TVlocales

Groupe Hersant Média à 100 % dans Antennes Locales

Le Groupe Hersant Média a racheté les parts (49% du capital) d’Antennes Locales détenues par les deux fondateurs de la société, Jacques Rosselin et Emmanuel des Moutis, et par le fond Berlys Développement (Pierre Bergé). Le montant de la transaction reste confidentiel.

Antennes Locales, fondé en 2003, est devenu en quelques années le premier opérateur de chaînes de télévision locale en France avec aujourd’hui sept chaînes en opération : ParisCap qui devient Cap24 à l’occasion du démarrage de sa diffusion en TNT sur l’ensemble de l’Ile-de-France, TéléAlsace, TéléGrenoble, OrléansTV, Canal 32 (Troyes), TéléMiroir (Nîmes) et CityzenTV (Caen). Aujourd’hui, toutes ces chaînes sont diffusées en TNT, à l’exception de TéléAlsace et TéléMiroir qui le seront courant 2008.

"Antennes Locales, désormais filiale audiovisuelle à 100% de Groupe Hersant Media, se développe sur la base d’un modèle éditorial et technique innovant qui a permis de créer des chaînes de télévision locale dont les perspectives de rentabilité sont réelles, avec des budgets de dépenses maîtrisées et des audiences comparables aux autres chaînes locales françaises" explique le groupe dans un communiqué date du 28 novembre 2007.

Europe 1 et les télés locales partenaires

Europe 1 a annoncé ce mardi la signature d'un accord avec le GIE des Télévisions Locales Associées qui regroupe une vingtaine de chaînes diffusées sur la TNT (1). Concrétisation du partenariat avec les municipales.

L’accord de partenariat prévoit :

- La captation vidéo et la diffusion d’émissions d’Europe 1 sur les télévisions locales signataires et sur europe1.fr

- Des émissions spécialement produites en Province, à l’occasion des grands événements régionaux et des prochaines élections municipales

- La mise à disposition des images des interviews de Jean-Pierre Elkabbach pour des diffusions locales en léger différé.

Certaines émissions phares d’Europe 1 pourront s’appuyer sur des manifestations régionales et, à cette occasion, être réalisées sur place, à la fois pour la radio et la télévision.

Les télévisions locales continuent de séduire les grands médias. Après des accords intervenus dans le domaine publicitaire, place aux contenus. Un partenariat avec Europe1 qui intervient au moment où ces chaînes "ont pris une nouvelle dimension avec la TNT", a expliqué le président d'Europe 1, Jean-Pierre Elkabbach, à l’occasion d’une conférence de presse.

Pour Europe1, il s’agît d’élargir sa visibilité en province. Un partenariat « stratégique », explique Europe1 « à quelques mois des élections municipales, et pour être toujours plus proche de ses auditeurs »

Dans le cadre des élections municipales, Europe 1 déplacera l’antenne dès le 18 janvier. Le Club Europe 1, la grande émission politique du vendredi (18h-20h) de Jérôme Dorville et Fabienne Le Moal sera réalisée successivement en direct de Bordeaux, Marseille, Lille, Lyon puis Toulouse.

Pour les télévisions locales, c’est un moyen d’élargir leur offre de programme en proposant de l’information nationale. "Jusqu'ici les télévisions locales suivent peu ou pas l'actualité nationale, or nous en avons besoin, à l'instar des quotidiens régionaux », explique Gilles Crémilleux, président du GIE. La diffusion des vidéos d'Europe 1 va permettre aux chaînes locales de créer de nouveaux rendez-vous en journée car notre audience est principalement concentrée sur la tranche 18h/20h.

Le partenariat se concrétise donc avec la couverture des élections municipales de mars prochain, avec de nombreux débats locaux. Il devrait s'étendre aux évènements en régions, notamment les festivals de musique actuelle en plein air comme  les Transmusicales de Rennes ou  le festival du court-métrage de Clermont-Ferrand.

Par ailleurs Europe1, qui prévoit de remodeler son site web fin janvier, pourrait proposer sur europe1.fr des contenus des chaînes locales, comme des reportages ; le web d'Europe1 proposant déjà des vidéos.


