C’est ce que l’on peut notamment lire dans la synthèse du colloque sur les télés locales, organisé le 9 juillet 2007 à la Sorbonne, et qui vient d’être publiée par l’agence de relations publiques Aromates sur son site web. Extraits.
Pour l’instant, et jusqu’à l’arrêt de l’analogique, les coûts de diffusion ont, semble-t-il, doublé. "728 000 euros nous sont demandés du 13 septembre au 31 décembre",
déclare Gilles Crémillieux (1). "En moyenne, une chaîne locale aurait payé entre 130 et 140 000 euros à l’année. En analogique, c’est déjà cette somme. Donc nous sommes bien au double du coût de diffusion, et en aucun cas à la prime TNT moins chère." De plus, il y a une incertitude au niveau du nombre de réémetteurs. En effet, l’émetteur principal déclenche une cascade de réémetteurs. "Combien de réémetteurs ?" demande Gilles Crémillieux. "À ce jour, nul ne le sait." "Si l’objectif de couvrir 95% du territoire en hertzien est rempli, on va payer ces réémetteurs dont un bon nombre ne sert pas les TV locales."
Un point de vue partagé par Maguelone Hedon. "TV Tours va passer sur la TNT le 13 septembre. Une implication budgétaire majeure. Actuellement nous payons 150 000 euros de diffusion analogique. À partir du 13 septembre, c’est doublé. 130 000 euros + 20 000 euros pour acheminer le faisceau jusqu’à l’émetteur. Avec l’inconnu des réémetteurs en 2008, où ce serait la bérézina."
Pour Gilles Crémillieux, "ce n’est qu’en 2011 que nous verrons les effets de la TNT." "Il ne faut nous priver d’aucun candidat au GR1." "Nous espérons que le CSA lancera beaucoup d’appels pour réduire la facture, parce qu’effectivement le jour où nous serons 50 TV locales, l’ardoise sera gérable."
(1) Gilles Crémillieux est directeur de la diversification du groupe La Montagne-Centre-France, opérateur de la chaîne Clermont 1ère. Il préside le syndicat "Les Locales TV"
La synthèse du colloque est à téléchargée ici
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