TVlocales

Mariage Alsatic TV et téléAlsace avec la TNT pour témoin

Les bans ont été publiés : les deux chaînes alsaciennes Alsatic TV et téléAlsace, lancées fin 2006, ont annoncé leur rapprochement. Un bébé est déjà né :  A.Télé (on peut difficilement trouver plus simple pour une télé sur l'Alsace ! )

TVlocales faisait écho ici voici un mois de discussions entre les deux chaînes câblées afin de déposer une candidature unique pour la diffusion en TNT. Alsatic TV et TéléAlsace se regroupent dans une société commune qui répond au nom de A.Télé. Objectif : l'attribution d'une fréquence TNT d'abord à Strasbourg, puis sur Mulhouse.

A. Télé sera piloté par Francis Hirn, président d'Alsatic TV, et également directeur commercial et du développement des DNA (1). "La diffusion en TNT sur l'ensemble de l'Alsace permettra ainsi à A.Télé de développer rapidement sa notoriété et son audience", explique Francis Hirn dans un communiqué.

A.Télé a indiqué vendredi avoir le soutien d'entreprises (Caisse d'Epargne d'Alsace, Coop Alsace ...) de clubs sportifs (SIG basket et RCS football), de la presse quotidienne régionale et du Groupe Hersant Média (premier opérateur de télévisions locales en France au travers de Cap TéléGroupe).

(1) actionnaire d'Alsatic avec le journal L'Alsace ; Télé Alsace étant portée par Hersant Média.

A voir ce reportage de téléalsace sur le déploiement de TNT dans la région

Les locales "CSA" - telealsace
Les locales "CSA"

Mots-clés : les locales csa

"Il n’y a pas de volonté politique"

Entretien de TVlocales avec Dominique Fleurat, conseillère régionale PS de la région Centre. Elle est l'auteur d'un rapport sur la télévision participative. Elle s'inquiète des conséquences de la concentration qui se dessine actuellement et  encourage les collectivités locales à s'investir dans les projets de télévision locale.

TV locales : - Que vous inspire l’évolution actuelle du paysage audiovisuel local (PAL) qui voit avec le déploiement de la TNT l’arrivée de grands groupes (NRJ, Hersant Média, TF1…) ?

Dominique Fleurat : - Je regarde avec une petite inquiétude la concentration qui s’opère. On assiste à une standardisation des programmes pour attirer les annonceurs nationaux sur les locales par le biais de la syndication publicitaire. J’ai peur que l’on perde la diversité qui faisait l’identité des télévisions locales et qui représente une chance pour nos régions. On risque d’aller de plus en plus vers des programmes pré mâchés le plus souvent déjà diffusés sur les chaînes nationales. Alors c’est vrai il restera l’info locale, mais cela représente peu de temps d’antenne.

TV locales : - Vous regrettez que les collectivités locales ne se soient pas davantage impliquées dans les derniers appels à candidature en TNT ?

Dominique Fleurat : - Il n’y a pas de volonté politique. D’abord parce qu’il y a une crainte que le pouvoir politique mette son nez dans les médias. Je pense aussi que les élus ont une culture de l’écrit et pas suffisamment de l’image.  Ils ne perçoivent pas les enjeux. Résultat, à ne pas se décider, ce sont les grands groupes qui investissent le secteur. En Ile-de-France, par exemple, c’est un échec  complet. Il n’y a eu aucun positionnement de la région Ile-de-France par rapport aux télévisions associatives.

TV locales – Vous estimez que les collectivités locales doivent s’investir davantage. Pour quelles raisons ?

Dominique Fleurat : - L’image fait partie de notre vie. La télévision locale est aussi un outil de démocratie fondamentale, un outil de valorisation de la création et du tissu social dans nos régions. Pour les collectivités qui défendent la cohésion sociale, il y a un intérêt à financer les télévisions locales car elles permettent de valoriser tous ces projets.

TVlocales : - Une chaîne locale à l’échelle d’un département ou d’une région nécessite de gros investissements, d’où la présence de grands groupes. On peut imaginer que les collectivités s’engagent sur des zones plus limitées comme certaines l’ont fait à l’époque du câble. C’est envisageable à l’échelle d’une communauté de communes ?