(1) Créé en novembre 2006, le G.I.E. prend la responsabilité de la gestion des télévisions locales existantes et futures sur la TNT.
Elles sont près d’une vingtaine à être, depuis le 13 septembre, diffusées comme les télévisions nationales sur la TNT : TLT (Toulouse), TLM (Lyon), LCM (Marseille), TV7 (Bordeaux), C|1 (Clermont-Ferrand), TV8 MONT-BLANC, TV RENNES, LM SARTHE (Le Mans), NANTES 7, TV NANTES, ANGERS 7, TL7 (Loire-Télé), TELE GRENOBLE, CITYZEN TV (Caen), ORLEANS TV et TV TOURS.

diffusion25 autres les rejoindront dans un an. C9 TELEVISION à Lille, ALSATIC à Strasbourg, qui diffusent déjà sur le câble, seront candidates à une diffusion sur la TNT.

La vingtaine de chaînes locales affichent une audience cumulée de 630.000 auditeurs par jour, sur un bassin de 7,1 millions d'habitants, selon les chiffres de Médiamétrie cités par le GIE.

 

 

« Facture TNT, du simple au double »

C’est ce que l’on peut notamment lire dans la synthèse du colloque sur les télés locales, organisé le 9 juillet 2007 à la Sorbonne, et  qui vient d’être publiée par l’agence de relations publiques Aromates sur son site web. Extraits.

Pour l’instant, et jusqu’à l’arrêt de l’analogique, les coûts de diffusion ont, semble-t-il, doublé. "728 000 euros nous sont demandés du 13 septembre au 31 décembre",

déclare Gilles Crémillieux (1). "En moyenne, une chaîne locale aurait payé entre 130 et 140 000 euros à l’année. En analogique, c’est déjà cette somme. Donc nous sommes bien au double du coût de diffusion, et en aucun cas à la prime TNT moins chère." De plus, il y a une incertitude au niveau du nombre de réémetteurs. En effet, l’émetteur principal déclenche une cascade de réémetteurs. "Combien de réémetteurs ?" demande Gilles Crémillieux. "À ce jour, nul ne le sait." "Si l’objectif de couvrir 95% du territoire en hertzien est rempli, on va payer ces réémetteurs dont un bon nombre ne sert pas les TV locales."

Un point de vue partagé par Maguelone Hedon. "TV Tours va passer sur la TNT le 13 septembre. Une implication budgétaire majeure. Actuellement nous payons 150 000 euros de diffusion analogique. À partir du 13 septembre, c’est doublé. 130 000 euros + 20 000 euros pour acheminer le faisceau jusqu’à l’émetteur. Avec l’inconnu des réémetteurs en 2008, où ce serait la bérézina."

Pour Gilles Crémillieux, "ce n’est qu’en 2011 que nous verrons les effets de la TNT." "Il ne faut nous priver d’aucun candidat au GR1." "Nous espérons que le CSA lancera beaucoup d’appels pour réduire la facture, parce qu’effectivement le jour où nous serons 50 TV locales, l’ardoise sera gérable."

(1) Gilles Crémillieux est directeur de la diversification du groupe La Montagne-Centre-France, opérateur de la chaîne Clermont 1ère. Il préside le syndicat "Les Locales TV"

La synthèse du colloque est à téléchargée ici

Rouen : après le web ATL vise la TNT

Depuis le 1er octobre 2006, ATL, qui  propose des émissions télé sur Rouen par Internet, entend bien décrocher la TNT.

 Des reportages et émissions sur l’agglomération Rouennaise sont aujourd’hui visibles sur DominoTV. Les émissions ou magazines traitent de sujets variés : cinéma, bande dessinée, automobile, moto, danse, musique… Avec le souci de donner un ton moderne à la vie locale, notamment en s’attachant à la qualité de production des magazines en soignant habillages sonores et visuels et montages (voir le dernier numéro de Rouen la nuit). Domino TV propose aussi des reportages dans l’actu (travaux de la médiathèque, manifestation des étudiants contre la loi sur l’autonomie des universités…).

Magazines et infos donc sur le web aujourd’hui, histoire de montrer ce que pourrait donner demain une chaîne locale en TNT sur le grand Rouen. « Notre objectif est clair : constituer une équipe professionnelle candidate à la diffusion sur la TNT en 2008 » affirme, Loïc Louvel directeur de Qasar (studio d’enregistrement) l’un des porteurs du projet.

« Domino TV sur l’internet, c’est un petit budget de 244 000 euros pour de grandes ambitions, car un projet de télévision locale est plus proche de deux millions d’euros » indique Ghislain Lefebvre, autre fondateur, issu de Magenta Conseil.

