TVlocales

La télévision de proximité en débat le 31 janvier à Lille en vue du lancement d'une chaîne régionale

Le Club de la presse du Nord-Pas-de-Calais organise un atelier-débat sur les contours que pourrait prendre une télé locale-régionale. Organisé dans le cadre du collectif « Quelle TV pour notre région ? », dont le Club est membre, ce débat lancera la réflexion sur ce que pourrait et devrait être "une télévision de proximité, citoyenne et culturelle".

La réunion du 31 janvier se déroulera peu avant le lancement de l’appel à candidatures par le CSA. Le collectif « Quelle TV pour notre région ? » réunit des producteurs, réalisateurs, journalistes, acteurs culturels et toutes celles et ceux qui souhaitent intervenir dans le débat. Le collectif a publié un texte commun qui précise cette démarche et cette attente.

Pour le collectif « Quelle TV pour notre région ? », la future locale-régionale ne doit pas être "un lieu de diffusion de programmes distractifs ou publicitaires qui évitent les sujets qui fâchent ou donnent à réfléchir"

Les membres du collectif souhaitent un "outil" qui doit favoriser "le « mieux vivre ensemble » entre toutes les populations, toutes les cultures car il est un instrument indispensable de la mémoire collective et il peut permettre l’interactivité que génèrent les évolutions des usages en avant vers le futur. C’est une fenêtre ouverte à l’utilisation de toutes les technologies et toutes les formes d’expression : de l’art vivant à l’art numérique en passant par le multiculturel et l’intergénérationnel."

Pour ce faire, les professionnels de la région sont prêts à proposer des formes originales (fiction, animation, documentaire de création, films expérimentaux) aux horaires de grande écoute, faisant appel aux multiples compétences existantes en région, tant dans le domaine de la création audiovisuelle, que de l’information, et du développement numérique. "La région est riche d’un potentiel exceptionnel et elle se doit de cultiver cette diversité sans pour autant renforcer les situations de monopole", affirme le collectif.

Le Conseil Régional vient de décider la création d’une société d’économie mixte. Pour le collectif, l'initiative " correspond au souci légitime de la région de développer l’information, la communication sur des objectifs sociaux, économiques et culturels. Le collectif souhaite pour ce faire engager le dialogue avec tous les acteurs publics et privés, culturels et sociaux, engagés dans ce vaste projet, majeur pour l’avenir du traitement médiatique de notre région. "

Le débat aura lieu jeudi 31 janvier, à 18 h 30 heures, salle du Gymnase, place Sébastopol, à Lille. Par la suite, toutes les personnes intéressées par les perspectives qu’offrent la TNT, auront la possibilité de s’exprimer via un blog qui sera ouvert pour l’occasion et dont TVlocales communiquera l'adresse.

La réunion du 31 janvier se déroulera de la façon suivante :

1.Présentation du collectif et de sa démarche
2.Présentation du dossier TV locales et TNT par Christine Landrin, du Conseil supérieur de l’audiovisuel
3.L’implication des collectivités locales
4.Une Télévision régionale ou métropolitaine, pour quoi faire ? Table ronde Avec Elizabeth Clément, responsable de TéléNantes et présidente de l’association des télévisions locales. Les candidats à l’ouverture d’une télévision dans la région seront également amenés à s’exprimer.

Source : Club de la presse Nord – Pas de Calais

Les télévisions locales au cœur des plans media

Une étude de Carat TV vient le confirmer : les chaînes locales intéressent les annonceurs. Pourquoi cet engouement ? Les explications d'Isabelle Vignon-Rambaud directrice d'études Aegis Media Expert  (1).

"La commercialisation de ces chaines est désormais facilitée puisque les deux régies principales (TF1 Pub et FTP/NRJ) qui en on la charge évite la multitude d’interlocuteurs", explique Isabelle Vignon-Rambaud sur le blog d'Aegis Media Expert. (Voir précédents posts de TVlocales en rubrique Publicité)

Cet intérêt pour les télévisions locales s'explique par "les efforts de ces chaînes pour valoriser leur grille de programmes conjugués à des tarifs encore attractifs, le développement de la TNT, leur audience mesurée par Médiamétrie". Résultat : les locales font " aujourd’hui leur apparition de plus en plus fréquente dans les plans médias."

Carat TV estime que "les réseaux accordés sur la TNT à ces chaînes locales, ne vont pas dans l’immédiat bouleverser les PdA des chaînes historiques mais contribueront à l’effritement des PdA de ces dites chaînes."