Dominique Fleurat : - Comme l’objectif du CSA est d’obtenir une couverture la plus large possible, il commence par les appels à candidature sur gros émetteurs. Ensuite, on aura un positionnement sur des diffusions plus restreintes mais le risque d’ici là c’est de voir des télévisions disparaître, sans doute pas les chaînes de service public mais plus certainement les télévisions associatives plus fragiles.

Le rapport de Dominique Fleurat est disponible au format PDF ici sur le site de Centre Images.

Le président de l'agglomération de Rouen veut une télévision locale pour 2009

François Zimeray, Président PS de l'agglomération souhaite que sa collectivité "s'engage fermement et apporte toute son aide, technique et financière à l'émergence d'une télévision à l'échelle de la région rouennaise". Déclaration faite au journal des entrepreneurs de Seine-Maritime.

" L'idée n'est pas de créer une télévision pilotée à 100 % par l'agglomération de Rouen... mais de soutenir une initiative locale", explique l'élu.

Le Président PS de l'agglomération de Rouen estime que les télévisions locales ont "un rôle spécifique dans le paysage audiovisuel français en confortant l'identité du territoire concerné, en misant sur l'innovation, le lien social, la vaolrisation des atouts locaux et des initiatives locales. L'information de proximité est un vecteur essentiel pour créer un lien entre les habitants. L'agglomération rouennaise pourrait donc y gagner".

Et L'élu d'annoncer dans cet entretien qu'il attend que les candidats se manifestent pour porter ce projet. TVlocales en a déjà identifié un : ATL (Association de développement et de promotion de la Télévision Locale de la Région de Rouen) qui porte sur le web le projet Domino TV et s'est positionnée sur le secteur pour une fréquence TNT (voir précédent post).

Le journal des entrepreneurs de Seine-Maritime rappelle que le budget d'une télévision locale varie entre 1,3 et 1;8 millions d'euros.

téléGrenoble sort un sondage exclusif sur les municipales

Au plus fort de la campagne des élections municipales, téléGrenoble va publier les résultats d'un sondage exclusif sur les intentions de vote des grenoblois aux élections municipales. De quoi intéresser les téléspectateurs... et faire parler de soi à Grenoble et ailleurs.

téléGrenoble orchestre l'annonce de ce sondage. La télévision locale a d'abord pondu un communiqué de presse largement diffusé, puis les résultats seront diffusés ce 6 février à 18 h en avant-première sur le blog de téléGrenoble avant d'être présentés à l'antenne à 18 h 30 dans le JT.

Pour ce coup, téléGrenoble s'est associé à l'hebdomadaire Grenoble & Moi. Le sondage a été réalisé le week-end précédent par la TNS-SOFRES-LOGICA.

Un débat avec les candidats des muncipales à Grenoble est déjà prévu : rendez-vous le mercredi 27 février en direct dès 18 h 45.

Antenne Créole Guyane présélectionnée par le CSA

À la suite de l'appel aux candidatures lancé le 20 février 2007 pour l'édition d'une chaîne locale en Guyane et après l'avis du conseil régional de la Guyane, le CSA a présélectionné la chaîne Antenne Créole Guyane.

Dividende numérique : un supplément de fréquences hertziennes pour quoi faire ?

Enjeu de ce "dividende numérique" : un supplément de fréquences hertziennes. Tout est envisageable : davantage de chaînes de télé, la radio numérique... et les communications électroniques. 

C'est un dossier complexe et important qu'étudient actuellement les parlementaires. La fin de la télévision analogique terrestre, arrêtée au 30 novembre 2011, aura pour conséquence de libérer des fréquences dans la bande UHF et VHF. Cette ressource dégagée est appelée "dividende numérique". Aujourd'hui ces fréquences sont avant tout utilisées pour la télévision, la radio et militaires.

Comme l'explique le Journal du Net, dans un dossier très pédagogique, "il ne manque en effet pas d'usages possibles pour ces fréquences : enrichissement de l'offre de chaînes de télévision diffusées en numérique terrestre, élargissement de l'offre de chaînes numériques terrestres en haute définition, lancement de services complémentaires de radio en numérique élargissement de l'offre de télévision mobile (en complément également des services qui seront lancés sur les fréquences actuellement disponibles), mais aussi lancement de nouveaux réseaux de communications électroniques".

