TVlocales

TF1 Publicité : un signal fort aussi pour les actionnaires des locales

Avec TF1 Publicité pour régie, les télévisions locales ont l’espoir de percer le marché national et donc de dégager de nouvelles ressources attendues par leurs actionnaires. Entretien avec Gilles Crémillieux (1), président du tout nouveau Gie TLA-Publicités regroupant 30 chaînes locales.

« Nous souhaitions avoir un régisseur national proche de l’audiovisuel car les chargés de communication des grands groupes et les centrales d’achat disposent de budgets télévisuels », explique au blog TVlocales Gilles Crémillieux.

Les « dircom’ » n’ont pas encore le réflexe télévision locale pour leur campagne de pub nationale. Dans le budget d’une grande chaîne comme TV-Rennes la part de la pub nationale représente moins de 5% des recettes.

L’accord avec TF1 publicité devrait changer la donne. La régie pourra proposer à ses clients un nouveau package. « Une offre de proximité complémentaire », souligne Gilles Crémillieux. Une offre qui devrait accroître les recettes des locales.

Le Gie TLA-Publicité a passé un contrat de 3 ans avec TF1 Publicité, avec sortie possible au bout de 18 mois. « Notre souhait était de mettre en place un mode de fonctionnement comparable aux radios indépendantes qui ont su créer un GIE qui maîtrise le choix du régisseur extérieur », explique le président TLA-Publicités.

L’intérêt de TF1 Publicité pour les locales, que Gilles Crémillieux juge « flatteur », confirme la place que ces chaînes prennent dans le paysage audiovisuel français. L’annonce de l’implication de TF1 Publicité en cette fin d’année 2007 n’est pas un hasard. Ce dernier trimestre a été marquée par la montée de chaînes locales sur la TNT et l’annonce par le CSA de prochains appels à candidature.

Les locales sortent enfin de l’ombre en élargissant leur zone de

diffusion

et l’accord avec TF1 Publicité est un signal fort envoyé aux annonceurs. Et aussi aux actionnaires des chaînes locales qui se posent souvent la question de leur équilibre avant même de penser aux bénéfices.

(1) Gilles Crémillieux est également directeur de la diversification du groupe La Montagne-Centre-France, opérateur de la chaîne Clermont 1ère. Il préside le syndicat "Les Locales TV"

Dorothée sur IFD1 en décembre

Dans un entretien accordé à Télé 7 jours, l’animatrice-chanteuse de notre enfance annonce la date de son retour et dévoile les contours d’IDF1.

« Pas question de rester statique sur un plateau, prévient Dorothée. Nous avons l’intention de nous déplacer en région, à la recherche de nouveautés, de jeunes talents. » Et l’animatrice des mercredis de décliner le concept de la chaîne sur une journée : « Le matin, on peut imaginer des séries pour les jeunes, d’autres l’après-midi pour les adultes, des infos, des services ». Et cette confidence : « nous allons travailler au feeling et improviser au jour le jour, comme toujours »

Enfin, dans cet entretien, Dorothée confirme son retour à l’antenne : « je serai parmi vous en décembre 2007 ». Pour les fans, et dans l’attente d’en savoir peut-être davantage sur son implication dans IDF1, Dorothée sera sur le plateau de Michel Drucker dimanche 4 novembre, comme le précise l’article de Télé 7 jours dont nous reproduisons la page, l’occasion de découvrir une photo de Dorothée, une Dorothée visiblement en pleine forme !

Le site de Télé 7 Jours

TF1 Publicité, régie nationale de 30 chaînes locales

L’information est tombée vendredi. La régie s’occupera de l’extra-locale. TF1 publicité devient la régie nationale de 30 chaînes locales regroupées dans TLA-Publicités un GIE (groupement d’intérêt économique).

30 chaînes de télévision locales et régionales dont 12 d’entre elles sont déjà passées en

diffusion

numérique terrestre (TNT) en septembre 2007, ont confié à TF1 Publicité la mission de régie de leur espace extra-local, auparavant détenue par TLR (1).

Dès la fin d’année 2007, TF1 Publicité développera et commercialisera des dispositifs nationaux ou multi-régionaux (couvrant des chaînes et donc des régions sélectionnées par les annonceurs).