Source : Aegis Media Expert Blog 

(1) Aegis Media Expert, qui regroupe 30 consultants en France, est la filiale du groupe Aegis Media (Carat, Vizeum, Isobar, Connect Factory) en charge des études media, cibles et clients.

Mativi sur la Charente-Maritime

Lancée le 24 septembre 2007 Mativi.fr diffuse aujourd'hui la vie locale de La Charente maritime sur le web. Elle fait le parie du développement de la télé sur le web, notamment à travers Joost mais vise le câble... et la TNT si les coûts de diffusion baissent.

Lancée à l'initiative de Jean Cressant de Net.Media.Com et Nicolas Pillon de Niou, Mativi se présente comme la première chaîne interactive du département de la Charente-Maritime.

Les recettes de la chaîne proviennent de la vente d’espaces publicitaires et promotionnels ainsi que de partenariats sur la production et la diffusion de programmes. La plupart des programmes sont donc parrainés par des entreprises ou collectivités.

Mativi fait le pari du développement de la télé sur le web, notamment à travers Joost. : "La téléphonie connaît depuis 4 ans une révolution majeure avec l'arrivée des technologies IP (freebox, livebox…) La télévision va suivre cette même tendance et les premières offres de télévision sur IP apparaissent ces mois-ci : la plus prometteuse se nomme Joost (www.joost.com). Grâce à un partenariat privilégié, Mativi sera diffusé via la technologie Joost, vous bénéficierez ainsi du meilleur de la télévision et de l’internet réunis."

A voir une vidéo présentant la chaîne dans le cadre des voeux 2008

Mativi vous souhaite une bonne année 2008
envoyé par telenaute


Questions à Jean Cressant, patron de MATIVI

"Les coûts de diffusion TNT sont trop élevés"

TVlocales : - Mativi est-elle d'abord une web tv locale ?

Jean Cressant : - C'est une télévision qui émet sur le web et non une web tv. C'est un projet sur Internet en haute définition avec pour objectif d'être sur le câble et la TNT. Nous avons répondu à la consultation du CSA.

TVlocales : - Comment vous en sortez vous financièrement sur Internet ?

Jean Cressant : - Mativi, c'est sept permanents et intermittents pour un budget de 500000 euros. La plupart des programmes sont parrainés par des entreprises ou collectivités. On travaille avec le Conseil général de Charente-Maritime et des villes du département. On a un modèle économique qui devrait être à l'équilibre dans les 30 mois à venir par de nouveaux partenariats et la couverture d'événements.

TVlocales : - Vous êtes tenté par une montée sur la TNT ?

Jean Cressant : - Je ne suis pas un acharné de la TNT locale quand je vois les tarifs pratiqués par TDF. Les coûts de diffusion TNT sont trop élevés. C'est excessif en particulier pour couvrir la Charente-Maritime où il faudrait déployer 6 émetteurs.

D'abord une webtv sur Amiens

"Une télévision locale indépendante pour Amiens et sa Métropole", c'est le projet mené par un collectif d'entreprises amiénoises (Cité TV) depuis bientôt 18 mois. Démarrage sur le web en février en attendant une diffusion câble.

TV Amiens dans un premier temps, diffusera ces programmes sur le web en vidéo à la demande, sur son site Internet, www.tvamiens.com. Objectif suivant : monter sur le câble. Les équipes travaillent actuellement sur le dossier de convention CSA. "C'est un vieux projet qui remonte à 1999 à l'époque où l'on annonçait l'arrivée du câble. Finalement la fibre optique est disponible sur Amiens depuis 2 ans. Cela représente 36000 foyers potentiels", rapporte le porteur du projet Brahim El Moudem, de DDS Prod. La TNT, pourquoi pas, dans un second temps "quand on sera bien installé"

Le projet Cité TV est né à l’initiative de DDS Prod avec le soutien de plusieurs sociétés de production audiovisuelle amiénoises et d'intermittents du spectacle. Pour  le «collectif CitéTV», cette chaîne est « un moteur pour le développement économique de la ville », et donne également « un coup de fouet à l’économie audiovisuelle amiénoise quasi-inexistante ».

TV Amiens proposera d'abord sur le web des programmes longs (émissions, débats, plateaux télévisés…) et courts, rediffusables (courts-métrages régionaux, présentations d’évènements, mini concerts…).

Lancement en février sur www.tvamiens.com

LCP-Assemblée nationale joue la carte des télévisions locales pour les municipales... et au-delà

Un partenariat vient d'être signé entre la chaîne et le syndicat "Les Locales TV" (1). L'accord prévoit des échanges réguliers de programmes et d’information. Démarrage concret avec les élections municipales et cantonales de mars prochain.