Dividende numérique : l'Avicca veut éviter la fracture numérique des territoires

 Les associations de collectivités ont été reçues par la Commission parlementaire du dividende numérique le 31 janvier 2008. Les collectivités locales, réunies au sein de l'Avicca (Association des villes et collectivités pour les communications électroniques et l'audiovisuel) ne veulent pas que l'on oublie le développement du territoire. L'enjeu pour l'Avicca  : intégrer les services de télécommunications pour une meilleure couverture du territoire, notamment dans les zones  rurales et à l'intérieur des bâtiments.

"La bande de fréquences libérée par l’extinction de la télévision analogique permet à la fois de longues portées et une bonne pénétration dans les bâtiments, ce qui en rend l’usage très important pour les services de communications électroniques en zone peu dense, explique dans un communiqué du 4 février Martial Gabillard , Président de l'Avicca. On sait que la facture pour éviter une fracture territoriale du très haut débit sera lourde. L’utilisation effective du dividende numérique permet de l’alléger, sans constituer une réponse suffisante et globale."

Reste que ce dividende n’est pas encore tombé dans l’escarcelle de l’aménagement du territoire, car de nombreuses limitations sont à lever.

Six propositions de l'Avicca

L’Avicca a remis aux parlementaires six propositions de décisions à prendre et d’études complémentaires à mener.

1. Elargir le dividende numérique
L’Avicca demande d’étudier comment élargir le dividende, sur tout ou partie du territoire national, compte tenu de la décision de la CMR (Conférence Mondiale des Radiocommunications), pour s’aligner sur les pays qui ont su le maximiser et pouvoir bénéficier des effets d’échelle industriels au niveau mondial.

2. Evaluer l’impact potentiel du dividende numérique
L’Avicca demande une étude prospective sur les capacités qui pourraient être offertes par l’utilisation du dividende numérique à l’horizon 2015.

3. Confirmer rapidement le choix d’utiliser la bande identifiée par la CMR
Aussi bien pour l’aménagement du territoire que pour des considérations industrielles, l’Avicca souhaite que le Premier ministre décide de l’utilisation de la bande identifiée par la CMR pour les services de communications électroniques.

4. Se coordonner avec les pays voisins
L’Avicca demande que la décision d’utilisation de la bande identifiée, au profit des services de communications électroniques, soit prise rapidement, afin d’entraîner les pays voisins.

5. Libérer effectivement la bande identifiée
L’Avicca demande de ne pas recourir massivement à l’hertzien pour la télévision haute définition.

6. Prendre toutes les mesures pour respecter le calendrier
L’Avicca demande de veiller au calendrier d’extinction de l’analogique, et de minimiser le recours aux fréquences comprises dans la bande identifiée pour la TNT.

La note complète remise à la Commission parlementaire est dispo ici

Paris doit voter 65000 euros à Cinaps TV

La mairie de Paris s'était jusqu'à présent montrée discrète sur le dossier des télévisions locales. Le conseil  doit apporter ce lundi un soutien financier à l'une des 7 chaînes autorisées à emettre en Ile-de-France au printemps. Paris soutien la télé associative Cinaps TV.

Le Conseil de Paris doit voter une subvention de fonctionnement de 65000 euros à la chaîne associative Cinaps télévision qui doit émettre avant la fin mars sur le canal 21 de la TNT en Ile-de-France avec les chaînes Demain IDF, BDM TV et Télé Bocal.

Paris assure ne pas vouloir « participer directement à un projet de télévision locale ». La municipalité souhaite devenir « un partenaire actif des futures chaînes »,en soutenant notamment « l’expression des associations parisiennes».

CINAPS Télévision, la chaîne de la culture et de la connaissance d’Ile de France

La chaîne a l’ambition a l’ambition de devenir  « une référence en matière de production audiovisuelle d’émissions cultivant la curiosité ». Au nombre des animateurs : Michel Jonasz ou encore Didier Lockwwod.

Dans la grille des programmes, une place importante sera donnée « à la parole de tous ceux qui chacun a leur manière innovent, inventent, imaginent, incarnent des chemins, des savoirs, des idées, des parcours, des approches, des actions qui répondent aux enjeux d’aujourd’hui et contribuent au bien commun ».

C’est ainsi que le téléspectateur découvrira à l’antenne des confrontations entre des écrivains, des essayistes, des universitaires, des créateurs, des artistes, des professionnels, des hommes politiques, des scientifiques, des entrepreneurs, des chercheurs, des personnalités.

Découvrir d’abord Cinaps Tv sur le web

JONAZ KLEIN Le TEMPS
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