Le CSA a décidé d’accélérer le mouvement. En 2008, seront lancés des appels à candidature en numérique pour une vingtaine de zones. Une bonne nouvelle mais qui fera encore des déçus. Le CSA affirme ne pas pouvoir aller plus vite que les ressources disponibles.
En 2008, « on n’aura pas rattrapé notre retard par rapport à nos voisins mais on aura bien progressé », a déclaré Michel Boyon, président du CSA lors de la réunion sur la planification de canaux pour des télévisions locales qui se déroulait jeudi 13 décembre au CSA.
Patience, maître mot du CSA
Alain Méhar, sage du CSA, a demandé aux porteurs de projets d’être patients : « le temps de l’ouverture des sites secondaires au numérique est un temps qui demande du temps (…) car il s’agit d’un chantier d’une immense envergure : 400 sites à réaménager par an »
L’accélération du déploiement de nouvelles chaînes locales ne sera pas celle d’une voiture de course car jusqu’à la fin de l’année 2011 et la fin de l’analogique décidé par la loi du 5 mars 2007, il ne sera pas très facile d’identifier des ressources disponibles ailleurs que sur le multiplexe R1 qui diffuse les chaînes publiques. « Sauf de manière ponctuelle », a précisé Michel Boyon, soulignant que « nous avons encore cette période d’incertitude (…) Seule l’extinction de l’analogique permettra d’utiliser de manière déterminante des ressources autres que le R1 pour la diffusion de télévisions locales »
Impatience des porteurs de projets
Les échanges qui ont suivi la réunion organisée jeudi au CSA ont été marqués par des signes d’impatience des porteurs de projet. Premier d’entre-eux à intervenir : Michel Lamarque de TVPI (Pays Basque) qui a déclaré qu’il attendait depuis … neuf ans. Et il n'était pas le seul à en juger les interventions qui ont suivi !
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