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Télé Locale Provence : projet de convention adopté

TLP qui suit la vie locale notamment du Pays aixois et du Luberon s'est vue reconduire son autorisation hors appel à candidatures. Une télévision qui a une forme juridique particulière. TLP est une Scic (Société Coopérative d’Intérêt Collectif). "Un multisociétariat", explique la chaîne "qui lui assure aujourd’hui une pérennité et la met totalement au service du territoire"

Après avoir statué favorablement, le 16 octobre 2007, sur la possibilité de reconduire, hors appel aux candidatures, l'autorisation délivrée à la chaîne Télé Locale Provence (TLP), le CSA a adopté un nouveau projet de convention, qu'il a transmis pour signature à l'opérateur.

Télé Locale Provence se présente comme "la vitrine de toute une région". Du Pays aixois aux hauteurs de Sisteron, en passant par les bords de Durance (Manosque) et le cœur du Luberon (Céreste, Forcalquier), au programme : informations pratiques, agendas, magazines et reportages.

TLP a pour particularité d'être une SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif). En clair : une organisation qui se situe entre l’association, la coopérative et l’entreprise. "Elle rassemble différents acteurs d’un territoire qui ont décidé de s’associer uniquement dans un but d’utilité publique et d’intérêt collectif", explique TLP sur son site.

Pour Télé Locale Provence, ces acteurs sont des communes ( Aix-en-Provence, Manosque, Forcalquier, Sisteron ), des Communautés de Communes, des Pays ( le Pays de Haute Provence), des Universités ( Université de Provence, Université des Saveurs et des Senteurs ), des Chambres Consulaires ( la Chambre de Commerce et d’Industrie des Alpes de Haute Provence, la Chambre d’Agriculture des Alpes de Haute Provence ), des entreprises ( EDF, Travaux Electriques du Midi, Proman ), des associations, des particuliers et les salariés.

Ensemble, par vote ( une voix pour chacun des associés et ce quelque soit leur nombre de parts), organisés en collèges, ils ont déterminé la marche à suivre pour créer la chaîne. Ensemble, aujourd’hui, ils fixent les objectifs et assurent la gestion. "Une gestion qui se doit d’être aussi rigoureuse que celle d’une entreprise tout en étant socialement plus durable, explique TLP C’est parce qu’il s’agit d’une SCIC que Télé Locale Provence a fédéré, autour d’elle, autant de partenaires. Un multisociétariat qui lui assure aujourd’hui une pérennité et la met totalement au service du territoire".

Toutes les chaînes de la TNT IDF démarrent le 20 mars

Pour l'instant, c'est IDF1 qui nous en dit le plus sur ses programmes. A voir la bande annonce avec ses principaux animateurs.

"C'est une chaîne d'un genre totalement nouveau", affirme Michèle Cotta, l'une des dirigeantes d'IDF1 (groupe JLA) avec l'ancien patron de France Télévision Marc Tessier qui assure le téléspectateur qu'IDF1 sera "une chaîne dont vous faîtes les programmes"

La bande annonce nous confirme la présence d’une matinale, d’une émission le midi avec aux manettes d’anciens de la série Hélène et les garçons  (précédent post). IDF1 se déplacera toutes les semaines dans une ville de l'Ile-de-France ! Et Linda Lacoste, ancienne des séries siglées AB passée par MCM et Match TV, animera l’émission « l’invité de votre ville

IDF1, disponible sur la TNT sur le canal 22 en Ile-de-France, sera également diffusée sur Noos et Numéricâble dans toute l’Ile-de-France sur le canal 17, dès le 20 mars.

Autres chaîne à démarrer le 20 mars sur la TNT Ile-de-France : Cap 24 ex Côté Seine (Hersant Média) sur le canal 24, NRJ Paris ex LTF (NRJ Group) sur le canal 23 et sur un même canal (le 21) : Demain IDF et trois chaînes associatives BDM TV, Cinaps TV et Télé Bocal.

Projet télé de La Voix du Nord sur Lille : «C'est une logique de territoire»

Questions à Jacques Hardoin, Directeur général de La Voix du Nord.


TV LOCALES - Finalement, ce n'est pas une surprise cette candidature de la Voix du Nord (lire ici) pour une télévision locale sur le grand Lille ?

Jacques HARDOIN : - Il y avait une volonté depuis très longtemps de La Voix du Nord d'être candidat. Depuis 2002, nous avons exprimé le souhait  de cette candidature d'abord en hertzien analogique. C’est pour cette raison que dès 2003 La Voix du Nord reprenait C9 Télévision. Quand on fait ce métier de PQR, on est convaincus que notre mission c'est l'information de proximité quel que soit  le support. La télévision, c'était naturel, c'est l'un des métiers d'un  groupe de presse.

TV locales : - Ne prenez-vous pas un risque dans un secteur où la télévision locale en France cherche toujours son équilibre avant de parler bénéfices ?

Jacques Hardoin : - L'approche des annonceurs sur les télévisions locales sera différente lorsque la couverture TNT sera complète. Sur la zone de Lille, nous sommes susceptibles de toucher quatre millions de personnes. Et nous avons la conviction qu'une télévision locale doit fonctionner avec trois ressorts  : la publicité nationale, la pub locale et la participation en coproduction des collectivités territoriales, c'est tout le sens dans notre projet de la participation de la région Nord pas de Calais.

TV locales : - C'est finalement un projet de télé régionale que vous portez. Cela suppose de gros  moyens ?

Jacques Hardoin : - Oui et non. Il existe une vingtaine de télés locales sur la région avec qui on a l'idée de lancer des collaborations.

TV locales : - Vous ne redoutez pas que ce projet de télé locale rentre en concurrence avec La Voix du Nord ?