Pour la chaîne parlementaire, ce partenariat permettra « d’élargir le décryptage de l'actualité politique et parlementaire au-delà des seules sphères parisiennes ».

L’objectif est de favoriser les échanges réguliers de programmes et d’information entre LCP et l’ensemble de ces médias locaux.

« Entre LCP-Assemblée nationale, qui s’impose chaque jour un peu plus comme la chaîne citoyenne du PAF, et les télévisions locales le trait d’union était naturel. Plus proches, plus humains, plus interactifs : nous le serons désormais ensemble. L’échéance municipale sera notamment le contexte idéal pour travailler en collaboration avec les médias de proximité » précise Christophe Mouton, Directeur de l’antenne et des programmes de LCP-Assemblée nationale. Ce dernier, qui a commencé sa carrière comme journaliste à TV8 Mont-Blanc, ne cache pas « un lien affectif avec les locales » et d’ajouter « on a des démarches qui ne sont pas si éloignées que cela » (lire interview ci-dessous)

Gilles Cremillieux, Président du Syndicat "Les Locales TV «  (1) se satisfait d’ « un accord cadre naturel que chacun déclinera à sa façon tant il est vrai que l'information citoyenne et parlementaire commence dans cette proximité dont les télévisions locales sont les témoins et les acteurs avec leurs analyses et leurs débats »

Le Syndicat "Les Locales TV " regroupe TV7 Bordeaux, Toulouse Télévision, TV8 Mont-Blanc, TLM, Clermont 1ère, Angers 7, Orléans TV, Nantes 7, LCM La Chaîne Marseille, Touraine Télévision, Alsatic TV, C9, TL7

Retrouvez la Chaîne Parlementaire Assemblée nationale sur l’offre gratuite de la TNT (canal 13), sur les bouquets des principaux opérateurs câblo-satellitaires et sur l'ADSL.

Les programmes de LCP-Assemblée nationale sur www.lcpan.fr 

"Nous avons une proximité éditoriale avec les locales."

Questions à Christophe Mouton, Directeur de l’antenne et des programmes de LCP-Assemblée nationale

TVlocales – Travailler avec les télévisions locales, c’est une première pour LCP-AN ?

Christophe Mouton : - Nous avons déjà collaboré ensemble. Une émission comme Impertinence animée par Bruno Masure a déjà été diffusée sur Nantes7, Télé Grenoble et TV8 Mont Blanc. Nous avons également travaillé en septembre dernier avec Télé Grenoble sur une production commune diffusée sur nos deux chaînes. On n’a pas attendu ce partenariat pour nouer des liens.

TVlocales – Comment va se traduire concrètement ce partenariat ?

Christophe Mouton - : Dans le cadre des municipales, la rédaction va solliciter les locales sur des sujets. On n’a pas la capacité à être partout avec le même suivi que les locales. On pourra trouver des sujets dans nos JT. Il n’y pas de règle établie. On peut imaginer aussi que l’on organise à Lyon, Marseille ou Toulouse des « face à face » retransmis à la fois sur la locale concernée et sur LCP-AN. On pourrait mettre en place pour les soirées électorales un système de correspondants. Et l’on réfléchit tranquillement à la production d’un rendez-vous qui fédère les locales à l’antenne, style club de la presse.

TVlocales – Le partenariat repose sur un échange financier ?

Christophe Mouton : - Il n’y a aucun échange financier, c’est un partenariat éditorial, un échange de contenu.

TVlocales : - Cet accord concerne des chaînes de grandes capitales de province. Vous pourriez travailler avec des chaînes moins importantes ?

Christophe Mouton : - On travaille en partenariat avec tout le monde et en exclusivité avec personne. Il y a quelque temps, à Cannes, pour un événement internet et citoyenneté on a travaillé avec la chaîne locale. On a des démarches qui ne sont pas si éloignées que cela. Nous avons une proximité éditoriale avec les locales.

Photo copyright Sebastien Rabany

 

CSA : La chaîne TV Ardèche déclarée

En vue de sa reprise sur le réseau électronique de type Wifi dans le département de l'Ardèche, la chaîne TV Ardèche a été admise à bénéficier du régime déclaratif.

Éditée par l'Association pour le développement local ardéchois au moyen des nouvelles technologies de l'information et de la communication, la chaîne dispose d'un budget inférieur à 150 000 € et ne constitue pas un service de télévision destiné aux informations sur la vie locale, ce qui lui permet de faire l'objet d'une simple déclaration.