Le projet est porté par plusieurs sociétés rouennaises. D’abord Biplan ; connu pour ses films institutionnels et ses magazinesTV (Thalassa et Faut Pas Rêver). Biplan, qui travaille aussi avec les acteurs locaux (un magazine vidéo hebdomadaire sur Internet seinemaritime.tv pour le Département 76, celui de l’Agglo de Rouen) s’est associé « pour se donner toutes les chances », à Quasar, un studio d’enregistrement qui bénéficie d’une réputation plus axée sur le son et la scène, qui lui a permis de réaliser des Albums de référence (Vanessa Paradis, Florent Pagny, Murray Head…) et de se positionner sur l’organisation audiovisuelle d’évènements. L’agence de communication Magenta Conseil (Nike, Exxon, CCI Rouen…) est venu renforcer l’équipe en apportant son expérience et ses réseaux.

Les trois partenaires, réunis dans société ATL, revendique le statut d’animateur en région : « Partenaires naturels des acteurs locaux et des producteurs en région dans l’Audiovisuel, nous nous positionnons aussi clairement comme un acteur du développement économique local » explique Eric Terrier, gérant de Biplan.

Avec ses douze mois d’ancienneté Domino TV reste le tremplin idéal, selon ses initiateurs, vers la télévision locale à Rouen. Avec la création d’une vingtaine d’emplois, le modèle économique prévoit que l’équilibre sera atteint dans 4 ans, grâce aux recettes publicitaires locales et au soutien des collectivités locales.

Pour tenir cet objectif, les 3 associés s’activent pour diffuser leur programme sur le câble dès 2008. « Les bases d’une nouvelle étape vers la TNT locale seront bientôt posées avec la candidature de ATL auprès du CSA en novembre 2007 », déclarent-ils.

Appel commun du CSA sur la Côte d’Azur

Le CSA vient de lancer 5 appels à candidatures pour 6 zones de diffusion. Avec un appel commun sur deux sites de diffusion de la Côte d’Azur : Nice et Menton.

« Cette procédure, différente du partage de fréquence, est utilisée pour la première fois et ouvre de nombreuses voies de candidatures, affirme le cabinet NPA Conseil qui publie des notes de veille hebdomadaire dans les secteurs de l’audiovisuel et des télécoms. Elle peut permettre à un seul candidat de défendre un projet de télévision locale diffusé sur l’émetteur du Mont Alban à Nice ou bien diffusé depuis l’émetteur du Cap Martin à Menton, mais aussi de présenter deux projets de chaînes pour chacun des émetteurs ou encore un seul projet de chaîne diffusé simultanément sur les deux émetteurs. »

Appels à candidatures sur Brest, Saint-Etienne, Strasbourg, Nice, Menton et Montluçon

Les candidatures devront être déposées auprès du CSA pour le 15 février 2008. Sur Nice et Menton, les candidats pourront opter pour l’une de ces zones ou pour les deux.

Afin de poursuivre le développement des télévisions locales sur la télévision numérique terrestre et à la suite de la consultation publique qu’il avait engagée le 24 juillet 2007, le Conseil supérieur de l’audiovisuel a décidé, le mardi 6 novembre, de lancer des appels aux candidatures pour des chaînes locales diffusées en mode numérique sur 25 zones.

Cinq appels aux candidatures sont dès maintenant lancés pour l’exploitation de télévisions locales dans les zones suivantes :

-         Brest

-         Saint-Etienne

-         Strasbourg

-         Nice et Menton (les candidats pourront opter pour l’une de ces zones ou pour les deux)

-         Montluçon.

Les appels sur les autres zones seront lancés à un rythme régulier dans les mois à venir.

 

                                                                 

LISTE DES FREQUENCES PLANIFIEES   SUR LE R1
Principale   ville desservie	Zone   du site	Canal   /   fréquence
Brest	Monts   d’Arrée	30
Menton	Cap   Martin	47
Montluçon	Agglomération	39
Nice	Mont   Alban	38
Saint-Étienne	Croix   du Guizay	50
Strasbourg	Nordheim	48

IDF1 : Dorothée en direct pendant 8 h !

C’est une info du Parisien-Aujourd’hui en France. Dorothée arrivera à l’antenne de la chaîne francilienne IDF1 à la mi-janvier avec une émission qui prendra des allures de marathon.

Le Parisien nous apprend que l’émission sera "systématiquement délocalisées dans une ville de la région parisienne. La première ville retenue devrait être Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)".