Jacques Hardoin : - Nous sommes très attachés au pluralisme de la presse. Aujourd'hui, notre groupe compte trois quotidiens sur le Nord Pas de Calais. Ils ont mis en commun leurs moyens mais ils ont chacun leur rédaction indépendante. Il faut que la télé soit aussi en concurrence, c'est plutôt  sain et cela n'empêche pas les collaborations avec nos journaux.

TVlocales : - Finalement, on pourrait considérer que Le groupe La Voix du Nord était obligé d'aller sur la TNT locale pour éviter de voir débarquer un concurrent sur son territoire historique ?

Jacques Hardoin : - Nous n'avons pas une position défensive. Nous avons la conviction que c'est notre rôle de créer une télévision. On est déjà sur un marché concurrentiel sur nos territoires. Ce n'était pas vrai voici vingt ans, mais cela ne motive seulement pas nos actions. On a considéré que nous étions légitime sur un projet de télévision régionale, comme une fréquence radio  pourrait nous intéresser. C'est une logique de territoire. C'est aussi ce que démontre notre tour de table avec deux grandes banques de notre région, la région Nord Pas de Calais et deux télés frontalières qui donnent au
projet une dimension euro-régionale. C'est un montage inédit.

Le Dauphiné Libéré concurrence téléGrenoble

Le pari est osé : se lancer dans l'aventure d'une web tv dans une ville où téléGrenoble a le vent en poupe avec la TNT. Le Dauphiné Libéré relève le challenge avec Grenews.com qui est finalement bien plus qu'une web tv.

Alors que téléGrenoble annonce un bond d'audience de 34 % (précédent post), Le Dauphiné Libéré a lancé le 6 février Grenews, un site d'infos locales avec un JT quotidien en bonne position sur le site. Un tout en images à la M6 de 5 à 6 minutes diffusé tous les jours à 19 h 50 (sauf le week-end) avec en moyenne deux sujets d'actu suivis de reportages à caractère sportif et loisirs. Un vrai JT local.comme vous en jugerez ci-dessous !

 

Grenews.com est bien plus qu'une web tv, on y trouve des articles déclinés par rubriques et des infos le plus souvent pratiques pour sortir sur Grenoble.

C'est "un site d'infos hyperlocal et vidéo adossé à un hebdo gratuit sur Grenoble". C'est ainsi que qualifie Grenews.com Benoît Raphaël, ancien responsable du département nouveaux médias au Dauphiné parti animer la rédaction du Post.fr. Il en parle en connaissance de cause sur son excellent blog Demain tous journalistes ? Benoît Raphaël était à l'origine de ce projet de rédaction intégrée (web+papier) avant son départ pour le Monde Interactif en juin dernier.

"Il s'agissait à l'époque de profiter du départ de M6 Grenoble, explique-t-il dans un post. La seconde idée était de bâtir le futur site du quotidien régional en partant de cette expérience prototype. Et en l'étendant petit à petit à d'autres capitales départementales."


"Grenews est un tri média"

Questions à Jean-Paul Fritz, responsable du département Nouveaux médias au Dauphiné Libéré

TVlocales : - Avec son JT, Grenews.com a l'intention de concurrencer téléGrenoble ?

Jean-Paul Fritz : - On ne vit pas ça comme une concurrence. On fait un JT sur Internet, téléGrenoble diffuse sur le câble et la TNT. Grenews est un produit original, nouveau. C'est un tri-média : un site d'actu en temps réel, un JT web et un hebdo gratuit.


TVlocales : - Quel est l'ambition du Dauphiné Libéré avec Grenews ?

Jean-Paul Fritz : - C'est de la diversification. L'objectif est d'élargir notre base. Grenews s'adresse à une cible 15-35 ans. On va chercher un public qui ne lit pas spontanément le Dauphiné Libéré et que l'on ne touche pas directement avec le site web du quotidien. Au final, on augmente la visibilité du Dauphiné Libéré à travers de nouveaux médias.


TVlocales : - Avec donc une place forte pour la vidéo. Pourquoi ?

Jean-Paul Fritz : - La vidéo a une place de plus en plus importante sur Internet. C'est terminé les seules images fixes. Et lorsque l'on a l'ambition de s'adresser aux jeunes, faire du web sans vidéo c'est inimaginable. On a créé un JT web au format télé et l'on met aussi en avant des vidéos que nos équipes tournent ou notre réseau de correspondants sportifs bien introduits dans les clubs locaux. On souhaite tenter des choses. Le web n'est pas un média où les recettes sont toutes faites, alors on essaye. Mais nous avons des convictions renforcées par des tests lecteurs.

Nouveau studio pour téléGrenoble le 10 mars... dans de nouveaux locaux

Mercredi 27 février, la télévision locale enregistrait sa dernière émission depuis les locaux de la chaîne à Meylan avant de déménager sans interrompre ses programmes.

Actuellement, téléGrenoble s'active pour installer l'ensemble des personnels et moyens techniques dans de nouveaux studios sans coupure d'antenne... et en moins de 10 jours ! téléGrenoble se pose le vendredi 7 mars dans le parc d'activités Technisud au 109, rue Hilaire de Chardonnet à Grenoble. Un site qui permet de regrouper les activités du Groupe Hersant Média à Grenoble (téléGrenoble, Paru- Vendu, les Nouvelles de l'Immobilier...)

Le temps du transfert de l'ensemble de sa capacité de production, les émissions enregistrées habituellement en plateau sont mises en sommeil. Retour programmé du JT près de chez vous : lundi 10 mars à 18h30, en direct du nouveau studio !

Courant mars, téléGrenoble profitera de cette nouvelle implantation pour mettre en place une nouvelle grille des programmes, "comprenant des séries, des films, et toujours plus de RDV locaux", assure la chaîne locale (voir précédent post).