Source : CSA

5050TV webtv sur la Manche

A l'origine du projet 50/50 tv, la société Biplan - notamment - qui s'est déjà investie sur Rouen avec Domino TV (précédent post).

"Cette Web télé locale se veut être le reflet de l'actualité manchoise", avancent les porteurs du projet. Pour l'instant une dizaine de reportages sont en ligne, donnant un premier éclairage sur  ce que sera son contenu dans l'avenir. A découvrir notamment  un reportage en mer de l'entreprise Saumon de France ou encore l''installation de l'ADSL en milieux rural.

Autant de reportages proposés sous forme d'écrans sur lesquels il suffit de cliquer pour lancer la vidéo. Un soin particulier à été apporté à la qualité de ces images issues des studios Biplan à Cherbourg et Pagnon Production à Torigny/vire.

Les fondateurs de cette web télé annoncent un renouvellement régulier des reportages, grâce à l'embauche de deux JRI, l'un basé à Cherbourg dans les locaux de Biplan, l'autre à Torigny/vire dans les locaux de Pagnon Production.

La prochaine étape, sans qu'une date soit avancée : la mise en ligne  d'un site plus riche comprenant des reportages, de l'actualité, des émissions thématiques. Toujours sur la Manche

Voir 5050TV


Questions à Eric Terrier, porteur des projets DominoTv à Rouen et 5050Tv dans la Manche


TVlocales - Après Dominto tv et maintenant 5050Tv vous voulez créer un réseau de web tv locales dans la région ? 5050tv, c'est d'abord une web tv dans l'attente d'un appel à candidature en TNT sur la Manche ?

Eric Terrier - Non, je n'ai pas de projet régional ... ni en WebTV, ni en TNT ! Je suis persuadé que chaque projet en TNT doit trouver son territoire de pertinence, selon moi souvent "décalé" de celui de France 3 région.

5050TV est porté par l'équipe de Cherbourg qui propose un concept très différent de DominoTV.

- DominoTv est une préfiguration (j'espère rapide !!!) de la TNT pour l'agglo de Rouen : une télévision d'agglomération en 2008 ? 2009 ? ...

- 5050TV est actuellement plus axée WebTv départementale (Manche) avec une finalité TNT envisagée en 2011 ou 2012 ...
Les 2 projets ont répondu à la récente sollicitation du CSA pour le déploiement de la TNT.

A quand un fonds de soutien pour les télés associatives ?

La question revient régulièrement. Elle est d'autant plus pertinente qu'un tel fonds existe pour les radios associatives.

Sur Rue89, des étudiants du CFJ signent un reportage sur le faible nombre de télévisions locales associatives en France et reviennent sur la réunion des chaînes locales au CSA le 13 décembre 2007 (précédent post).

"Le CSA entend réagir à cette situation via son nouvel appel d’offres TNT, écrivent-ils. Sans pour autant prévoir le financement des chaînes nouvellement autorisées. Les radios associatives bénéficient, elles, du Fonds de soutien à l’expression radiophonique (FSER), une taxe sur les recettes publicitaires des grands médias audiovisuels. Cette mesure votée au milieu des année 80 avait complété le dispositif de libéralisation, en organisant le financement de ces fréquences tout en protégeant leur indépendance. Rien de tel pour le petit écran, malgré des demandes successives en faveur de l'extension de ce fonds aux télés associatives"

A découvrir également un entretien avec Sylvie Genevoix, sage du CSA, sur la question du fonds de soutien. Signé par les journalistes du CFJ pour Rue89 :

Sylvie Genevoix Conseillère CSA
envoyé par rue89

Télévisions locales et élections

Sur Alterinfo.net Guy Pineau, chercheur à l'INA, signe un long papier sur l'influence naissante des chaînes locales à l'occasion des prochaines municipales et cantonales.

Avec l'arrivée, dans le secteur des télévisions locales, de grands groupes (Hersant média, Ouest France...) et la signature de partenariats récents dans la pub (notamment avec TF1), le chercheur pose la question des "concentrations capitalistiques qui favorisent de non moins inquiétantes dépendances politiques".

Guy Pineau s'attarde sur le groupe Hersant Média, s'inquiète pour l'avenir de France3 et estime que TF1 devrait devenir un acteur important du secteur : "Le groupe TF1 paraît le mieux à même de réaliser un réseau de télévisions de villes. La baisse de son audience et de sa rentabilité lui commande à la fois, un allégement de ses obligations (volume et commandes à des producteurs indépendants) et une diversification avec le développement d’activités satellites (internet, chaînes thématiques, chaînes de villes, etc.)."