Les partenaires annoncent des offres "innovantes et pertinentes" qui allieront couverture nationale et proximité et viendront compléter l’offre actuelle de TF1 Publicité. Par ailleurs, chacune des chaînes locales conservera ses missions de commercialisation d’espaces publicitaires auprès de ses clients annonceurs locaux, captifs et fidèles.

Dans un communiqué commun, les partenaires estiment que "les télévisions locales sont aujourd’hui des acteurs régionaux incontournables aux côtés de la PQR. Ces chaînes profondément ancrées dans leur région et proches de leur public, bénéficient d’un fort capital de confiance auprès de leurs téléspectateurs".

Voici les 30 chaînes concernées et réunies dans le GIE TLA Publicité (GIE Télévisions locales associées - publicités) :

LCM – (Bouches du Rhône)
TLM – (Lyon et ses proches agglomérations)
TV Rennes 35
TV8 Mont Blanc
TV7 Bordeaux
Nantes 7
TV Nantes
TLT Toulouse
TV Tours
C9 Télévision Lille
TL7 – (St Etienne, Andrezieux, Bouthéon)
Clermont Première
LM TV – (Le Mans)
Alsatic TV
Angers 7
Canal Maritima – (Martigues)
Télé Sud Vendée
Images Plus – (Epinal)
TV8 Moselle Est – Forbach
TV8 Moselle Est – Freyming Merlebach
Canal 15 – (La Roche s/Yon)
Canal Cholet
Télé Cristal – (Pays de Bitche)
Mosaik – (Sarreguemines et l’Est de la Moselle)
ASTV – (Grande Synthe)
TV Fil 78 – (St Quentin en Yvelines)
Téléssonne

Ne font pas partie du GIE : Nice TV, Normandie TV, TVPI (Bayonne)

(1) Créée en Février 2005, TLR était la première régie nationale de télévisions locales et régionales. Avec 33 télévisions intégrées à leur tissu local, et réparties parmi les plus grandes villes françaises

Canal 8 Le Mans va changer de nom

Dans le cadre de sa montée sur la TNT, dans la deuxième semaine d’octobre, Canal 8 Le Mans deviendra LM tv Sarthe.
Un projet d’avenant avec la société Le Mans Télévision a été adopté par le CSA. Il autorise la chaîne à adopter la nouvelle dénomination.

La PQR surveille « de près les fréquences télés »

Dans un entretien à Libération, Michel Comboul, patron de Nice Matin (groupe Hersant Média) et président du Syndicat de la PQR (presse quotidienne régionale) évoque les « prises de position dans les télévisions locales ».

Longtemps la PQR a regardé les chaînes de télévision locale de loin.

D’abord, parce que les quotidiens régionaux ne voyaient pas en elles un concurrent, principalement en raison de leur faible budget et surtout de leur

diffusion

câblée limitée. Alors pourquoi investir ?

Ensuite, lorsque les premiers projets en hertzien analogique - offrant une

diffusion

plus large- sont apparues, des questions stratégiques ont vu le jour. Du genre : la télé locale ne risque-t-elle pas de canabaliser le journal papier ? est-ce notre métier ? Les mêmes questions se sont posées avec l’internet aux grands quotidiens nationaux… qui finalement ont tous lancé une édition en ligne. Avec l’avènement de la TNT, la PQR a été confrontée à des choix.

A écouter le président du Syndicat de la PQR, l’heure n’est plus à la réflexion : il faut y aller. A la question de Gérard Thomas de Libération « Quel est le modèle du groupe de presse régionale idéal ? », Michel Comboul répond : « L’avenir passe par la multiplication des moyens de distribution de l’information, par le développement de la distribution et du portage de nos journaux, par les prises de position dans les télévisions locales et par notre capacité à résister à l’invasion des grands groupes de presse gratuite. »

Le patron du syndicat de la PQR explique également que « les regroupements de titres doivent viser une

diffusion

moyenne quotidienne de 500 000 à 600 000 exemplaires vendus. Ensuite, nous devons exister sur Internet, même si cela rapporte peu pour l’instant. Après, quand on peut avoir 20 % de son chiffre réalisé par des journaux d’annonces gratuites, ça renforce la puissance. Et puis il faut également surveiller de près les fréquences télés. »

A ce jour, c’est le groupe Hersant Média qui a le plus investi dans les télés locales (lire précédent post), un groupe dont est issu le président du Syndicat de la PQR…

« Effet TNT pour les TV locales »

C’est le titre d’une double page de « Epargne et finance » de septembre, le magazine externe du groupe Caisse d’Epargne… banque qui a choisi d’investir dans le secteur de la télévision locale.

