Média Sud devient le nouveau propriétaire de la télévision locale de Montpellier. Média Sud émet déjà dans la région via Télé Miroir, la chaîne de Nîmes rachetée au Groupe Hersant Média. Selon le Figaro, le groupe Médias du Sud a racheté 7L TV pour l'euro symbolique à NRJ Group. La locale accuserait des pertes annuelles supérieures à un million d'euros, alors que son budget s'élève à 1,8 million d'euros. La chaîne de Montpellier, créée en 2007, rassemble 60.000 téléspectateurs par semaine selon Médiamétrie. "L'objectif est d'être toujours au plus près des centres d'intérêt des gens", explique Pierre-Paul Castelli. Ce dirigeant de Média Sud annonce une nouvelle grille pour la rentrée.
Cette audition concerne les porteurs de projets de télévisions locales dans les zones de Boulogne-Dunkerque, Rouen-Neufchâtel-en-Bray, Cherbourg, Alençon et Laval.
Ces auditions, d’une durée maximale de vingt minutes, auront lieu dans les locaux du Conseil, le lundi 19 juillet 2010 à partir de 14h30, selon l’ordre suivant :
Zone de Boulogne-Dunkerque : - La SAEML TV Côte d'Opale pour le projet TV Côte d'Opale ; - la société Grand Lille TV pour le projet Grand Littoral TV.
Zone de Rouen-Neufchâtel-en-Bray : - la société Normandie FM pour le projet Normandie TV Haute-Normandie ; - la société TV 276 pour le projet LCN La Chaîne Normande.
Zone de Cherbourg : - la société Cap Caen pour le projet Normandie TV Cotentin.
Zone d’Alençon : - la société Cap Caen pour le projet Normandie TV Alençon ; - la société Le Maine Télévision pour le projet LM TV Orne.
Zone de Laval : - la société Ma télé pour le projet Ma télé ; - la société Laval-Mayenne Télévision pour le projet LM TV Mayenne.
Le tribunal de commerce de Paris a retenu le dossier de NextRadioTV. Cap 24 est rachetée par Alain Weill qui va lancer une chaîne d'information financière qui émettra 18 heures en direct, avec trois heures de programmes locaux.
Le tribunal a privilégié l'offre la mieux-disante sur le plan financier. NextRadioTV a proposé 1,5 million d'euros contre 700 000 euros pour le groupe Bolloré, qui bénéficiait pourtant du soutien des salariés et même du CSA.
NextRadio TV va reprendre douze salariés sur 15 et lancer CBFM présentée comme la première chaîne d'information financière francophone... avec 3 heures de programmes locaux... sans plus de précisions. Réponse sur ce nouveau format local mi-novembre à l'antenne sur la TNT en Ile-de-France, les bouquets ADSL et le câble.
NextRadio TV dont le principal actionnaire est Alain Weil le propriétaire de La tribune entend utiliser la fréquence pour créer une chaîne d'information économique : BFM Business. Le groupe Bolloré propose de créer une chaîne consacrée à l'art de vivre et au développement durable. Deux autres repreneurs en lice : Premier investissement et AB.
La télévision d'Epinal élargit sa diffusion aux Vosges à l'occasion de ses 20 ans et change de nom. Depuis le 21 mai 2010, Images Plus a pris le nom de "Vosges Télévision Images Plus".
La chaîne locale du câble est désormais diffusée, via la TNT, sur 50% du département des Vosges et sur l’ensemble de la Lorraine par l’ADSL dans l'attente du basculement sur le tout numérique dans l’est de la France d’ici le 28 septembre prochain.
Son directeur se montre optimiste à un moment où les télévisions locales privées rencontrent de grandes difficultés. Dominique Renauld défend le modèle d'une télé locale de service public. Le Conseil général des Vosges est devenu actionnaire majoritaire de Vosges
télévision Images plus. “Les études démontrent que, contrairement à une idée reçue, la télévision locale se porte de mieux en mieux”, déclare le directeur de la télé d'Epinal qui est financée par des collectivités locales.
Le directeur général du CSA, Olivier Japiot, salue des "émissions vraiment ancrées localement qui permettent aux vosgiens de se reconnaître"
Vosges
télévision Images plus est dotée d’un budget annuel d’1,5 million d’euros et emploie 24
salariés.
Après seulement 9 mois d'exsitence, Ty Télé est connue par 38% des plus de 15 ans selon une étude Médiamétrie. 160.000personnes la regardent une à deux fois par semaine.
Les plus intéressés ont de 15 à 45 ans. 42% de ses téléspectateurs ont découvert Ty Télé par le zapping, 27% par le bouche-à-oreille et 16% par la presse locale.
À 89,2%, les personnes interrogées dans l'enquête qualifient TyTélé de «chaîne d'information locale». Et 89% d'entre elles considèrent qu'elles y trouvent des informations que les autres chaînes ne leur offrent pas.
La chaîne locale de la région Ile-de-France n'émet plus depuis mardi sur le canal 24 de la TNT. Reprise par le groupe Krief, Cap 24 est en grande difficulté. Les employés sont au chômage technique.
