TVlocales

Manifestation à Toulouse pour TLT

Une petite centaine de personnes dans les rues, aujourd'hui, pour soutenir la télévision locale dont le sort sera scellé dans 48 heures par le Tribunal de commerce.

Le rassemblement s'est tenu sur la place du Capitole où les manifestants ont fait signer une pétition de soutien.

Le tribunal pourrait prononcer vendredi la liquidation directe de l'entreprise si aucune solution crédible n'est trouvée, les quatre actionnaires industriels ayant rejeté un plan social qu'ils jugent "insuffisant" et refusé de refinancer la chaîne.

Et si l'avenir de TLT passait par les collectivités locales ? "La mairie de Toulouse et l'agglomération se battront pour que TLT continue, et je remarque le silence assourdissant des autres partenaires", a déclaré claude Cohen, le maire socialiste de Toulouse.

Regardez la réaction de Toulousains, micro-trottoir réalisé par TLT (11 nov) :

Une émission commune à quatre chaînes de Rhône-Alpes

Quatre chaînes de télévision locales s’unissent pour créer un programme commun, diffusé en prime time : “agoRA” une émission mensuelle parrainée par la Région Rhône-Alpes. Première diffusion le jeudi  20 novembre

agoRA est diffusée le 3ème jeudi de chaque mois, en prime time, simultanément sur quatre chaînes locales de Rhônes-Alpes : TL7, TV8 Mont-Blanc, téléGrenoble et Télé Lyon Métropole). La production exécutive de l’émission a été confiée à CLC productions Première émission : jeudi 20 novembre à 21h00, au coeur de la Biennale du design de Saint Etienne.

agoRA est une émission mensuelle de 52 minutes tournée en public, à l’occasion d’événements majeurs organisés sur l’ensemble du territoire rhônalpin. Quatre invités en plateau débattent et commentent plusieurs reportages tournés pour l’occasion.

TLT a été déclarée en cessation de paiement

La télévision locale Télé Toulouse (TLT) a été déclarée en cessation de paiement  auprès du Tribunal de Commerce de Toulouse, annonce son directeur général.

"Compte tenu de la situation de quasi cessation de paiement de TLT constatée à fin octobre, le président et son Directeur Général ont pris la décision de saisir le Tribunal de Commerce de Toulouse le 5 novembre en vue de nommer un administrateur provisoire", indique son directeur général Franck Demay, dans un communiqué.

Les salariés de TLT n'ont touché que la moitié de leur salaire d'octobre.

"J'assume mes responsabilités, c'est une décision difficile prise pour défendre les droits des salariés", a déclaré à l'AFP Franck Demay, soulignant que la cessation de paiement allait permettre au Fonds national de garantie des salaires d'intervenir.

LCV, la télé câblée de La Bruche mise sur le net

La télévision locale de la vallée de la Bruche, implantée dans les locaux de Radio Coyroye à Schirmeck (67), a choisi de mettre ses vidéos sur son site internet pour doper son audience.

LCV est une association. Les reportages qui constituent les programmes sont effectuées par des bénévoles. Elle n'est subventionnée que par les communes de Schirmeck et Barembach. Les autres revenus proviennent des travaux d'infographie effectués pour annoncer les manifestations.

La chaine de la vallée couvre plus de 3000 foyers sur toute la vallée de la Bruche à travers le réseau câblé Est Vidéo. A ce jour, les communes entre Rothau et Lutzelhouse peuvent recevoir les programmes.

Le site à été remodelé et les reportages y sont diffusés en streaming.

+ d'info sur e-alsace

Voir le site LCV TV

Les salariés de TLT « asphyxiée » lancent une pétition

« Aidez nous à continuer d’exister ! Aidez nous à ne pas fermer la dernière télévision locale à Toulouse après M6 et France 3 ! » écrivent les salariés dans leur pétition

“Télé Toulouse, créée en 1988 est en train d’être asphyxiée, expliquent les salariés de la chaîne locale. Les actionnaires privés de la chaîne (La Caisse d’Epargne, le groupe La Dépêche du Midi, le groupe Lagardère et le groupe Pierre Fabre) souhaitent réduire de manière drastique la masse salariale de la chaîne locale."

Les employés de TLTY indiquent que "seules la Mairie et la Direction Générale de la chaîne s’opposent à ce plan de licenciements massif".

Chaque semaine, 250.000 téléspectateurs regardent TLT.