« La télévision numérique terrestre ouvre un nouvel espace aux chaînes de télévisions locales », écrit l’auteur de l’article Jean-Louis Lemarchand, rappelant que depuis la mi-septembre ce sont 18 chaînes existantes en mode analogique qui diffusent en mode numérique.

Le magazine « Epargne et finance » nous apprend que pour LCM (Marseille) c’est un gain de « 20 % de téléspectateurs potentiels ». Avec la TNT, sa zone de

diffusion

est passée de 1 à 1.2 million d’habitants. La plus grosse locale de France (50 salariés dont 30 journalistes),  dont la Caisse d’Epargne est actionnaire, compte « 300000 téléspectateurs réguliers dont 47000 quotidiens ».

L’article revient sur le modèle éditorial des chaînes locales : « un tandem informations locales-services de proximité ». Une recette, explique le journaliste, qui a permis aux tv locales de trouver leur public : « en moyenne 1.5% d’audience mais avec un pic de 3.6% entre 18 heures et 19 heures pour le journal d’informations ».

Et le journaliste de conclure que « la télévision locale s’affirme donc comme un nouveau média de proximité en France » et de poser la question  de leur équilibre financier, en avançant des pistes : « elles escomptent les bénéfices de la TNT sur deux terrains : une diminution nette des coûts de

diffusion

et un gain en audience et donc des recettes publicitaires ». C’est sans doute l’analyse qui a poussé la Caisse d’Epargne à investir dans les locales, devenant la première banque du secteur avec pas moins de douze prises de participation au capital de télévisions locales (voir carte ci-dessous publiée dans le magazine Epargne et Finances).

Le site web de Epargne et finance, le magazine externe du groupe Caisse d’Epargne

Le visioblog de Télénantes en ligne

Aller jeter un oeil sur Mon oeil, le visioblog culturel deTéléNantes

On vous l’annonçait ici, c’est maintenant du concret. Les téléspectateurs, qui ont été équipés par la chaîne et SFR d’un téléphone 3G vidéo, ont envoyé leurs premières critiques de spectacles vivants visibles sur Nantes. Pour ce premier numéro, les visioblogueurs nous emmènent au TNT pour la pièce de théâtre Auguste et au Grand T pour "Les trois soeurs", spectacle d’ouverture de la saison. C’est court (1 min 30) et c’est suffisant pour se donner une idée du spectacle et décider d’y aller ou non. Pour l’instant, les critiques sont élogieuses…

Voir Mon oeil

IDF1 en plein recrutement

La chaîne de TNT locale en Ile-de-France recrute sur le web en vue de son lancement avant la fin de l’année. De très nombreux postes sont à pourvoir. Tous les profils sont concernés : pub, technique, rédaction…

IDF1, la télévsion régionale de Jean-Luc Azoulay, recrute via son site web l’ensemble de son personnel : directeur commercial, commerciaux jurniors et confirmés, responsable marketing et publicité, responsable de la conduite d’antenne, responsable des acquisitions de programmes, responsable de la programmation…

… Et aussi réalisateur, Journalistes/Reporters, animateurs, techniciens et responsables production et post-production

Intéressant, les salaires sont le plus souvent indiqués. A titre d’exemple :

- réalisateur (18 à 25 Keuros brut/an),
- assistant-réalisateur / opérateur régie (18 à 23 Keuros brut/an)
- JRI (18 à 22 Keuros brut/an),
- opérateur de diffusion satellite (18 à 23 Keuros brut/an),
- commerciaux juniors (18 à 25 Keuros brut/an et fort intéressement),
- responsable marketing et pub (30 Keuros brut/an selon expérience et intéressement),

Pas de fourchette de rémunération pour les  animateurs.

Les profils sont détaillés sur le site de la chaîne IDF1.fr

Cityzen Tv : après le JRI… le JRIM

Particularité de la chaîne : une nouvelle race de localier, le JRIM.