Il s’agira d’un rendez-vous hebdomadaire de huit heures. Dorothée officiera sur IDF1 le samedi de 9 h à 17 h. Et en direct, s’il vous plaît. Dorothée qui sera accompagnée de ses complices de toujours : Ariane, Jacky…

Le nom de l’émission n’est pas encore arrêté. Le Parisien-Aujourd’hui en France nous apprend que "les initiateurs du projet lui ont donné pour nom de code L’Emission culte, mais elle pourrait s’appeler plus simplement Dorothée".

IDF1, dont la date de lancement sur la TNT Ile-de-France n’est pas encore officiellement connue, réussit en tout cas l’exploit de faire parler d’elle grâce au buzz autour de  Dorothée. Un vrai teaser.  Dorothée distille les infos au rythme de ses entretiens dans la presse ou à la télé. Des infos au compte-goutte reprises par les curieux que nous sommes. Et ces curieux de l’avenir de l’ex-animatrice sont nombreux à en juger par l’audience record réalisée par l’Emission Vivement Dimanche. 2.95 millions de téléspectateurs ont regardé l’entretien de Dorothée contre en moyenne, depuis septembre, 2 millions d’assidus à l’émision de Michel Drucker.

Deux télés en canal partagé en Vendée pour 2008

Canal 15, basée à La Roche-sur-Yon, lancée sur le câble émet en hertzien (canal 32) depuis le 15 septembre. TV Vendée l’a rejoindra sur ce canal partagé début 2008.

« Canal 15 s’adresse aux 190 000 habitants de l’agglomération du centre de la Vendée », nous apprend  tlsp.fr, le site de l’Union des télévisions locales de service public. La chaîne diffuse cinq heures de programmes « frais » par semaine avec un objectif de 6 heures, des images produites par 12 salariés.
TV Vendée se fera une place sur le canal 32 début 2008. Lancée par Jean-Claude Forconi, Président de Vendée Images, compte 25 personnes (dont 10 journalistes). Les équipes seront dirigées par Denis Griffon (ex directeur de la communication de François Fillon).

Plus d’infos sur TLSP.fr

« On est entrés dans une époque de maturité »

Jean-Luc Nelle, le président de TLSP et directeur général du Gie TLA Publicités, estime que l’accord avec TF1 Publicité marque un tournant.

« C’est un beau coup, une date charnière, réagit Jean-Luc Nelle (1). Le fait que TF1 Publicité pense aux télés locales pour diversifier sa régie témoigne que l’on est entrés dans une époque de maturité des télés locales ».

Le président de TLSP confie que plusieurs grandes régies publicitaires nationales ont été contactées. « On a lancé une consultation, on a rencontrés un certain nombre d’acteurs. TF1 Publicité s’est montrée très motivée, c’était une opportunité pour eux de se diversifier ».  Les objectifs commerciaux seraient de 10 millions d’euros dans les trois ans.

La maturité des locales, évoquée par Jean-Luc Nelle, pourrait se traduire selon lui par un nouvel intérêt des grands groupes dans les prochaines années : « De grands opérateurs s’intéressent déjà aux télévisions locales : la PQR, Hersan Média, le groupe Caisse d’épargne, NRJ, et Lagardère dans une moindre mesure. Les enjeux vont devenir de plus en plus évidents. Il n’est pas impossible que de nouveaux grands groupes se positionnent ».

(1) Jean-Luc Nelle Président de l’Union des Télévisions Locales de Service Public (TLSP) et directeur général de TLA Publicités est le directeur de TV Rennes et fondateur de Cityzen TV

TF1 Publicité : un signal fort aussi pour les actionnaires des locales

Avec TF1 Publicité pour régie, les télévisions locales ont l’espoir de percer le marché national et donc de dégager de nouvelles ressources attendues par leurs actionnaires. Entretien avec Gilles Crémillieux (1), président du tout nouveau Gie TLA-Publicités regroupant 30 chaînes locales.

« Nous souhaitions avoir un régisseur national proche de l’audiovisuel car les chargés de communication des grands groupes et les centrales d’achat disposent de budgets télévisuels », explique au blog TVlocales Gilles Crémillieux.

Les « dircom’ » n’ont pas encore le réflexe télévision locale pour leur campagne de pub nationale. Dans le budget d’une grande chaîne comme TV-Rennes la part de la pub nationale représente moins de 5% des recettes.

L’accord avec TF1 publicité devrait changer la donne. La régie pourra proposer à ses clients un nouveau package. « Une offre de proximité complémentaire », souligne Gilles Crémillieux. Une offre qui devrait accroître les recettes des locales.