La pétition est en ligne sur Jesigne.fr

Une plateforme d’acquisitions en ligne pour les TV locales

Après la syndication de programmes avec 16 chaînes de télévision locale(diffusion de 24 heures chrono saison 1, Mash et The Practice), SYN.TV ouvre une plateforme dédiée à la vente et aux acquisitions de programmes pour les professionnels de la TV.

DiviMap (Digital Video Market Place) a été officiellement lancée lors du dernier Mipcom à Cannes.

Divimap cible principalement les chaînes dites émergentes, avec des budgets d’acquisitions limités : TV Locales et Web TV en achat mutualisé (syndication) et en achat exclusif (à l’unité) les chaînes de la TNT, les chaînes du Câble et du Satellite, et les portails Adsl, la TMP, la TVMC.

A travers la plateforme, les éditeurs peuvent sélectionner des contenus audiovisuels dans un catalogue filtré par type de droits, visionner les programmes (en bas débit), gérer des options exclusives ou syndiquées (achat de parts), et être livrés en numérique (qualité broadcast) avec la technologie de Smartjog.

Divimap référence déjà de nombreux programmes de partenaires, distributeurs : CARRERE group, EUROPE IMAGES INTERNATIONAL / M5, THE BOX distribution, MAYA groupe, TELEVISTA, l’INA…

« Cette plateforme représente ainsi une nouvelle filière de débouchés pour les distributeurs (et producteurs) et permet aux éditeurs de chaîne d’acquérir des contenus à moindre coût grâce à la syndication », expliquent les dirigeants de Syn TV.

Syn TV s’était déjà illustrée avec  la syndication de programmes (diffusion de 24 heures chrono saison 1, Mash et The Practice) avec 16 chaînes de télévision locale : Cap 24, LCM Marseille, TLM Lyon, TV7 Bordeaux, TLT Toulouse, Téléalsace, TV Rennes, C9 Lille, Nantes 7, Nice TV,  TéléGrenoble, TV Tours, Canal 8 Le Mans, Clermont Première, TéléMiroir Nîmes et Canal 32 troyes.

Nouvelle filiale de Televista, SYN.TV est l’intermédiaire dédiée entre les diffuseurs et les distributeurs de programmes audiovisuels. Créée en septembre 2006, SYN.TV est présidée par Philippe Micouleau et dirigée par Isabelle Desmottes.

Sites : www.syn.tv  – www.divimap.tv

TLT : préavis de grève et risque de dépôt de bilan

Les salariés de Télé Toulouse (TLT) ont voté vendredi la grève contre un plan social (voir précédent post). Et, selon l'AFP, le conseil d'administration a discuté d'un dépôt de bilan.

"Une décision sur un éventuel dépôt de bilan devrait avoir lieu dans deux semaines, a-t-on appris auprès de la mairie de Toulouse, actionnaire à hauteur de 20% et du directeur général Franck Demay", indique l'AFP.

 "Vendredi matin la majorité du CA souhaitait déposer immédiatement le bilan, le maire a refusé de lâcher TLT, et les parties ont ajourné toute décision à quinze jours", a rapporté à l'AFP la porte-parole du maire de Toulouse.

Les actionnaires industriels (1) ne seraient pas tombés d'accord sur le plan social, présenté par le nouveau directeur général, jugé insuffisant. Il était question de ramener le nombre de salariés de 49 (équivalents temps plein) à 31, et le nombre de journalistes en CDI tombant de 18 à 9 et celui des pigistes de 5 à 1.

La chaîne a, par ailleurs, besoin d'argent frais, environ 3 millions d'euros d'ici fin 2009, "faute de quoi la chaîne fermera ses portes", indique son nouveau directeur général. Les pertes 2008 devraient atteindre 1,6 million d'euros pour un chiffre d'affaires de 3,5 millions.

Les syndicats de personnel, inquiets, souhaitent que le conseil général de Haute-Garonne (PS) prenne une participation significative dans TLT, notamment les 14% de Sud Communication qui, selon eux, serait vendeur, car "les chaînes locales ne sont viables qu'avec le soutien des collectivités locales", a précisé à l'AFP une syndicaliste.

Lire la dépêche dans son intégralité ICI ou sur La Tribune de Genève

(1) les actionnaires industriels : le groupe Lagardère, la Dépêche du Midi, la Caisse d'Epargne régionale (20% chacun) et Sud Communication (groupe Pierre Fabre, 14%)

Télé Loisirs : "il faut compter avec les télés locales"

Le magazine télé vient de produire un dossier les programmes des chaînes locales en France.