JRIM, kezako ? Comprenez le Journaliste Reporter d’Images Monteur. Il fonctionne en autonomie sur la base d’une unité de tournage et de montage légère : une caméra+un micro+ un micro-ordinateur pour le montage. "Ce mode de travail favorise l’instauration d’un rapport de proximité avec les personnes filmées", explique Cityzen Tv sur son site.

Autre particularité de la chaîne : la coproduction de documentaires (50 par an) et des émissions en public depuis le Ciytizen Café.

Fondée en 1997 par Jean Luc Nelle , directeur aujourd’hui de TV Rennes, CityZen Tv a démarré sur le câble à Hérouville Saint-Clair avant de monter en hertzien anologique le 9 mai dernier sur l’agglomération de Caen puis de s’afficher désormais en TNT.

Antennes Locales et La Manche Libre, détiennent aujourd’hui 40%, les associés fondateurs Jean-Luc Nelle, Anne Mulligan, et Linda Ortholan détenant 20%.

+ d’info dans ce reportage au moment de la montée en hertzien analogique sur l’agglomération de Caen : 

Cityzen tv
envoyé par pomtv

Cityzen Tv : après le JRI… le JRIM

Particularité de la chaîne : une nouvelle race de localier, le JRIM.

JRIM, kezako ? Comprenez le Journaliste Reporter d’Images Monteur. Il fonctionne en autonomie sur la base d’une unité de tournage et de montage légère : une caméra+un micro+ un micro-ordinateur pour le montage. "Ce mode de travail favorise l’instauration d’un rapport de proximité avec les personnes filmées", explique Cityzen Tv sur son site.

Autre particularité de la chaîne : la coproduction de documentaires (50 par an) et des émissions en public depuis le Ciytizen Café.

Fondée en 1997 par Jean Luc Nelle , directeur aujourd’hui de TV Rennes, CityZen Tv a démarré sur le câble à Hérouville Saint-Clair avant de monter en hertzien anologique le 9 mai dernier sur l’agglomération de Caen puis de s’afficher désormais en TNT.

Antennes Locales et La Manche Libre, détiennent aujourd’hui 40%, les associés fondateurs Jean-Luc Nelle, Anne Mulligan, et Linda Ortholan détenant 20%.

+ d’info dans ce reportage au moment de la montée en hertzien analogique sur l’agglomération de Caen :

Cityzen tv
envoyé par pomtv

TVSud77 veut couvrir d'abord Meaux puis la Seine-et-Marne

TVSud77, qui couvre aujourd'hui l'actu du sud de la Seine-et-Marne sur le web, a répondu à la consultation lancée par le CSA le 24 juillet dernier, prélude au lancement des appels à candidature sur la TNT à Meaux. et aux ambitions de TVSud77 sur le département.

Du web à la TNT, il n'y a qu'un pas que pourrait prochainement franchir TVSud77. La webtv locale, qui totalise 315 reportages depuis son lancement le 8 janvier de cette année, fait connaître ses ambitions : d'abord Meaux, puis le département le plus grand de l'Ile-de-France.

« Le projet est de créer une chaîne de télévision sur l'ensemble de la Seine et Marne en se servant de l'expérience réalisée dans le Sud depuis un an, en s'appuyant sur le soutien exprimé par les élus du Nord de la Seine et Marne et par les organismes institutionnels du département », explique le responsable de TVSud77 Emmanuel Roussel, ancien élu de la ville de Fontainebleau de 1995 à 2001 qui évolue depuis dans l'audiovisuel. Ce dernier n'exclut pas dans cette perspective une alliance avec Canal Coquelicot (chaîne du câble qui participe au projet LTF avec Télif) établie sur le nord du département. Le fondateur de TVSud77 avance même l'idée d'un canal partagé. Il faut dire que la Seine-et-Marne, dont la superficie représente la moitié de l'Ile-de-France, est particulièrement difficile à couvrir.

Les ambitions de TVSud77 commenceront par Meaux. Dans la réponse à la consultation lancée par le CSA, Emmanuel Roussel a fourni une liste de soutien de personnalités politiques : de Jean François Coppé, le maire de Meaux à Jean Claude Mignon Président de l'Agglomération Melun Val de Seine  Meaux, en passant par Vincent Eblé Président du Conseil Général de Seine et Marne.

