Le syndicat des principales chaînes locales en France a adressé une lettre de protestation au Premier ministre. Un appel notamment signé par NRJ Group, Lagardère Active et Bolloré Média.
L'inquiétude des grands groupes entrants de la TNT, partagée par les télévisions locales, repose sur la possibilité pour M6 et TF1 de passer de 6 à 9 minutes de pub par heure. Comment ? Le fruit d'une directive européenne ! Le décret transposant cette directive, doit être publié dans la deuxième quinzaine de septembre.
"Le gouvernement doit renoncer à ce projet, compte tenu des graves conséquences qu'il engendrerait", écrivent les signataires.
"Cette mesure mettrait un terme au régime dérogatoire accordé aux nouvelles chaînes de la TNT (...) pour soutenir leur lancement (...), et aux chaînes diffusées par câble et satellite pour compenser la faiblesse de leur ressource publicitaire", selon la lettre.
Cette mesure "créerait un appel d'air au profit des deux chaînes les plus puissantes du secteur audiovisuel, pénalisant la radio et l'ensemble de la presse française, qui sont confrontés à un recul préoccupant de leur marché publicitaire", souligne le texte.
Les signataires sont pour la presse écrite: le Syndicat de la Presse Magazine et d'Information (SPMI), le Syndicat de la Presse Quotidienne Régionale (SPQR), le Syndicat de la Presse Quotidienne Nationale (SPQN), la Fédération Nationale de la Presse Française (FNPF), l'Association pour la Promotion de la Presse Magazine (APPM).
Pour la radio, les signataires sont le Syndicat Indépendant des Régies de Radios Privées (SIRRP) et le Syndicat Interprofessionnel des Radios et Télévisions Indépendantes (SIRTI).
Pour les télévisions du câble, du satellite et de la TNT, il y a l'Association des Chaînes Conventionnées Editrices de Services (ACCeS), les Locales TV, NRJ Group, Lagardère Active et Bolloré Média.
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