Signé Anastasia Svoboda, l'article "Chaînes locales : il faut compter avec elles" met en avant une dizaine d'émissions réalisées par TV8 Mont-Blanc, IDF1 ou encore TLM. "Des programmes originaux, voire franchement kitsch", écrit la journaliste qui a regardé à la loupe les émissions (cliquer sur la photo pour lire l'article).

Télé Loisirs note qu'en un an "les audiences ont doublé, voire triplé" pour les locales reprises en TNT, "le tout logiquement accompagné par une hausse de leurs recettes publicitaires".

Et sur son site internet, TéléLoisirs a listé les webs des chaînes TNT locales

Projet de fermeture des bureaux de M6 à Lyon, Bordeaux, Marseille, Toulouse et Lille

46 salariés sont concernés. La direction de la chaîne a annoncé lors d'un comité d'entreprise un projet de "cessation d'activité" des cinq bureaux régionaux. Le site Ecrans de Libération évoque notamment une concurrence avec les locales.

« Un CE prévu le 12 novembre pourrait acter la fin des journaux locaux, qui continuent pour l'instant », a déclaré à l'AFP Alain Vigier, délégué SNJ-CGT de M6 qui souhaite que les bureaux locaux poursuivent leur activité. "Nous allons proposer des solutions alternatives», a-t-il déclaré.

Pour le site Ecran édité par Libération, "la direction de l’ancienne « petite chaîne qui monte » a décidé pour 2009 de jouer dans la cour des grands, préférant un vrai journal de 20 heures, fabriqué à Paris, avec un présentateur".

Mais, Ecran affirme que ce n'est pas la raison officielle avancée par la direction de M6 (qui n’a pas souhaité répondre à Libération) pour justifier la suppression des Six Minutes. "Dans un document interne remis aux salariés, la direction évoque pêle-mêle la concurrence de plus en plus forte des autres médias d’info locale, le coût des décrochages, mais aussi, et surtout, les futures modifications de la grille lorsque, en janvier, le service public n’aura plus de pub après 20 heures. Débarrassée du tunnel de pubs d’après journal, France Télévisions commencera en effet ses programmes dès 20h35. Les chaînes privées vont devoir s’aligner. Or, 20h35, c’est justement l’heure des Six Minutes. Ça tombe mal".

Lire l'article dans son intégralité ICI

Le personnel de Canal Coquelicot juge «injuste et partiale» la décision du CSA d'accorder la TNT à TV 77

Le 21 octobre, le CSA a préféré le projet de TV77 à celui de Canal Coquelicot, présenté avec la chaîne Demain, pour une diffusion en TNT sur l'émetteur de Meaux. Les neuf salariés de Coquelicot s’interrogent, à haute voix, sur « les amitiés politiques entre des élus seine et marnais haut  placés et le porteur du projet TV 77 »

 « Nous regrettons que l'ancrage local de Canal Coquelicot, son expérience et la compétence de son équipe n'aient pas pesé dans la décision du CSA », déclare, dans un communiqué, le personnel de Canal Coquelicot

Très remontés, les neuf salariés ne mâchent pas leurs mots et n’hésitent pas à tancer le projet TV77 : « Dix années de travail de terrain sur le nord seine et marne aurait donc  moins de valeur qu'à peine deux ans de mise en ligne d'un site web de  vidéos / publi-reportages à la demande installé dans le sud du département ? ».

Et l’équipe de Canal Coquelicot, qui compte des journalistes cameramen et infographiste, de s’interroger sur tractations politiques en coulisse : « A l’heure où Michel Boyon, le président du CSA, affirme haut et fort  l’indépendance de l’autorité qu’il dirige, on peut s’interroger sur le  poids que les amitiés politiques entre des élus seine et marnais haut  placés et le porteur du projet TV 77, ont pu jouer dans ce dossier »

Les salariés n’ont pas interrompu l’antenne depuis le 21 octobre, assurant JT et émissions, et se déclarent déterminés à poursuivre leur travail « d'information pluraliste et de service au public, face à un projet de télévision locale sans aucune exigence au plan éditorial et partisane ».

Ils entendent faire appel de cette décision. « Nous demandons un réexamen du dossier dans l’impartialité la plus entière ». Pour appuyer leur démarche, les employés de Canal Coquelicot lancent une pétition. « Nous appelons tous ceux qui le souhaitent à nous apporter leur soutien dans ce combat pour une télévision locale citoyenne et indépendante », conclut le communiqué des personnels de la télévision locale.