TVSud77 est une société créée en décembre 2006 qui s'appuie majoritairement sur un actionnariat composé de seine et marnais dont son fondateur, Emmanuel Roussel. 34% du capital est détenu par la société Antennes Locales qui n'est pas opérateur mais agit comme partenaire technique et logistique. « TVSud77 a ainsi pu bénéficier, entre autre, de l'accord conclu entre l'ensemble des chaînes du réseau Antennes Locales et la société KEWEGO pour la diffusion de son contenu sur le web », explique Emmanuel Roussel.

TVSud77.fr c'est aujourd'hui une équipe de 5 salariés (2 JRI, un chargé de production, une présentatrice-jri et un attaché commercial) pour un budget de 150000 euros ; la chaîne est notamment soutenue par La Communauté de Communes des deux fleuves et de la ville de Montereau.

La webtv met en avant 2 000 visiteurs uniques chaque jour avec des pics d'audience entre 12 et 15 000 visionnages pour certains reportages. TVSud77 produit deux heures par semaine. Deux grands rendez-vous  :

- 7à7 : chaque mercredi Emilie décortique l'actualité hebdomadaire et présente les rendez-vous de la semaine à venir.

- En direct de : où l'on découvre aussi bien les coulisses du château de Fontainebleau ou la Maison des Templiers à Provins. et à partir du 17 octobre prochain En direct du Congrès des Maires de Seine et Marne

Si TVSud77 décroche la TNT à Meaux, le budget tournerait autour du million d'euros pour un effectif de 18 salariés. La grille de programme est déjà dans la tête d'Emmanuel Roussel qui imagine un grand rendez-vous quotidien d'une heure en direct dont la thématique évoluerait en fonction des jours de la semaine (lundi sport, mardi loisirs, mercredi économie, jeudi débat, vendredi culture).

Zoom sur les télévisions locales du Pas-de-Calais

Très bon dossier dans L’Echo du Pas-de-Calais d’octobre-novembre 2007. Le magazine présente les télévisions locales de la région, toutes différentes autant dans leur diffusion, leurs effectifs que leur contenu.

Passionnant ! La région cumule tous les formats de télé locale : la chaîne sur le web lancée par une association de quartier  (plateautv.com), la grosse locale qui diffuse à 20 km à la ronde sur l’hertzien (Calais Tv), la télé d’agglomération pour 50000 habitants (ILTV) en passant par la micro-chaîne sur le câble pour 1300 foyers (Canal Brebières).

La double page de L’Echo du Pas-de-Calais fourmille d’anecdotes qui traduisent la réalité de l’économie des locales : « Le principe est simple ici : nous sommes quatre et chacun fait un peu de tout. Il n’y a pas si longtemps, la femme de ménage était monteur vidéo », raconte un membre de l’équipe de TV Gohelle qui sillonne les huit communes du syndicat intercommunal qui l’a créée.

Instructif aussi, la chaîne de fabrication de l’info. Si Calais Tv emploie 15 salariés et uniquement des journalistes pro pour réaliser un JT de 15 minutes, Tv Gohelle et ses 4 employés disposent d’un résea u de correspondants, employés par les mairies, qui mettent des images à disposition de la chaîne. Encore plus épatant, la micro-télé Canal Brebières tourne avec une seule personne, un fonctionnaire territorial JRI qui diffuse infographie en semaine et reportages le week-end ; une télé au coût minime : 3000 euros (hors salaire) pour une diffusion sur la seule commune.

Ce dossier montre aussi les difficultés récurrentes des locales avec le CSA. A ce titre, le cas de Calais TV – obligée de se réfugier sur le web - est édifiant.

Enfin L’Echo du Pas-de-Calais s’interroge sur le format local qui tend à reprendre les canons des JT  nationaux : « impossible de comprendre le monde qui nous entoure avec des sujets d’une minute trente »… Je vous laisse à cette réflexion et encore bravo aux journalistes de L’Echo du Pas-de-Calais pour avoir réussi à traduire la diversité des locales.

Dossier de L’echo-du-Pas-de-Calais accessible en ligne et PDF à télécharger