Poursuivi pour cessation de paiement, le groupe attend la décision de justice, qui devait être rendue lundi 10 mai, mais qui a été reportée au 31 mai
Dans un entretien accordé à "Télé 2 semaines", l'animateur Patrice Karmouze explique "la situation est critique depuis que Cap24 a été rachetée par le groupe Krief, au mois de septembre dernier. C'est le groupe qui nous a mis en difficulté en ne tenant pas ses engagements. Les loyers et les salaires ne sont plus payés. Nous avons dû déménager et dans les nouveaux locaux, nous n'avons même plus de studio pour enregistrer les émissions ! Nous sommes dans l'incapacité de produire."
Selon Patrice Carmouze, "la chaîne devrait être reprise". D'après Satellifax : "le tribunal de commerce a demandé que les propositions faites par les éventuels repreneurs soient plus "engageantes" et plus "fermes".
La télévision locale d'Angers échappe à la liquidation judiciaire. Le tribunal de commerce a accepté, à la demande de Sipa-Ouest-France, de prononcer la mise en redressement judiciaire d'Angers 7 avec une période d'observation de 6 mois. Les salariés préparent un projet de reprise.
Selon Ouest France, il existerait deux projets de reprise. L'un est porté par la société TV Loco (lire précédent post) et l'autre par les salariés d'Angers 7. Ces derniers, très actifs, ont monté une pétition en ligne et créé une page Facebook. L'équipe veut croire en ses chances. « Nous avons trois semaines pour monter un projet viable », confie à Ouest France Marion Normand, déléguée du personnel. Les salariés comptent beaucoup sur la Ville d'Angers, également actionnaire à 34 % de la chaîne via une société d'économie mixte. La municipalité ne ferme pas la porte. Angers fait savoir qu'elle limiterait toute nouvelle participation financière à 500 000 €, mais a déjà refusé de s'associer à un projet de reprise de 10 salariés porté par TV Loco. Un projet que l'adjoint au maire, Jean-Claude Bachelot, estime « non viable économiquement » (source Ouest France).
Accablée par une perte totale de 2 millions d'euros sur trois ans, la télévision locale d'Angers dépose son bilan. Les recettes pub n'ont jamais suivi. Les salariés misent sur des repreneurs pour poursuivre l'aventure.
"En dépit de l'excellente audience de la chaîne, les recettes publicitaires ont été en effet très inférieures aux prévisions", explique le président d'Angers 7, Antoine de Tarlé, dans un communiqué.
La situation financière de la société ne permettait pas de poursuivre son activité et "aucun des actionnaires ne désirait prolonger une exploitation qui s'est soldée en trois ans par une perte totale de plus de deux millions d'euros". Outre la ville d'Angers (34 %) et Sipa-Ouest France (34%) , le reste des parts du capital de la chaîne se divise entre la Caisse d'épargne et de prévoyance des Pays de la Loire (10,67%), la Caisse régionale de Crédit Agricole des Pays de la Loire (10,67%) et le Crédit mutuel d'Anjou (10,66%).
Le dépôt de bilan auprès du tribunal de commerce d'Angers sera effectif le 21 avril. L'espoir pour les quinze salariés, dont six journalistes, résident sur une reprise de l'activité. L'équipe aimerait que la ville d'Angers joue un rôle. Côté privé, les sociétés Demain TV (chaîne de l'emploi) et TV Loco pourraient faire des propositions de reprise.
L'historique télévision locale lyonnaise est reprise par des investisseurs lyonnais réunis par son directeur Jean-Pierre Vacher.
Le Progrès va céder sa participation majoritaire (60%) dans TLM à Jean-Pierre Vacher et aux entrepreneurs lyonnais qui l’ont rejoint autour du projet "TLM 2015."
Rejetées donc les propositions de L’Olympique Lyonnais et Bernard Krief Consulting, candidats à la reprise. Le projet "TLM 2015" était soutenu par l’ensemble du personnel. Le blog de Libération Lyon a révélé les nom de la douzaine d’entrepreneurs. "On retrouve quelques grandes familles lyonnaises, comme Mérieux ou Pelen ; une vedette du sport en rupture de ban avec Canal +, Gilles Moretton ; ou encore l'éditeur Fernand Galula, qui s'était illustré voilà quelques années en lançant l'hebdomadaire Tribune de Lyon, repris lui aussi en son temps, mais contre le gré du fondateur, par ses salariés. Avec Bruno Rousset, qui lui avait repris Lyon Capitale, cela fait au moins deux industriels présents dans le tour de table qui ont déjà montré aux journalistes lyonnais que l'indépendance restait un combat..."
Libé Lyon qui révèle que sera créée prochainement la holding SPTL, Société de participation dans la télévision lyonnaise, qui deviendra l’actionnaire majoritaire de TLM. Les nouveaux investisseurs débourseront également 2 millions d’euros. Le projet prévoit une chaîne d’informations de proximité en continu. .
La reprise des deux chaînes par Concord Télécom (filiale du groupe Bernard Krief Consulting) se passe mal, selon Libération qui livre des témoignages de personnels inquiets dans l'attente de leurs salaires.
Les employés de Cap 24, une des chaînes locales de la TNT Ile-de-France, et d'Orléans TV redoutent un dépôt de bilan après des retards de paiement dans leurs salaires. Les deux télés avait été cédées par le groupe Hersant.
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