« TV77 ne veut écraser personne (…) Travaillons ensemble ! »

Emmanuel Roussel, porteur du projet TV77 retenu pas le CSA, refuse d’entrer dans la polémique avec le personnel de Canal Coquelicot et leur tend la main. « Retrouvons nous autour d’une table »

« Le CSA a jugé sur un projet, la polémique ne sert à rien. Canal Coquelicot a dix ans d’expérience sur son territoire, c’est clair. Il faut maintenant que l’on se mette autour d’une table », réagit Emmanuel Roussel, fondateur de TV77. Et d’ajouter : « le vainqueur n’a pas envie d’écraser tout le monde. Je ne ferme pas la porte. On est deux structures audiovisuelles. Travaillons ensemble ! ».

Reste à savoir sous quelle forme ? un rapprochement ? « Je ne sais pas si l’on peut voir ça comme ça. Je ne connais pas la forme, il faut que l’on arrive à travailler ensemble »

Par ailleurs, Emmanuel Roussel affirme qu’il n’y a pas eu de tractations politiques. « Si j’étais à la botte des élus de Seine-et-Marne, je ne ferai pas 25000 visionnages par semaine sur TVSud77 et dans mon dossier, les soutiens sont de tous les bords politiques. Il faut que les tensions s’apaisent. Il ya de vrais professionnels à Canal Coquelicot et TV Sud 77 »

Pétition en ligne des salariés de Canal Coquelicot pour le réexamen de leur dossier TNT

Les salariés de la télévision locale de la région de Marne la Vallée ont lancé ce lundi une pétition afin d’obtenir le réexamen de leur dossier. Le CSA avait choisi, le 21 octobre, d’accorder une fréquence TNT à TV77 (lire précédent post).

La pétition lancée par le personnel de la chaîne (journalistes, cameramen et infographiste ) a été mise en ligne ce lundi sur le site petitionduweb. Son intitulé : « Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel ayant écarté la candidature de Demain Coquelicot, projet de télévision locale pluraliste, indépendante et citoyenne qui s’appuie sur l’expérience et la compétence de Canal Coquelicot 77, je m’engage à soutenir les salariés de la chaîne pour le réexamen du dossier dans l’impartialité la plus entière au nom de la liberté de la presse et de l’indépendance des médias ».

Canal Coquelicot émet depuis 10 ans sur le câble dans le Nord de la Seine-et-Marne et est diffusée sur la chaîne régionale Télif. Canal Coquelicot est également partenaire de NRJ Paris, canal 23 de la TNT Ile-de-France.

Les salariés ont créé un blog

En Seine-et-Marne, TV77 décroche la TNT avec IDF1

Le CSA vient de valider le projet TV77. La chaîne sera lancée au printemps en TNT sur Meaux et sa région. TV77 était en concurrence avec Canal Coquelicot, la chaîne locale historique du nord du département qui avait monté un dossier avec Demain TV.

« La nouvelle chaine couvrira donc le nord du département, à partir de l’émetteur de Meaux », indique, dans un communiqué, TV77.

La chaîne est portée par les deux fondateurs de la webtv TVSud77 qui ont été rejoints par des partenaires industriels seine et marnais et franciliens : le groupe de presse PubliHebdos (éditeur République de Seine et Marne et la Marne), le Crédit Agricole Brie Picardie, la société Pathé Marconi, la chaîne de télévision francilienne IDF1 (groupe Jean Luc Azoulay Productions), et un professionnel de la télévision locale – Emmanuel des Moutis (ancien directeur générale de la filiale de télévision locale du Groupe Hersant Média).

Bâtie à partir de l’expérience de la webtv Tvsud77 avec une embauche supplémentaire d’une quinzaine de personnes, « la ligne éditoriale de TV77 s’organisera autour de formats traditionnels de la télévision locale, mêlant reportages et magazines de société avec invités et débats autour des thématiques de la vie locale », indique TV77 dans un communiqué.

En complément de cette production d’information et de services de proximité TV77 présentera « une gamme de programmes familiaux et fédérateurs d’audience avec de la fiction, de l’animation, du sport ou encore de la vie pratique ».

TV77 annonce vouloir initier et industrialiser « la perspective tant annoncée de la mutualisation éditoriale, devant permettre aux chaînes locales de concentrer leur effort sur la production de proximité. Cet engagement de soutenir activement la production va placer TV77 au cœur des acteurs de l’audiovisuel local et régional, qu’ils soient professionnels (producteurs, réalisateurs, techniciens…) ou amateurs ».

TV77 ouvrira dans les prochains jours un espace sur le net destiné à recueillir les avis et les attentes des téléspectateurs.