La proposition de la commission Copé d'une réorganisation de France 3 en sept régions suscite des inquiétudes du SNJ et des interrogations d'élus locaux.
« S'il y a
bien une chaîne qui a une identité, c'est France 3 ! Si vous créez huit
chaînes régionales, vous supprimez la moitié de la couverture du
territoire, réagit Carole Petit, secrétaire générale du SNJ de France 3 dans Télérama. Actuellement, il y a une vingtaine d'éditions régionales,
est-ce que toutes ces spécificités seront représentées dans la nouvelle
configuration? De plus, si on supprime le statut de chaîne nationale à
France 3, il n'y aura plus de différence avec les chaînes locales. »
Dans un communiqué publié mardi soir, Roland Ries et Jacques Bigot, maire et président de la communauté urbaine de Strasbourg (PS), apportent leur soutien au mouvement : "France 3 joue un rôle primordial dans le paysage audiovisuel, écrivent-ils. En effet, elle est la seule chaine pour l’heure à apporter un réel éclairage sur l’actualité locale. Même si la TNT va bousculer la donne, France 3 jouit d’une légitimité et d’une expérience incontestable. La commission, Copé en effectuant un découpage en sept régions, va forcément éloigner l’information de l’espace géographique des téléspectateurs et éloigner France 3 de sa mission de proximité".
De son côté le président de France Télévisions s'est déclaré opposé à cette proposition.Interrogé par 20 Minutes, Hervé Brusini, directeur de l'information délégué, le confirme : « Notre président a semble-t-il convaincu la commission. S'il est évident pour tous ici que France 3 doit accentuer sa couleur régionale et locale, il n'est pas question d'aller vers un retournement de situation. La rédaction nationale a un rôle à jouer. »
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