TVlocales

Bolloré et Hersant Média concurrents sur la Côte d'Azur

Les deux groupes sont candidats à une fréquence locale de la TNT dans la zone de Nice, Menton, Saint-Raphaël, Cannes et Grasse.

Alors que le groupe Hersant Média s'est retiré de Paris (Cap 24) et Orléans, il s'est porté candidat sur la Côté d'Azur. GHM souhaite recentrer son activités "télévisions locales" là où il est propriétaire d'un journal. Bolloré est également déjà présent localement avec son gratuit Direct Nice Matin.

Le CSA a reçu trois candidature : Direct Azur, par la société Direct Azur, filiale du groupe Bolloré; Cap Méditerranée, par la société Cap Télé Groupe, filiale de Groupe Hersant Média et enfin TVSF, l’association Télévision Frontière portée par M. Rowland Abraham.

Nice Azur TV, une chaîne locale diffusée sur le câble, l'ADSL et Internet, n'a pas déposé de dossier.

Krief intéressé par Orléans TV selon Libé

Le groupe de télécoms serait intéressé via Concord à reprendre la télévision locale en liquidation, selon Libération.

Sélection du CSA pour la Martinique

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel, réuni en assemblée plénière le 10 novembre 2009, a sélectionné la candidature d’Antilles Télévision, chaîne généraliste de proximité, dans les zones de Fort-de-France, La Trinité, Rivière-Pilote et Morne-Rouge.

Dans la zone de Fort-de-France, le Conseil a également retenu la candidature de Zouk TV dont le programme à dominante musicale comporte des informations locales.

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel avait lancé, le 20 janvier 2009, un appel aux candidatures pour des services de télévision thématiques ou généralistes d’expression locale, à temps complet, diffusés en clair par voie analogique hertzienne terrestre dans le département de la Martinique.

Cinq candidatures ont été déclarées recevables.

Conformément aux termes du code général des collectivités territoriales, le Conseil régional de la Martinique a été consulté par le CSA sur ces candidatures.

Le Conseil entamera avec les candidats sélectionnés la conclusion d’une convention qui constitue un préalable nécessaire à l’autorisation.

Orléans TV en redressement judiciaire

Orléans TV a été placée mardi en redressement judiciaire avec une période d'observation allant jusqu'au 16 décembre, date de la prochaine audience du tribunal.

Orléans TV, qui emploie onze salariés, avait déposé son bilan vendredi. Les actionnaires ont renoncé à injecter de nouveaux fonds dans la chaîne locale créée voici deux ans. Selon l'AFP, la décision a été prise  "en l'absence de perspectives de chiffre d'affaires et face à des pertes qui devraient dépasser un million d'euros pour la seule année 2009"

Orléans TV a été lancée en mars 2007 par le groupe Hersant avant d'être cédée en juillet 2008 à un pool d'actionnaires institutionnels (Caisse d'Epargne, Crédit Agricole) et un pôle presse régional (La République du Centre, la Nouvelle République du Centre Ouest).

Les salariés s'étaient mis en grève en octobre pour dénoncer des "conditions de travail (qui) n'ont eu de cesse de se dégrader" depuis le mois d'août date d'arrivée de la nouvelle direction (lire leur communiqué ici).

Reprise de Nantes 7 : le tribunal reporte sa décision

Le tribunal de commerce de Nantes a reporté sa décision au 18 novembre pour examiner une nouvelle offre plus avantageuse socialement, ont indiqué les salariés. 

Le tribunal de commerce devait décider mercredi de la reprise de la télévision locale Nantes 7 par la chaîne associative Télénantes,

L'offre de Télénantes prévoit la reprise de 16 salariés sur les 30 actuellement employés à Nantes 7 et dans sa régie publicitaire. La dernière offre, soutenue par plusieurs salariés, prévoit la reprise de 20 employés avec des salariés actionnaires à 36% de l'entreprise. 

Le reste des parts serait réparti entre cinq investisseurs privés, tous spécialisés dans le domaine des nouvelles technologies et du multimédia, avec le projet de faire une chaîne d'information locale en continu, disponible en "plurimédia": sur la TNT, internet mais aussi tous autres supports multimédia (téléphones portables etc...). 

Source : Télésalatellite

Débat sur la syndication de programmes à l’échelle régionale ou nationale

Dans le cadre de la 5é édition de TRIP 2009 - Territoires et Réseaux d’Initiative Publique - consacré à la montée vers le très haut débit, l’Avicca organise une conférence sur les télévisions locales le mardi 17 novembre après-midi à l'Institut Pasteur à Paris.

Télévisions locales : syndications régionales, nationales et développement local
14h00 - 15h30
Les syndications nationales de programmes assureront-elles la survie des télévisions locales ou signeront-elles leur mort programmée ? Comment mobiliser l’échelon régional ou départemental pour inscrire les télévisions dans une identité plus large et structurer des échanges qui ont du sens ? Quelle économie pour les chaînes locales entre la publicité locale, nationale et les ressources publiques ?

