenir des télévisions locales si le projet d'un démantèlement de France 3 Régions voyait le jour.

Le journaliste Richard Sénéjoux s'interroge sur Telerama.fr : "Rappelons que les groupes de PQR ont déjà beaucoup investi dans la télévision locale, donnant naissance à des chaînes telles que Télé Lyon Métropole (TLM), Télé Toulouse (TLT) ou TV7 Bordeaux. Au total, elles sont aujourd'hui plus d'une vingtaine dans l'Hexagone. Qu'adviendrait-il de ces antennes et de leurs équipes ? La Télévision numérique terrestre (TNT) doit également permettre à ces chaînes d'étendre leur rayonnement, un développement d'ailleurs stratégique car susceptible de les rapprocher de l'équilibre financier".

Lire l'article de Télérama

Démantèlement de France 3 (suite) : la PQR "demandeuse de rien"

Le directeur général du Syndicat de la presse quotidienne régionale (SPQR) Vincent de Bernardi, qui avait été cité dans l'article de MédiaPart, a affirmé lundi à l'AFP n'avoir été saisi d'aucun projet concernant un démantèlement de France 3. La PQR n'est "demandeuse de rien", a réagi M. Bernardi, affirmant que ce n'est pas à l'ordre du jour.

Démantèlement de France 3 : démenti de l'Elysée, inquiétude des syndicats maison

Un démenti qui vient s'ajouter à celui de la chaîne publique.   

Sur Europe 1 ce matin, la directrice de France 3, Geneviève Giard, a qualifié l'information de "hautement fantaisiste", précisant que l'idée de confier les informations régionales de France 3 à la PQR était "une vieille idée, évoquée il y a plus de 20 ans".

Un plus tard dans la matinée, c'était au tour du porte-parole de l'Elysée David Martinon de réagir : "Nous démentons catégoriquement" a-t-il affirmé à l'AFP.

Une réunion des syndicats de France 3 est prévue mardi. Le SNJ voit dans l'info de MediaPart "que l'annonce présidentielle de la fin de la publicité n'est que l'arbre qui cache la forêt de la réduction, à terme, du périmètre de l'audiovisuel public"

"Le coup est tout à fait possible, estime de son côté la CGT. Mais il n'a de sens que si France 3 est bradée, car les groupes de la PQR sont financièrement en grande difficulté".

Avec le hockey téléGrenoble a dû augmenter la capacité de son serveur

Le sport en direct, ça paie aussi en locale. Si téléGrenoble n'a pas en main de mesures d'audience, elle a cependant une petite idée de l'intérêt des téléspectateurs pour la diffusion de ses matchs de hockey (le dernier samedi). La chaîne augmente la capacité de son serveur pour répondre aux connexions sur son site. Questions à Jérémie Joubert, responsable Promotion - Communication de la télévision locale.

Vous retransemettez souvent des rencontres sportives ? Notamment de hockey ?

Jérémie Joubert : - téléGrenoble a été la première chaîne de télé locale à mettre en place des captations de matches de hockey professionnelles et furtives, intégrant des caméras motorisés commandées à distance, et une régie réduite.
Nos accords historiques avec les "Brûleurs de Loups" nous permettent de retransmettre chaque année quelques uns des meilleurs matches. Lorsque les réglementations le permettent, et que l'exclusivité des droits n'est pas vendue, nous essayons d'ouvrir des discussions pour soutenir d'autres clubs locaux à notre manière. Nous avons ainsi déjà diffusé par le passé des rencontres de tennis (Open de l'Isère, Trophée de la Ville de Grenoble), quelques matches de Rugby, et nous espérons poursuivre dans cette voie.

TVlocales : - C'est important en terme d'audience de diffuser ce type de programme ?

Jérémie Joubert : - Dès les premiers matches de Hockey, nous avons senti un réel attrait de nos téléspectateurs pour le sport. Les premiers soirs - et encore aujourd'hui - nous recevions en direct plusieurs centaines de SMS de gens qui nous regardaient à Grenoble ou en France grâce à la Freebox, et écrivaient pour supporter leur équipe, et nous remercier. Notre chaîne étant diffusée sur internet (www.telegrenoble.net), nos matches le sont aussi. Lors d'une soirée hockey en 2007, nous avons dû augmenter la capacité de notre serveur, car celui-ci avait mal supporté les connections simultanées de dizaines de milliers d'internautes !