Le Gie TLA-Publicité a passé un contrat de 3 ans avec TF1 Publicité, avec sortie possible au bout de 18 mois. « Notre souhait était de mettre en place un mode de fonctionnement comparable aux radios indépendantes qui ont su créer un GIE qui maîtrise le choix du régisseur extérieur », explique le président TLA-Publicités.

L’intérêt de TF1 Publicité pour les locales, que Gilles Crémillieux juge « flatteur », confirme la place que ces chaînes prennent dans le paysage audiovisuel français. L’annonce de l’implication de TF1 Publicité en cette fin d’année 2007 n’est pas un hasard. Ce dernier trimestre a été marquée par la montée de chaînes locales sur la TNT et l’annonce par le CSA de prochains appels à candidature.

Les locales sortent enfin de l’ombre en élargissant leur zone de

diffusion

et l’accord avec TF1 Publicité est un signal fort envoyé aux annonceurs. Et aussi aux actionnaires des chaînes locales qui se posent souvent la question de leur équilibre avant même de penser aux bénéfices.

(1) Gilles Crémillieux est également directeur de la diversification du groupe La Montagne-Centre-France, opérateur de la chaîne Clermont 1ère. Il préside le syndicat "Les Locales TV"

« Effet TNT pour les TV locales »

C’est le titre d’une double page de « Epargne et finance » de septembre, le magazine externe du groupe Caisse d’Epargne… banque qui a choisi d’investir dans le secteur de la télévision locale.

« La télévision numérique terrestre ouvre un nouvel espace aux chaînes de télévisions locales », écrit l’auteur de l’article Jean-Louis Lemarchand, rappelant que depuis la mi-septembre ce sont 18 chaînes existantes en mode analogique qui diffusent en mode numérique.

Le magazine « Epargne et finance » nous apprend que pour LCM (Marseille) c’est un gain de « 20 % de téléspectateurs potentiels ». Avec la TNT, sa zone de

diffusion

est passée de 1 à 1.2 million d’habitants. La plus grosse locale de France (50 salariés dont 30 journalistes),  dont la Caisse d’Epargne est actionnaire, compte « 300000 téléspectateurs réguliers dont 47000 quotidiens ».

L’article revient sur le modèle éditorial des chaînes locales : « un tandem informations locales-services de proximité ». Une recette, explique le journaliste, qui a permis aux tv locales de trouver leur public : « en moyenne 1.5% d’audience mais avec un pic de 3.6% entre 18 heures et 19 heures pour le journal d’informations ».

Et le journaliste de conclure que « la télévision locale s’affirme donc comme un nouveau média de proximité en France » et de poser la question  de leur équilibre financier, en avançant des pistes : « elles escomptent les bénéfices de la TNT sur deux terrains : une diminution nette des coûts de

diffusion

et un gain en audience et donc des recettes publicitaires ». C’est sans doute l’analyse qui a poussé la Caisse d’Epargne à investir dans les locales, devenant la première banque du secteur avec pas moins de douze prises de participation au capital de télévisions locales (voir carte ci-dessous publiée dans le magazine Epargne et Finances).

Le site web de Epargne et finance, le magazine externe du groupe Caisse d’Epargne

IDF1 en plein recrutement

La chaîne de TNT locale en Ile-de-France recrute sur le web en vue de son lancement avant la fin de l’année. De très nombreux postes sont à pourvoir. Tous les profils sont concernés : pub, technique, rédaction…

IDF1, la télévsion régionale de Jean-Luc Azoulay, recrute via son site web l’ensemble de son personnel : directeur commercial, commerciaux jurniors et confirmés, responsable marketing et publicité, responsable de la conduite d’antenne, responsable des acquisitions de programmes, responsable de la programmation…

… Et aussi réalisateur, Journalistes/Reporters, animateurs, techniciens et responsables production et post-production

Intéressant, les salaires sont le plus souvent indiqués. A titre d’exemple :

- réalisateur (18 à 25 Keuros brut/an),
- assistant-réalisateur / opérateur régie (18 à 23 Keuros brut/an)
- JRI (18 à 22 Keuros brut/an),
- opérateur de diffusion satellite (18 à 23 Keuros brut/an),
- commerciaux juniors (18 à 25 Keuros brut/an et fort intéressement),
- responsable marketing et pub (30 Keuros brut/an selon expérience et intéressement),

Pas de fourchette de rémunération pour les  animateurs.

Les profils sont détaillés sur le site de la chaîne IDF1.fr