Intervenants :

Elisabeth CLEMENT, Présidente de TéléNantes
Christophe DI POMPEO, Président de la  SEM Télés Nord-Pas-de-Calais, Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais
Dominique RENAULD, Directeur Images Plus Epinal
Sylvie ROBERT, Vice-présidente chargée de la Culture, Conseil Régional de Bretagne

Couverture TNT : quels rôles pour l’Etat, les chaînes et les collectivités ?                                                                                                                       
16h00 - 17h15            
Les obligations de couverture en hertzien terrestre sont plus faibles en numérique qu’en analogique. Le satellite prendra-t-il le relais ou les collectivités devront-elles intervenir ? Les aides individuelles pour passer au numérique visent-elles la bonne population, sont-elles suffisantes ? Quelles formes d’accompagnement, autres que financières, peuvent prendre les interventions des collectivités ? Les chaînes locales doivent-elles rester sur le multiplex R1 ou s’autonomiser ?  L’évolution des modes de consommation de l’audiovisuel (téléchargement, interactivité, 3D...) et la convergence ne doivent-elles pas pousser les collectivités à rechercher des solutions de plus long terme que la TNT ?
Intervenants :
Fayçal DAOUADJI, Porte-parole - GIP France Télé Numérique
Alain MEAR, Membre du Collège - CSA
Jean-Luc NELLE, Président de la SAS Télévisions Locales Associées

L’ Avicca regroupe 178 adhérents soit 50 Villes, 50 Communautés urbaines ou d’agglomérations, 17 syndicats de communes, 43 structures départementales et 18 régionales, soit 57.500.000 d’habitants

+ d'info : http://www.avicca.org

Grand Lille TV, l'info locale non stop

Un habillage sonore et visuel très BFM-TV pour la première chaîne d'information locale en continu lancée jeudi soir sur le Grand Lille. Et un JT de 6 minutes qui revient tous les quarts d'heure.

"Ce sera la chaîne de l'information instantanée, utile, proche et vivante", promet Bruno Lecluse, PDG de la nouvelle chaîne. Installée à Tourcoing. 

Grand Lille TV est conçue sur "une thématique qui n'existe pas encore en France contrairement aux Etats-Unis", souligne la direction.

C'est parti donc pour de l'info en direct de 7 à 20 heures avec un flash d'informations de six minutes tous les quarts d'heure. Un rythme soutenu avec des pastilles météo, trafic, des reportages...  et aussi de l'info nationale avec l'AFP vidéo. La chaîne sera aussi sur les événements locaux importants. Tous les soirs, elle diffusera en différé le dernier match à domicile du LOSC.

La chaîne, qui émet sur un bassin de deux millions d'habitants, compte une vingtaine de salariés pour un budget de 2 millions d'euro. Les investissements techniques représentent un million d'euro.

La télé 100% info locale du Grand Lille a été lancée par le groupe audiovisuel Melody (51%), le club de football du LOSC (40%) et le groupe de presse régionale SPID (9%). 

Grand Lille TV espère atteindre le seuil de rentabilité dans deux-trois ans.

[Grand Lille TV] Habillage antenne
envoyé par amydu45. - Regardez les dernières vidéos d'actu.

Le président de CityVox reprend LCM

Nouvel acteur dans la télévision locale : le président de Cityvox, Bertrand Bigay. Sa société est spécialisée dans l'info locale à caractère loisirs.

"C'est en son nom propre, non en tant que président de Cityvox, qu'il a acheté la chaîne avec son associé", a précisé à l'AFP un membre du conseil d'administration de LCM qui a souhaité garder l'anonymat.

L'actionnariat était jusqu'à présent composé du groupe Caisse d'Epargne (49%), le quotidien La Provence (16%), la Safim (Foire de Marseille, 16%), le groupe audiovisuel AB Group (11%), le groupe de restauration Sodexo Alliance (4%) et le groupe Dassault (4%).

LCM est a troisième chaîne locale de France avec 87.500 téléspectateurs par jour (Médiamétrie janvier 2009).

Normandie TV rachète Cityzen TV à Hersant Média

En discussion depuis de nombreux mois avec le groupe Hersant Média (GHM), le groupe familial de Stoppeleire, déjà propriétaire de Normandie FM la radio régionale installée sur Alençon, a finalisé avec l'accord du CSA le rachat de la société détentrice des droits de diffusion sur Caen, et surtout au Mont-Pinçon.

"L'ensemble du personnel est repris et la nouvelle entité aux couleurs de la Normandie s'installera prochainement dans les locaux d'Hérouville St Clair, fait savoir le groupe Stoppeleire. Une équipe qui regroupera le personnel des 2 entités pour un programme qui devra couvrir l'ensemble de la Basse-Normandie". 

Le programme que souhaite mettre en place les nouveaux dirigeants, William de Stoppeleire avec son fils David, privilégiera "l'événement local" et offrira aux téléspectateurs "des émissions au travers desquelles il est indispensable qu'ils puissent se reconnaître". 