A lire sur AlterInfo

Dossier du Télégramme sur les locales

Le Télégrame fait le point sur le "mouvement de fond" des chaînes locales en France, en s'attardant notamment sur les financements. Et montre du doigt TV Breizh.

"Pour le moment, c’est le financement qui est à mettre en place", écrit la journaliste Claire Steinlen rappelant le budget modeste des télévisions locales "entre 1,3 et 1,8 million d’euros annuel". La journaliste a identifié  trois sources différentes de revenus : "La publicité locale, puis pour 10 à 20 % la publicité nationale, et pour finir, la participation indispensable des collectivités territoriales, à travers leurs contrats d’objectifs et de moyens"

Le dossier du Télégramme propose un entretien avec Jean-Luc Nelle, directeur général de TV Rennes et président de l’Union des télévisions locales de service publique. Instructif aussi le zoom sur trois chaînes locales : Grenoble, Lyon et Nantes. Histoire de montrer les "visages très divers" de ces télés.

Enfin, on retiendra la conclusion de la journaliste que je vous laisse méditer :  "Dans trois ans, c’est entre 60 et 70 chaînes qui devraient fleurir sur la TNT, avec un défi à la clé : qu’elles ne perdent pas leur rôle de média de proximité, afin de ne pas devenir - comme TV Breizh, spécialiste de « Columbo » - un robinet de séries américaines..."

Source : Le Télégramme

A noter que le Télégramme s'est aussi lancé en télé locale... sur le web. Voir un précédent post.

Rapprochement Télé Alsace et Alsatic TV?

Une indiscrétion publiée dans la lettre confidentielle Satellifax.

Les deux chaînes régionales alsaciennes Alsatic TV et Télé-Alsace ne feront-elles bientôt plus qu'une ? C'est ce que croit savoir la très bien informée lettre de l'audiovisuelle Satellifax. Dans un article publié cette semaine, ses journalistes font état de discussions entre les deux chaînes afin de déposer une candidature unique pour la diffusion par la TNT.

Alsatic TV est détenue à 40 % par les Dernières nouvelles d'Alsace (DNA) et le journal L'Alsace. TéléAlsace fait partie du Groupe Hersant Médias.

« Nantes 7 à l’équilibre en 2009 »

Gonflé à bloc par les bons résultats d’audience de sa chaîne, le directeur général de Nantes 7 Michel Cellier – à l’origine des JT locaux de M6 – parie sur un équilibre à court terme. Il constate un intérêt grandissant des annonceurs locaux et mise sur l’accord avec TF1 pour la pub nationale.

Michel Cellier s’épanouit dans la gestion de Nantes 7 et Angers 7, les chaînes du groupe Ouest France rachetées à la Socpresse. Ce professionnel des médias, ancien directeur de la rédaction nationale de M6 et de ses rédactions locales, trouve dans Nantes 7 (jeune de 3 ans) des similitudes avec les débuts de M6 : « on se réveille le matin en se demandant comment l’on va s’organiser pour trouver de l’argent pour tourner ».

Avec un budget de 2.4 millions d’euros et 24 salariés, Nantes 7 est loin d’être à l’équilibre avec des recettes estimées à 1 million d’euros. Son directeur général parie cependant sur un équilibre à l’horizon 2009. Un optimisme porté notamment par les bons résultats d’audience. En un an, sur son public initialisé, l’audience quotidienne de NANTES 7 est de 12,3%, soit une progression de 17,1%. « C’est l’effet TNT qui nous donne un confort de réception avec de nouveaux téléspectateurs et c’est aussi un effet d’adhésion à Nantes 7 par ces mêmes nouveaux téléspectateurs. Quand on regarde la durée d’audience, elle augmente : la durée d’écoute de la chaîne passe de 19 à 33 minutes » explique Michel Cellier.

De quoi séduire les annonceurs. « La pub locale devrait décoller. On a maintenant la puissance d’audience et l’efficacité. Les annonceurs locaux commencent à s’en rendre compte. Ils constatent aussi que la pub n’est pas chère ». Et pour parvenir à l’équilibre, Michel Cellier mise aussi sur l’accord avec TF1 Publicité pour drainer les budgets nationaux.

Nantes 7, qui produit 2 heures de programmes frais par jour, partage l’antenne avec Telénantes, autre locale nantaise dont les programmes sont "complémentaires" de l'aveu de Michel Cellier. Télénantes est davantage tournée vers le magazine et laisse l'actu à Nantes 7 qui propose un JT en première diffusion à 20 h 30. Un autre pari de Michel Cellier qui semble avoir réussi.