"Nous voulons promouvoir par le biais de cette chaîne la Normandie en son entier, explique William de Stoppeleire. Le téléspectateur pourra, entre autre, découvrir sur son écran : l'actualité de la région, les évènements culturels et sportifs, des portraits d'acteurs de la vie locale, l'économie régionale, les loisirs, la gastronomie, la météo, l'horoscope, des annonces publicitaires et autres … Durant la période estivale, nous souhaitons réaliser des émissions spéciales afin d'informer les habitants de la région et les touristes qui la parcourent sur les multiples possibilités de divertissements et d'enrichissements culturels qui leur sont offerts." 

Normandie TV diffuse actuellement sur trois supports. Le premier est le câble sur Caen, Rouen, le Havre, Fécamp. Vient ensuite l'ADSL avec la présence du programme sur les bouquets numériques Freebox Neufbox Live box Bbox ce qui lui permet de toucher une large cible, notamment au niveau national (8 millions de téléspectateurs potentiel). Le troisième support est l'internet grâce à son site : www.normandie-tv.fr.

"Notre objectif était, bien entendu, d'être présent sur la TNT (Télévision Numérique Terrestre) qui permettra à chaque Normand d'avoir accès à des chaînes gratuites dont NORMANDIE TV par le biais d'un décodeur. Avec le rachat de Cityzen TV, nous serons la première chaine régionale à couvrir 3 départements", se félicité William de Stoppeleire.

Nantes 7 n'intéresserait que téléNantes

Finalement seule la télévision locale associative a déposé un dossier de reprise de Nantes 7 placée en redressement judiciaire le 2 septembre après avoir déposé le bilan mi-août.

Le projet présenté par Télénantes prévoit la reprise de neuf des 27 salariés de Nantes 7, selon l'AFP, à la condition de pouvoir reprendre aussi la régie publicitaire de la chaîne (filiale à 100% de Nantes 7) qui emploie cinq salariés.

Un autre repreneur potentiel, TV Loco, s'est fait connaître vendredi matin mais a demandé un délai afin d'avoir l'opportunité de déposer un dossier. Une offre qui pourrait être présentée lors de l'audience au tribunal de commerce le 14 octobre lors de laquelle le tribunal statuera sur la reprise. Reste à savoir si le tribunal la prendra en considération.

NRJ Paris : modification de capital

Le capital de la Société de télévision locale, éditrice de la chaîne NRJ Paris, a été modifié, avec l’agrément du CSA. Il est désormais composé comme suit :

- NRJ Group – 75 %
- Télif – 20 %
- Franciliennes TV – 5 %.

TVPI, le divertissement plutôt que le news

Le CSA a délivré, cet été, une autorisation d'émettre en TNT à la chaîne TVPI. La  télévision locale de la côte basque et du sud des landes, vaste bassin de vie autour de Bayonne et Biarritz, existe depuis 2000. 

TVPI avait été sélectionnée le 30 juin à la suite de l’appel à candidatures lancé le 19 février 2008 dans la zone de Bayonne.

TVPI n'est pas nouvelle dans le paysage des chaînes locales. Après une première demande d'autorisation en 1999, la chaîne s’est lancée en 2000 sur internet, puis par voie hertzienne périphérique dès 2001.

TVPI bénéficie d’un conventionnement CSA câble depuis 2002, réactualisé en 2004 (convention du 29/04/2004), elle a aussi proposé des programmes événementiels sur Canal Satellite en 2003. Forte d'un modèle original, la chaîne a proposé en 2007 de dupliquer son concept en région parisienne lors de l'attribution par le CSA de 4 autorisation locales TNT.

Fondée par trois entrepreneurs passionnés par leur région, TVPI est désormais soutenue à 40% par Atlantel, filiale multimedia du groupe Sud-Ouest. Sa diffusion TNT locale depuis La Rhune, dès l'été 2009, lui permettra de toucher une zone de 500 000 habitants. "Un modèle très peu coûteux permet d’envisager une rentablité à 3 ans, remarquable pour le secteur, et garante de l’indépendance de la chaîne", affirment les dirigeants.

TVPI veut proposer l'offre de programmes locale la plus attractive et utile possible, "dans le coût le plus sage à la fois pour garantir la pérennité de l'entreprise et permettre l'accès de tous les annonceurs ou collectivités au média télé", expliquent ses dirigeants.

TVPI a fait le choix de se consacrer exclusivement au divertissement local : pas de news, mais des sujets magazine sur la culture, les fêtes, les sports, la glisse, la tauromachie ...

"Choix éditorial, nos vidéastes s’abstiennent de trop de commentaires, laissant s’exprimer à plein leurs interlocuteurs", explique la chaîne. Des rubriques en basque et gascon sont produites régulièrement, les images sont rediffusées 24h/24.

"A une époque où il y a plus de communiquants que de journalistes, TVPI s'établit comme média de complément, et a choisi de susciter et satisfaire la curiosité du téléspectateur pour sa région, sans céder aux impératifs de l'actualité ou aux besoins de communication d'entreprises ou institutions, explique TVPI. Il n'est ainsi en général fait écho aux sollicitations de services de presse que dans le cadre de partenariats payants dûment signalés à l'antenne".